Citation :
D’ailleurs c’est “drôle” parce qu’avec le démêlant pourtant en spray aussi, il ne bouge pas.
je pense que certains chevaux n'aiment pas la sensation de a "bruine" sur le corps, mon finlandais ne craint ni la douche ni le démêlant mais a horreur de l'anti-mouche... (= bruine sur le corps...)
Pour le reste : tu es encadrée, tu es attentive, tu essaies de faire au mieux, même si tu fais ,quelques erreurs tu vas vite redresser la barre. Ce n'est pas un coup d'anti-mouche pour une fois qui va le rendre rétif... les chevaux pardonnent beaucoup.
Par contre pour lui, un mode de vie "libre" et en groupe est important, tu as peur de mal faire quand tue s là (au mieux quelques heures/ jour) alors qu'une journée fait 24H et pendant tout ce temps, ses besoins primaires ne sont pas forcément "respectés".
Citation :
Quand je parle de peur de mal faire, c’est vraiment de lui demander quelque chose qu’il ne veut pas mais qu’il fasse quand même en prenant sur lui (même si je sais qu’il préférerais largement que je ne lui grimpe pas dessus), ou qu’il ne trouve ma présence pas agréable
pour moi le but de l'éducation c'est de repousser les limites où le cheval "prend sur lui" justement. ... le tout c'est de faire suffisamment progressivement pour ne pas le braquer. (d'où la désensibilisation, l'habituation, la progressivité).
Mais il va y avoir des moments dans sa vie où il devra prendre sur lui de toute façon, donc si ça arrive de façon rare et "anecdotique", c'est l'occasion pour toi de tester votre relation.
Je ne dis pas de la dégoûter en le forçant régulièrement, mais un jour faudra peut-être qu'il aille en clinique, ait des soins désagréables ou autre... Si une fois pas comme une autre tu foires une séance et qu'il doit prendre sur lui... ça nous arrive à tous de se tromper.... tant pis si le quotidien est fait de coopération, bonne volonté, joie et bonne humeur.
Déjà 400 ans av JC Xénophon disait que lors de l'essai du cheval, il fallait le faire bien travailler, ensuite rentrer à l'écurie, ressortir et retourner sur la piste. Un bon cheval saura faire contre mauvaise fortune, bon coeur et se "forcer", alors qu'un cheval feignant ou rétif va paddocker et refuser de repartir. Et le jour où les nécessités de la guerre obligent le cavalier à repartir alors qu'il pensait se reposer, la bonne volonté du cheval peut faire une grande différence.
Pour la crise d'ado, il y a plus de risques de rebellion par mal-être d'un cheval qui vit "seul et enfermé" la majorité du temps, qu'à cause d'une ou quelques erreurs du propriétaire à mon avis.
Quant à la vitesse du débourrage ça ne me choque pas, certains chevaux sont vraiment presque "nés" avec une selle sur le dos. j'ai débourré un poney, s'il avait eu des mains, il se serait sanglé lui-même tellement la selle et la sangle sont passés comme une lettre à la poste...