indji
j'ai bien compris que tu n'utilisais pas de mors, mais pour répondre de manière générale:
Je ne fais pas d'équitation de légèreté au sens propre, mais je fais du travail à l'épaule de façon régulière (avant chaque séance, ou même une fois par semaine en séance entière) car pour moi, il est indispensable :
- d'expliquer au cheval déjà ce qu'on attends du mors au début de sa carrière ("coder" le mors, si on veut en avoir un usage fin, c'est-à-dire lui expliquer ce que chaque pression veut dire).
- lui expliquer en ayant un cavalier stable et précis (donc à pied, et non pas sur un jeune cheval qui peine à avoir un équilibre et une cadence stable)
- échauffer le cheval avant chaque séance (transitions intra et inter allures, jusqu'au pas/galop sans soucis - EED au pas et au trot, cession "à la jambe" via le positionnement du cavalier, et bien sur le but étant le passage/piaffer, qui est l'échauffement idéal en terme de rassembler)
Et cela sera valable avec ou sans mors
indji a écrit le 09/11/2025 à 16h53:
@globs J'ai une formation scientifique, en terme d'intensité de la force, ça ne changerait rien, il n'y a pas là d'effet de poulie (il faudrait que la rêne passe dans l'anneau et revienne au licol, puis retourne vers la main pour avoir cet effet). Mais ça change la direction de la force appliquée. Pourquoi se serait moins dur vers le bas, alors que monté, on n'est pas censé agir vers ses cuisses, mais plutôt au niveau du garrot, c'est ce que je ne comprends pas.
Surtout ne change rien!! continue à penser en terme physico-physique de pressions, car peu de gens le font, peu de gens se posent ces questions, alors qu'elles sont capitales!!
Comment le cheval me comprend? qu'est-ce que je code et pourquoi je le code comme cela? Ce sont des questions de base quand on veut dresser un cheval.
Les LR, c'est hyper technique. Donc déjà il faut s'assurer que la personne qui les pratique est formée (et pas juste "j'ai fais trois cours de LR dans mon BPJEPS"). Vu qu'on est loin du cheval, quand on a un mors (ce qui n'est pas le cas ici), la démultiplication des forces de poulie et/ou de levier qui s'exercent dans la bouche est importante et... peu de gens vont s'en émouvoir.
(typiquement, le fait d'attacher la rêne au surfaix et revenir dans l'anneau du mors demande un doigté certain... car on "tire" vers le surfaix et donc on provoque une force démultipliée, bref une poulie quoi! forcément en attelage on n'a pas la même utilisation - mais en même temps, à terme, on ne fixe pas ces pieds puisqu'on est dans l'attelage en mouvement - mais en terme d'éducation au mors du travail monté, je ne vois pas l'interêt ).
Donc ici la question a se poser était: quel est le but de l'exercice? coder "pression sur le chanfrein = arrêt"?
Si oui, pourquoi l'avoir fait en LR et non en TAE?
Quelles séances avaient été faites avant avec ce cheval?
Si le but était de faire réagir le cheval au positionnement du cavalier, OK, mais y a-t-il eu avant les mêmes choses en travail à pied pour lui expliquer?
Bref, toi seule peut répondre à la question: pourquoi on a fait cette séance. Quel objectif, et mon cheval a-t-il compris? Est-ce que l'action était suffisamment décomposée pour que le cheval comprenne (code vocal par exemple, puis je ferme la main, puis je ralentit mes pieds, puis j'arrête mes pieds). Le but étant toujours d'avoir des étapes avant de mettre la main;
Come tu l'a dit, le vecteur de la force change tout... une action (puisqu'on ne devrait pas tirer) vers l'arrière ou vers le garrot, ce n'est pas la même chose. Après, ils sont suffisamment malins pour comprendre que les deux veulent dire la même chose au final selon ci cavalier à pied ou monté. Mais en terme de pressions, ce n'est pas la même chose.