Je crois que la question des autorités à appeler a été bien reprise, à voir quand tu utilises ce levier ou non (la gendarmerie ne fera peut-être pas la sourde oreille indéfiniment si les appels deviennent réguliers).
Maintenant, pour reprendre ta question initiale, je crois que les ados ont besoin qu'on leur "parle vrai".
Ils vont râler/se braquer parfois (comme pas mal d'adultes finalement

), mais si on leur parle normalement, sans les attaquer personnellement, en les responsabilisant et en restant dans le factuel, en général ils comprennent. Ils vont peut-être chercher l'opposition (encore que, ça dépend des modèles) ou à avoir raison sur le moment, mais si on ne s'en formalise pas il n'est pas rare que ça ait fait le tour avant la rencontre suivante et qu'ils changent vite de positionnement.
Souvent il y a pas mal de détresse derrière cette opposition apparente : besoin de s'autonomiser, peurs, posture en évolution (on passe de l'enfant à l'adulte), envies et craintes des responsabilités, crise en cours avec les parents (ou non si le parent esquive, mais ça ne les aide pas toujours paradoxalement)...
Tu peux tout à fait poser les choses au début une fois (inutile de le redire ensuite, la surdité sélective disparait souvent avec la confiance) : tu es prêtes à aider mais il y a des choses qui sont dangereuses pour elle, pour les autres et pour ses chevaux et tu ne le lui cacheras pas, parce que tu as bien conscience des responsabilités de chacun et qu'elle doit aimer beaucoup ses chevaux, donc que si elle veut pouvoir les garder en sécurité il faut des aménagements rapides.
Ne pas trop parler ensuite peut être une option, on les laisse venir avec leurs questionnements. Chacun fait comme il le sent, l'important pour moi c'est d'être franc.
Ce sera d'autant plus facile de tenir le même discours à sa mère en parallèle puisque tu auras été très claire sur l'aspect sécurité.
Bon apprivoisement