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Textes engagés dans le bien-être équin
Posté le 30/09/2025 à 12h45
sayo
Posté le 30/09/2025 à 12h45
Mais même avec une vie où tu mets tous les curseurs au vert, ça ne veut pas forcément dire que le cheval est en bien-être. Déjà bien-être est souvent un état passager et remplis plusieurs critères.
Un cheval dans mon écurie vit en écurie active, troupeau, foin en continu dans 3 râteliers disposés assez loin pour que chacun y est accès, pâture dès qu'il fait beau (on ouvre juste l'écurie active et chacun va où il veut), abri paillé et propre en accès libre. Cheval bourré d'ulcère, extrêmement suivi mais il a une maladie (me demande pas laquelle je ne souviens plus mais c'est pas un truc commun). Cheval maigre, tu passes devant l'écurie sans tout savoir tu hurles à la maltraitance, médicaments donnés au quotidien, alimentation surveillée ++++ pour ne pas aggraver les ulcères et essayer de lui faire prendre du poids. Je ne suis pas sûre que ce cheval est en bien-être, les jours où il est joueur oui sûrement, les lendemain quand on voit qu'il souffre non.
Sa propriétaire est dans la bientraitance absolue mais le cheval n'est sûrement pas toujours en bien-être.
Et comme tu dis ensuite on peut ajouter le matériel, l'environnement (bruits de la route, les coups de feu pendant la chasse, etc), l'entrainement (fréquence, intensité, discipline), les soins (hors véto, massage, ostéo, shiatsu, couverture chauffante/refroidissante, etc).
Le sujet est tellement vaste et maintenant plutôt que de penser bien-être qui n'est pas forcément facile à percevoir, je pense plutôt bientraitance. Est ce que je mets en oeuvre tout ce que je peux (y aussi la question budget, distance du travail/maison) pour que l'animal que j'ai décidé de prendre à ma charge à ce qu'il lui faut quand il en a besoin ? Et là aussi, c'est pas toujours évident, la notion de besoin d'un cheval, là aussi certains ont pas les mêmes définitions haha