Ne pas courir

blingbling a écrit le 13/09/2009 à 20h57: Le coin ne sera jamais un endroit de sécurité pour le cheval. Trop dangereux pour lui car impossibilité de fuir en cas de danger.

Vrai et faux : le coin est symptomatique d'un besoin de fuite et d'un besoin d'enveloppement (besoin de sécurité). Comme souvent ce n'est pas l'effet qu'il faut regarder mais la cause de l'action (pourquoi un cheval se met dans un coin...).

chloe_63 a écrit le 13/09/2009 à 21h03: peut-être ta technique se rapproche un peu de celle de la jument dominante d'un troupeau, qui met à l'écart le cheval qui "a fauté" (dans notre cas, le cheval qui refuse de se laisser approcher), qui en l'excluant, lui donne envi de modifier son comportement et de revenir dans le groupe? Je l'avais compris un peu comme ça,plus dominant/dominé que chasseur/chassé? peut-être que je me trompe?

La domination ne s'exerce ... que dans l'accès au bien de consommation.

L'homme n'est pas un prédateur naturel du cheval mais si l'homme agit comme un prédateur en poursuivant le cheval il active les programmes anti-prédation.

CQFD SamSam... +1

Samsam a raison sur ce point. Isoler un cheval de ses congénères, c'est le mettre dans un état de stress.

Pour ma part, ma méthode consiste à approcher le cheval sereinement, d'un pas normal (pas précipité pour ne pas provoquer le stress, mais pas trop lent non plus pour attiser la méfiance) et sans cacher le licol (ça, c'est la dernière chose à faire).

En somme, on l'approche sans a priori (et c'est très dur quand il a déjà fui auparavant). Si le cheval lève la tête vers nous dans une attitude de curiosité, alors on le félicite de la voix, en prenant un ton grave et rassurant. Dès qu'il fait mine de s'éloigner de nous, là par contre, on le chasse (quitte à chasser les autres chevaux avec lui, on s'en fiche) d'un geste ample et ferme.

Même s'il ne fuit que de quelques pas, cela suffit. Le but n'est pas de "chasser bêtement" pour qu'il galope dans l'affolement. Le but est de renforcer ses réactions positives envers nous.

En somme, dès que le cheval dressera l'oreille vers nous, il sera félicité par la voix, et on peut même marquer une pause et ne plus avancer l'espace de quelques secondes, toujours en le récompensant de la voix.

On peut aussi conjuguer cette méthode à celle de s'accroupir au bout d'un moment pour laisser le cheval venir de lui-même, une fois qu'il a compris que faire sa mauvaise tête ne sera pas à son avantage.

Et bien mieux que par l'isolement, il comprendra qu'être accueillant envers nous, c'est signe de douceur.

Il aura peut-être été chassé deux ou trois fois parce qu'il se montrait réticent, mais on aura surtout favorisé ses réactions positives pour nous, et le cheval n'éprouvera aucune forme de stress.


Cette méthode devra peut-être être répétées plusieurs fois quand on va le chercher, pour qu'il nous assimile pleinement comme point de repère.

the2l a écrit le 14/09/2009 à 12h33: CQFD SamSam... +1

Saberhagen, je n'ai pas raison ni sur ce point ni sur aucun autre.

J'ai juste la chance d'avoir un prof, le meilleur assurément.

C'est lui qui a raison, la raison de la science et de la neuro-biologie, la raison de 40 années au service de l'observation et de l'étude "ethologique" du cheval et je te mets au défit de prouver le contraire

Coucou, alors si je peux t'aider sur le sujet (je vais essayer).
J'ai un cheval un entier arabe alors imagine la ptite boule de nerf que c'est quant je vais le chercher au pré !
Au debut cela me gonflé, je n'arrivée pas du tout a l'attraper il me fuyé au galop dans 6hectar !!! des fois il me charger, me mordé ! me tourner le cul ! rien qua voir ces oreille, ces naseau tout remonté et friper comme un chien qui montre les dent me fesait deja transpirer !

J'ai regarder autour de moi, je me suis renseigner auprès d'autre cavaliers et j'ai fais le point sur tout !
Je vais te dire ce que j'ai fais petit a petit, tout brutaliser d'un coup ne sert à rien, je pense qu'il faut prendre le temps petit à petit pour avoir des resultat qui seront stable on ne peut pas le faire en trois jours,
Ce que j'ai fais j'ai commencer à y aller tot le matin avec un sac de carotte, j'en donner a mes autres hongre et lui je l'ignorer, j'y aller tout les jours tout en l'ignorant histoire qu'il comprenne que tu ne va rien lui faire, tu passe à côté de lui en l'ignorant avec quelque chose à manger carotte ou autre que tu peux deposer près de lui, après il va avoir confiance petit à petit, ensuite autre étape c'est de l'approcher avec des carotte ou autre pour une seance gratouille, une fois que tu as passé la première etape, tu le gratte partout partout en lui donnant des petites recompense et après c'est là que tu peux esayer de l'attraper en le travaillant ou autre (je ne sais pas ce que tu fais)

Ensuite le cheval doit assimilé travail et plaisir ! il doit avoir plaisir de travailler mais ça en lui donnant des petites friandise il comprendra très vite je pense.

Bon maintenant mon cheval je l'ai cloturé a l'ecart des autres et il vient au galop vers moi et prend plaisir à venir vers moi, et c'est cela que je rechercher,

La morale je pense que c'est patience, perseverence ! car je te comprend que c'est gonflant !
Après si tu trouve d'autres technique c'est super ! chacun a sa recette miracle pour attraper un dadou au parc,
et pour ta question du (il me sembe) si quant tu l'attrape c'est une tite claque sur le nez ou une caresse sur l'épaule, je partirais sur la caresse, le rassuré..

Voila ma petite experience si je suis hors sujet je m'en excuse
Sinon bonne continuation avec ton dadou en cavale dans son pré.

Je vais peut etre dire des betises mais bon je me lance quand meme car ca fonctionne avec ma jument.

Deja elle n'est pas vraiment du genre à fuir, mais comme elle est trés gourmande, elle etait de temps à autre récalcitrante pour sortir du grand pré.

Deja je ne l'aborde jamais de face ou de derriere. j'y vais toujours au niveau de l'épaule. Bizarrement elle s'eloigne toujours quand je n'ai PAS de licol à la main. si j'ai le licol elle est résignée et doit se dire que de toute facon je l'attraperai bien un jour ou l'autre

Le jour où elle se laisse attraper sagement je la carresse beaucoup, la félicite et je reste un peu prés d'elle sans lui mettre de suite son licol (je bidouille un truc à coté, je regader si elle va bien...).

Le jour où elle fait sa tète de mule, je ne cours JAMAIS. je marche toujours calmement en lui parlant et surtout je n'abandonne jamais. Je me dis pas : boh tant pis je reviendrai un autre jour, sinon ca va la renforcer dans l'idée qu'elle peut me fuir.

Elle ne le fait presque plus maintenant mais j'y bosse lors de notre travail à pied en lui apprennant l'arret à distance. Je lui apprend à repondre à l'ordre vocal "stop"! et depuis qu'elle à compris ce que ca veut dire, elle ne fuit plus. Peut etre peux tu travailler cela?

Je dis pas que c'est LA solution. Ma jument le faisait trés peu et en plus je ne vais pas forcement la chercher pour travailler... donc c'est plus ismple. c'set je pense que travailler cela en amont est interessant...

samsam a écrit le 14/09/2009 à 13h29: C'est lui qui a raison, la raison de la science et de la neuro-biologie, la raison de 40 années au service de l'observation et de l'étude "ethologique" du cheval et je te mets au défit de prouver le contraire

Je ne veux pas de défi d'aucune sorte moi xD

saberhagen a écrit le 14/09/2009 à 14h37: Je ne veux pas de défi d'aucune sorte moi xD

Je n'en doute pas ! c'était une façon de parler

Je ne pense pas moi non plus que ça soit une marque d'irrespect, le mien me fait quelques fois le coup. C'est juste qu'il sait que je vais le monopoliser pendant 3h et il veut juste piquer son galop et allez voir les copains avant de me rejoindre. C'est surement aussi une forme de jeu pour lui. Après un aller-retour dans le pré il ce laisse approcher et je le ramène du pré sans problèmes.

Et le coup d'après il va hennir et venir vers moi tout gentil, donc il ne faut pas ce faire de mouron si ça arrive une fois de temps en temps. Par contre si ta jument te fait le coup à chaque fois là il y a un problème (elle se lasse de tes visites si tu la montes à chaque fois ou quelque chose comme ça) et si elle fait ça tout le temps, le mieux est encore de lui rendre ta visite la plus agréable possible pour elle !

Mais sinon pas d'inquiétude ! (enfin je pense )

samsam a écrit le 14/09/2009 à 11h57: Celà "marche" mais si tu savais "pourquoi" et "comment", tu en pleurerais assurément de tristesse...

Cela marche, d'autant que le cheval dont je vous donnerais l'exemple est une poulinière qui a peur de l'homme. C'est donc pour cette raison qu'elle ne se laisse pas approché.

Donc oui, surement que la raison de son comportement est triste. Après, moi ce que je vois, c'est que je met 5 minutes à la récupérer alors que la nana de l'écurie n'y arrive pas du tout.
Et pourtant, je n'ai jamais courru derrière la jument, c'est elle qui se fait son cinéma toute seule.
Et je la laisse retourner vers ses copains !

C'est pour ça que j'aurais dû écrire un roman car on interprète mal les propos ensuite.
Samsam, je déteste le Join up tu sais ...

samsam a écrit le 14/09/2009 à 11h58: Vrai et faux : le coin est symptomatique d'un besoin de fuite et d'un besoin d'enveloppement (besoin de sécurité). Comme souvent ce n'est pas l'effet qu'il faut regarder mais la cause de l'action (pourquoi un cheval se met dans un coin...).

Oui, nous sommes d'accord. Moi, je parlais du cheval qui a vécu sans intéraction avec l'homme. Car celui qui aime se mettre dans un coin, c'est à cause de l'action de l'homme.
Ca me fait penser, tu sais, a un cheval de club qui avait pris cette facheuse tendance à ce coller dans un coin de la carrière car il savait que le cavalier ne pouvait avoir plus aucune action sur lui.
Ou même le cheval qui entre dans un van tout seul...

Tiens, juste le boxe est un excellent exemple Un cheval vivant tout le temps dehors sera très très inquiet si l'homme le met dans un boxe. Normal, c'est sombre et étroit et le cheval est clostrophobe.
Et pourtant, les chevaux s'y habituent très vite car ça devient vite un confort pour eux. Nourriture, paille, chaleur l'hivers...
C'est pareil pour le coin.

saberhagen a écrit le 14/09/2009 à 13h17: Samsam a raison sur ce point. Isoler un cheval de ses congénères, c'est le mettre dans un état de stress. Pour ma part, ma méthode consiste à approcher le cheval sereinement, d'un pas normal (pas précipité pour ne pas provoquer le stress, mais pas trop lent non plus pour attiser la méfiance) et sans cacher le licol (ça, c'est la dernière chose à faire). En somme, on l'approche sans a priori (et c'est très dur quand il a déjà fui auparavant). Si le cheval lève la tête vers nous dans une attitude de curiosité, alors on le félicite de la voix, en prenant un ton grave et rassurant. Dès qu'il fait mine de s'éloigner de nous, là par contre, on le chasse (quitte à chasser les autres chevaux avec lui, on s'en fiche) d'un geste ample et ferme. Même s'il ne fuit que de quelques pas, cela suffit. Le but n'est pas de "chasser bêtement" pour qu'il galope dans l'affolement. Le but est de renforcer ses réactions positives envers nous. En somme, dès que le cheval dressera l'oreille vers nous, il sera félicité par la voix, et on peut même marquer une pause et ne plus avancer l'espace de quelques secondes, toujours en le récompensant de la voix. On peut aussi conjuguer cette méthode à celle de s'accroupir au bout d'un moment pour laisser le cheval venir de lui-même, une fois qu'il a compris que faire sa mauvaise tête ne sera pas à son avantage. Et bien mieux que par l'isolement, il comprendra qu'être accueillant envers nous, c'est signe de douceur. Il aura peut-être été chassé deux ou trois fois parce qu'il se montrait réticent, mais on aura surtout favorisé ses réactions positives pour nous, et le cheval n'éprouvera aucune forme de stress. Cette méthode devra peut-être être répétées plusieurs fois quand on va le chercher, pour qu'il nous assimile pleinement comme point de repère.

Ouai ok, c'est ce que je dis en gros M'enfin Et encore, ce que tui dis, c'est dans le meilleur des cas. Car un cheval qui refuse de s'approcher, très clairement, il se fiche que tu lui parles à 2 kilomètres. Il sait déjà qu'elle est ton intention. Donc, il va partir direct. Et toi, tu fais quoi à ce moment là
Et même en te baissant, il va te falloir attendre bien plus d'une heure...

Par contre, un truc super dangereux, c'est chasser tous les chevaux en même temps.
Et autant dire que quelqu'un qui fait ça dans le pré où est mon cheval, je vais pas aimé du tout.
Car, faire fuir tout un troupeau, c'est de gros risque de grosse blessure pour les chevaux.

blingbling a écrit le 14/09/2009 à 17h54: Cela marche, d'autant que le cheval dont je vous donnerais l'exemple est une poulinière qui a peur de l'homme. C'est donc pour cette raison qu'elle ne se laisse pas approché. .

???