Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie

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Fsi64

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 19/04/2025 à 19h50
Bonjour !

Un pavé risque de suivre, j en ai un peu gros sur la patate, je pose donc ça la, peut être que des gens passent ou sont passés dans une situation similaire

Donc voilà, il y a quasi 6 ans j ai réalisé mon rêve d avoir ma jument, un rêve total puisque je voulais un poulain, mais je l ai depuis qu elle a 5 jours, j ai pu la voir grandir, évoluer, bien mieux que ce que j'imaginais

C est une jument en or, a depuis ses 4 ans toutes nos balades sont en cordelette, peu importe l endroit, avec des copains ou non, c est une assurance vie elle passe partout
Elle fait du travail a pied, de l equifeel, du dressage, du saut (elle saute mieux en cordelette d ailleurs), du cross, du mountain trail, bref on s éclate, elle me régale vraiment
Elle est d une gentillesse et générosité sans nom

Sauf que j ai un autre rêve de vie, complètement incompatible avec un cheval : je rêve de vivre en camion, et voyager

Ce rêve est très présent en moi, surtout en ce moment où je suis dans une phase difficile au travail
Je cumule 2 emplois : un 35h en boulangerie et un 16h en tant qu agent d entretien
C est le prix à payer pour entretenir au mieux tous mes animaux, un choix qui commence à peser

La boulangerie ou je travaille est en faillite, je ne sais pas si elle se relèvera, ce qui veut dire changement de boulot

Je ne sais pas quoi faire, et c est bien là que mon idée de vivre en camion se renforce, je me dis que ça serait le bon moment

Sauf que bah il y a ma jument

Je ne me vois pas vivre sans elle non plus
La vendre est inimaginable, la confier non plus, ça me briserait

Je ne me sens cependant pas heureuse dans cette vie, j imagine que c est accentué, en ce moment, par la situation de mon boulot

Je suis le cul entre deux chaises, j ai l impression de faire tellement de concessions pour mes animaux et notamment ma jument, que je passe a côté de ma vie

Je ne vois cependant pas ma vie sans eux non plus, c est vraiment le serpent qui se mord la queue

Je trouve qu on a une passion tellement difficile, elle apporte autant de bonheur que de sacrifices, elle nous comble autant qu elle nous fait du mal, c est un peu comme ça que je le vis en ce moment

Je culpabilise de me dire que ma jument est un frein dans ma vie, elle qui réalise tous mes rêves
J ai cette sensation d être dans un engrenage

Je me dis que je réaliserai mon rêve de vivre en camion quand ma jument ne sera plus là, mais bon, je lui souhaite de vivre le plus longtemps possible donc encore 30 ans, dans 30ans j aurais 60 ans...


Je n attend pas spécialement de conseils, j ai besoin de deballer un peu parce que je n ose pas trop en parler à mes proches, vraiment je le vis pas très bien de penser que ma jument me "gene" dans mes projets

Peut être que d autres personnes se reconnaîtront, a avoir des projets qui ne collent pas au fait d être propriétaire

Je serais ravie de vous lire

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Je m arrête la, avec quelques photos parmi les milliers de souvenirs magiques que j ai avec cette merveilleuse perle noire

Quiebro13

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 21/04/2025 à 09h37
tam89

Sauf que je n’ai jamais dit que je le vivrai bien et que je m’en remettrai

A certain stade ce n’est même plus une histoire de priorité mais de survie, je ne parle pas d’une situation dégradé ou tu dois juste réduire le train de vie et prioriser mais du moment où tu n’as plus rien et plus de quoi subvenir aux besoins de personne ni te tes animaux ni de toi même !

M’adapter et prioriser mes animaux c’est ce que j’ai toujours fait en vivant dans un studio minuscule pour que Ungaro soit dans une bonne pension, en payant ses frais médicaux avant les miens, en mangeant des pâtes tout le mois entre autre
Ça ce n’est pas un problème pour moi

Le problème pour moi arrivera si un jour une situation accidentelle arrive et me coupe tout, les vivre mais aussi mon indépendance physique et ça peut arriver hyper vite ! Alors oui j’ai une assurance risque de la vie, des compléments de salaire et autre mais tout ça ne dure qu’un temps !
Et dans la famille on l’a connu ! C’est pas quelque chose d’abstrait pour moi
Clairement les animaux n’étaient plus là priorité et oui dans ces cas là je peux aussi comprendre les aidant qui ne peuvent pas non plus aider au delà de leurs moyens !

Puis se retrouver SDF avec un chien c’est la misère mais soit mais SDF avec 3 chevaux c’est impossible …

On peut anticiper ou prioriser ce que l’on veut mais si l’on est confronté a un drame on sera de toute façon obligé de faire des choix


Waterfall

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Posté le 21/04/2025 à 09h52

fsi64 a écrit le 20/04/2025 à 20h10:
@waterfall Tu penses la récupérer un jour ? Tu n as jamais pensé a la faire suivre avec toi ? Tu ne regrettes pas des fois ?
En tout cas, bravo, je trouve ça archi courageux!


Je ne sais pas, probablement non comme je ne me vois pas rentrer en France.

Au début, oui bien sûr, j'ai regardé quelles étaient mes options pour la faire bouger. Mais j'ai vécu en Nouvelle Zélande, et maintenant en Australie, alors je te laisse imaginer que j'ai vite lâché l'affaire hahaha. En vrai, ma jument n'a pas besoin de moi, elle est à l'herbe toute l'année, personne ne la fait chier, elle vit sa meilleure vie.
Ma vision de l'équitation a aussi pas mal évolué depuis.

J'ai vraiment 0 regret. Quand j'ai réalisé tout ce que je pouvais faire avec ce temps et cet argent que je ne dépense plus dans l'équitation, ça a changé ma vie complètement. J'adore voyager, j'adore tester de nouvelles activités/sports, et ne pas être limité par un animal (ça vaut pour les enfants aussi hahaha), c'est le pied !


Eric61

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 21/04/2025 à 12h00

waterfall a écrit le 21/04/2025 à 09h52:


Quand j'ai réalisé tout ce que je pouvais faire avec ce temps et cet argent que je ne dépense plus dans l'équitation, ça a changé ma vie complètement. J'adore voyager, j'adore tester de nouvelles activités/sports, et ne pas être limité par un animal (ça vaut pour les enfants aussi hahaha), c'est le pied !


Ca c'est clair !


Fsi64

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Posté le 21/04/2025 à 20h26
waterfall Trop chouette que tu puisses vivre la vie que tu souhaites ! Comme tu dis, nos chevaux n ont pas besoin de nous et tant qu elle a une belle qualité de vie c est le principal !


Poulca

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 21/04/2025 à 21h40
J'ai acheté mon cheval "tard" car justement j'avais des projets de voyage que je souhaitais faire avant de "m'embêter" avec un animal. Du coup, je n'ai acheté mon cheval que en décembre dernier à 33 ans après pas mal de voyage, de changement de travail... Ba je regrette de ne pas avoir acheté mon cheval plus tôt tu vois! Bon j'adore mon cheval, c'est clairement lui et pas un autre. Mais en fait on a toujours quelques choses qui nous retiens : un achat maison, un enfant, le manque de finance... La je veux encore changer de travail, c'est vrai que c'est "moins" facile maintenant que j'ai une pension a payer, mais si je l'avais fait avant c'était mon prêt voiture qui posait problème, et si je l'avais fait encore avant c'était un manque de finance... bref on a toujours des boulets au pied. Mais je t'avoue que j'aurais aucun scrupule à laisser mon cheval au champs à ne rien faire (d'ailleurs c'est ce qu'il fait depuis que je l'ai acheté) tant qu'il a les soins qu'il lui faut. Lui n'en a rien à faire de moi il ne m'aime que pour les carottes


Dimoon

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Posté le 21/04/2025 à 21h46
Hello je participe avec mon partage d'expérience !

J'ai eu des chevaux aussi, 3 sur 5 ans, dont 1 pendant 4 ans et demi.

J'ai toujours tout fait pour mes juments car j'estime que si on les prend, qui plus est pour faire du sport, on doit leur apporter Tout le confort nécessaire pour assumer nos exigences égoïstes d'équitation.

Bref, ma jument a eu beaucoup de problèmes de santé devenus chroniques, certains dus au sport et une mauvaise maréchalerie (tendinite chronique aux 2 antérieurs) et d'autres à l'incompétence et la mauvaise volonté de gérants de pensions (merci le foin moisi ou le foin rationne ++++ ==> emphysème et ulcères).

Ceci a engendré une charge mentale et financière croissante qui m'a mené à débloquer complètement (vraiment, ça relève de la psychiatrie je n'ai pas honte de le dire) et j'ai bien failli y laisser ma peau.

S'en est suivi la vente de cheval et tout ce qui va avec.
Et aujourd'hui malgré la blessure BÉANTE que représente cette décision pour ma "principale" jument que j'ai gardé des années, je ne regrette pas.
Être propriétaire m'a amené des moments magnifiques et m'a sauvé la vie par bien des aspects. Je ne regrette pas ces années qui ont été enrichissantes et pleines de bonheur malgré la fin douloureuse et catastrophique pour moi-même.

Je pense que je ne serai plus jamais propriétaire car je réalise désormais que j'étais asphyxiée pendant 5 ans, avec quelques bouffées d'oxygène qui n'en valent pas la peine (pour moi, qui suis trop fragile psychiquement pour supporter l'aspect aléatoire de la santé d'un cheval et surtout la dépendance à un gérant de pension qui ne fera jamais comme moi je veux et j'estime ideal).

La jument me manque terriblement, je pleure souvent en me plongeant dans les souvenirs (ça fera 1 an en juin que je l'ai vendue), j'aurais donné ma vie littéralement pour sauver la sienne tellement je l'aimais... mais je peux affirmer aujourd'hui que c'est mieux ainsi pour tout le monde.

NB: et financièrement, je peux désormais vivre et prendre soin de moi, ce que je ne faisais plus depuis 5 ans !

Édité par dimoon le 21-04-2025 à 21h49

Globs

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 21/04/2025 à 22h00
Malheureusement on en revient souvent à cela : le côté financier.
Si en tant que propriétaire on est à l'aise avec matelas de sécurité etc...on va mieux vivre les aléas, on sera moins coincé pour faire autre chose à côté.
Si au contraire on est "serré" financièrement, clairement il y a des choix à faire...et là si on n'est pas complètement au clair avec soi même cela peut coincer
Se rajoute le facteur temps selon que l'on a ses chevaux chez soi (du coup beaucoup de temps à tout gérer et sans doute moins pour pratiquer avec eux cela peut générer une frustration) ou dans une pension qui gère tout ou qui nécessite que l'on passe souvent / quotidiennement...et de nouveau il peut y avoir frustration car pas le temps pour "autre chose"

A partir du moment où on se sent "coincé" c'est que le choix n'est pas complètement assumé , ou qu'il n'y a pas eu de choix


Eric61

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Posté le 22/04/2025 à 07h47
Je n'ose même pas compter combien ça fait au bout de 20 ans que j'ai mes 2 chevaux. Et là non, tout a augmenté. Jamais je n'aurais cru il y a 20 ans que les prix allaient devenir ce qu'ils sont. Avant on commandait les vermifuges par 30 en Angleterre ça ne coûtait rien. Un produit sous ordonnance la pharmacie me le vendait comme ça. Le véto passait, il y en avait pour 100e en tout.
Ca n'est même pas que je ne peux plus financièrement, mais je trouve qu'il y a vraiment de l'abus. J'ai vu le pot d'1kg de Doxyval passer de 80 à 150e. Stop.


Roman77

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Posté le 22/04/2025 à 09h09
globs Parfois on peut se sentir coincé pour ces raisons que tu décris mais ça peut très bien aussi être dû (en plus ou non) à des angoisses. Ai-je fait le bon choix ? Est-ce que je me vois vivre comme ça ? etc
Et alors même qu'on le souhaite, qu'on a fait le choix, on peut angoisser selon notre fatigue/humeur du moment.
Parfois il suffit juste d'une pause, d'une coupure et on peut se mettre au clair avec soi-même.
Encore faut-il pouvoir faire cette pause, plus ou moins longue


Liquescence

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Posté le 22/04/2025 à 09h20

quiebro13 a écrit le 20/04/2025 à 20h25:
@roman77

C’est totalement utopique de penser que l’on peut tout prévoir sur 15/30 ans !

J’ai acheté mon cheval à 20 ans, j’avais juste un peu d’épargne j’ai bossé comme une dingue mais je n’avais AUCUNE idée de comment ma vie allait se dérouler !


Et même, de manière générale, on change aussi nous en temps que propriétaire.
J'ai récupéré mon cheval de club, grâce à mes parents, à 18 ans. Il aurait fini en saucisse.... De par la vision que j'avais du cheval à l'époque (aka sortie de club), je me disais qu'il allait passer 5/10 ans de retraite confortable au pré tranquille. Il vient d'en prendre 30 (récupéré à ses 17 ans), j'ai beaucoup appris sur être propriétaire, la gestion du cheval qui commence à vieillir pour ensuite avoir des vraies problématiques gériatriques. Oui c'est lourd, et à mes 18 ans j'avais strictement aucune notion de ça...


Cherchour

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Posté le 22/04/2025 à 09h26

tam89 a écrit le 20/04/2025 à 20h33:
@fsi64

Ah mais qu'on me dise qu'on sera soulagé qu'un vieil animal mal en point meurt, je le comprends tout à fait. Quand mon vieux est mort, j'ai été au bout de ma vie et en même temps soulagée parce que je savais qu'on était proche de la fin, parce que je le voyais décliner, parce que tous les jours je me demandais si c'était le dernier, donc oui ça à été un des jour les plus triste de ma vie et en même temps un soulagement, mais jamais je n'ai eu hâte qu'il meurt.

Mais dire qu'on a hâte c'est pas pareil, alors peut être qu'elle s'est mal exprimé, je ne sais pas.

Perso je comprends car j’ai vu mes grand parents « subir » la chienne que leur avait laissé mon oncle. Et encore elle était juste super niveau comportement

Elle n’a jamais manqué de rien, mon grand père en prenait grand soin pour la nourrir correctement, la promener etc. Ils ont toujours eu des chiens donc ce n’était pas un problème d’aimer ou pas les animaux.

Mais justement mieux tu fais les choses et plus la charge mentale et importante. Quand elle est morte je sais qu’ils ont été tristes mais ils se sont rapidement autorisés à partir plus souvent en week-end à l’improviste, en vacances plus longtemps car pas besoin de trouver une solution de garde … Et je pense que sa disparition a aussi été un soulagement quelque part.

Édité par cherchour le 22-04-2025 à 09h29

Cherchour

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Posté le 22/04/2025 à 09h28
Sinon si ça peut aider à la réflexion j’ai regardé ça récemment que j’ai trouvé intéressant : https://youtu.be/eLwGHR7w2W4?si=-iRfptv69V-vole4


Catcome

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Posté le 24/04/2025 à 20h15
bonjour je suis nouvelle sur le forum, ce post m'a tout de suite attirée car je vis en ce moment une crise très semblable. Je vais avoir 68 ans, j'ai des chevaux "à la maison" depuis 25 ans. Nos vacances c'était soit à cheval, soit on payait 15 jours de pension au pré pour voyager. Je ne décrirai pas toutes les difficultés, contraintes, bonheurs et malheurs, vous savez tout ça. Depuis 3 ans mon homme (avec qui on faisait de la rando, souvenirs paradisiaques, complicité avec les loulous, vie dans la nature etc... le top) a appris sa maladie incurable ET a décidé de me quitter. Double peine pour moi, dépression et naturellement perte de pouvoir d'achat. Nos chevaux vieillissant sont montables à la pépère mais n'ont pas de valeur marchande. Jusqu'à récemment on avait décidé de les garder, c'était notre point commun, eux et les balades. Alors voici mon problème :
1/ c'est une évidence que leur présence me tient en vie au sens littéral de l'expression : obligation de me lever pour eux parce qu'ils sont vivants, (j'ai également des chats) et la journée se déroule avec différentes activités et rencontres, mais beaucoup de temps pour eux : entretien divers, bâtiments, clôtures, prés, foin, crottins, pansage, baquets etc ....
2/ Mon ex est un type bien toujours là pour les urgences et les quelques trucs que je ne peux pas faire moi-même
3/ MAIS je me sens totalement coincée, au minimum matin et soir à heures plus ou moins fixes, ce train-train qui certes structure ma vie (garde-fou donc) mais en même temps m'horripile, car désormais moi je ne suis plus autonome à cheval et mon ex se détache peu à peu (de moi et des chevaux) et est de plus en plus faible évidemment. C'est trivial de dire ça mais je le ressens un peu : j'acceptais toutes les contraintes quand il y avait la joie des balades, maintenant il n'y a plus que les contraintes, EN SOLO c'est hyper dur, avec mes propres soucis de santé, et j'ai le sentiment de m'enterrer (je suis sans famille et sans voisins). Par ailleurs je ne suis plus en état physique, psychique et financier, d'assumer, si jamais un cheval nécessitait des traitements lourds, ou si jamais j'avais moi-même le moindre pépin.
Bien sûr que je les aime et qu'on peut avoir des chevaux juste pour les regarder et les toucher. C'est le cas depuis octobre ! Mon interrogation et angoisse, c'est de ne pas savoir reconnaitre le bon moment pour leur trouver une famille d'accueil (on n'a pas les moyens financiers de payer une pension à vie, et on ne veut surtout pas les "bazarder" auprès de n'importe quelle association-mouroir sans confort et sans médoc...)
qu'en pensez-vous ?

parenthèse : j'ai expérimenté pour un chat en fin de vie l'association "senior-service", on prête un logement contre les soins aux animaux, ça permet de partir en vacances. j'en ai été enchantée. Si ça peut servir à quelqu'un ?...


Globs

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Quand nos chevaux nous bloquent dans notre vie
Posté le 24/04/2025 à 20h32
catcome témoignage touchant et si réaliste.
Je comprends et je pense que j'imagine bien ce que vous ressentez. L'attachement et le lien aux animaux...qui vous soutiennent, et en même temps une forme d'épuisement et questionnement du "et sans, comment je serais ?"
Je vous souhaite de trouver la bonne solution, pour eux, pour vous. Je ne sais pas si cela est possible, mais peut-être trouver une association avec possibilité de "retour en arrière"; C'est à dire que si cela ne se passe pas bien vous pouvez les récupérer ?


Catcome

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Posté le 25/04/2025 à 08h33
globs
merci Globs
pour rejoindre la question initiale de fsi64, je dois rajouter que sans les chevaux je pourrais vendre ma propriété (qui en elle-même est un gouffre en entretien, et où je suis aliénée à la voiture) et partir "n'importe où" avec mes chats. genre petit pavillon-jardin dans un bourg avec des commerces.


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