vero13 a écrit le 01/10/2009 à 16h03: |
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s'il garde un comportement d'entier c'est parce qu'il est pas bien castré il reste une partie de l'épididiye (voir un véto si qq chose à faire)
les chevaux sont comme les petits enfants ils repèrent le "docteur" même sans blouse
et ça c'est tout de même incroyable
avant hier le véto est venu faire des vaccins dés que le poney l'a vu il a manifesté de la peur
et hier j'ai vermifugé mes dadous : ma jument a tout de suite eu un comportement différent quand je suis rentrée dans le box avec la pipette malgré sa grande taille elle se faisait toute petite le long du mur et même en lui donnant une carotte elle était méfiante
et idem pour mon poney
autre point ma jument quand elle voit la boite ouverte de la tondeuse elle a déjà peur
ça ne t'aide pas je sais, mais c'est juste pour te dire que nos chevaux sont trés trés sensibles et qu'ils réagissent à des choses que nous ne percevons pas du tout
ton cheval exprime un mal être selon ce que mr Barrey nous a expliqué
citation :
Le mot "bonheur" peut paraître subjectif mais il correspond à une réalité éthologique
bien précise.
Comme tout organisme, animal ou humain, le cheval possède dans son système
nerveux un répertoire de fonctions biologiques qui lui permettent de vivre. Ce sont les
fonctions de récupération, de subsistance, de relation et de sauvegarde. Dans cet ordre là,
elles mettent en oeuvre des tensions nerveuses croissantes, génératrices de stress. Chaque
fonction est programmée pour s'exprimer selon un certain "volume" qui correspond au
besoin quotidien normal de l'espèce, dans l'environnement qui a façonné ses programmes
génétiques (c'est-à-dire la steppe). Par exemple, pour ingérer les quelques soixante kilos
d'herbe qui constituent son repas, il doit donner pendant douze à quinze heures par jour
environ dix mille coups de mâchoires. Ce nombre est fixe pour un cheval donné. Si il peut
les utiliser en mangeant un aliment très dilué comme l'herbe, sa tension nerveuse s'abaisse
progressivement en même temps que s'évacue l'énergie nerveuse stockée pour remplir
cette fonction: on peut dire qu'il est heureux. Mais si il ne peut les utiliser, parce que son
alimentation concentrée en granulés est avalée avec deux ou trois mille coups de mâchoire,
il tentera d'abord de les dériver vers un autre objet, il rongera la porte du box, se grattera et
finalement développera des maladies visibles comme le "tic aérophagique" ou moins visibles
comme une tendance aux coliques ou une baisse des défenses immunitaires.
Il en sera de même pour les quatre fonctions dont nous avons parlé et qui permettent
au cheval de vivre sa vie de cheval, dans laquelle l'homme n'était pas génétiquement
prévu...
Résumons donc: si le cheval trouve facilement à évacuer l'énergie nerveuse de ses
programmes génétiques de comportement (nourriture avec ses coups de mâchoire,
locomotion avec ses quatre à dix kilomètres par jour, etc...), il reviendra constamment à un
niveau de tension très bas que l'on nomme le "Champ Détendu" et on pourra dire qu'il est
"heureux".
Si son environnement est tellement artificiel et inadapté qu'il ne peut évacuer son
énergie nerveuse pour les différentes fonctions, il montera en tension au-delà du niveau de
sauvegarde, jusqu'à un niveau de stress très élevé par blocage de ses fonctions (l'inhibition
de l'action cohérente" ). Des troubles visibles ou non visibles se développeront, d'abord
réversibles puis irréversibles, et on pourra dire sans conteste que ce cheval est "malheureux".
Le cheval qui vit en box, qui se sent en sécurité, qui a des contacts sociaux avec
d'autres chevaux(flairage, grattage réciproque, etc...), qui fait ses quatre à dix kilomètres par
jour, qui a une alimentation nécessitant suffisamment de temps pour être ingérée, qui peut
se coucher sur une litière et rêver, ce cheval là peut parfaitement être "heureux" puisque
chacune de ses activités mettra en route ses "circuits nerveux de la récompense" qui sont les
moteurs de l'état "heureux".
Certes, la liberté dans la nature est mieux adaptée à ses programmes mais il sera
mieux en box avec des congénères que seul dans un pré. Toutefois, en box, méfions-nous
de tellement satisfaire ses besoins qu'il en perde le goût de vivre et devienne
neurasthénique! Il a besoin aussi de faire quelques efforts! Cela aussi est prévu dans un
programme : »le comportement d’appétence ».
Un dernier point qu'il est intéressant de souligner: la mode des maîtres en tous
genres et de leurs méthodes miracles ne va pas toujours dans le sens du " bonheur" du
cheval. Les manipulations trop précoces du poulain dont l'attachement à la mère n'est pas
complet (quinze jours à trois semaines) produira nécessairement des troubles caractériels, et
les méthodes "douces" de débourrage accéléré, ne faisant pas appel à l'apprentissage par
"habituation", fonctionnent en faisant "monter" le cheval en inhibition de l'action, ce qui est le
degré ultime de la violence psychologique, d'autant plus dangereuse qu'elle n'est pas
visible.
Mais, cela dit, si le cheval et l'homme n'avaient pas fait alliance, il n'y aurait
probablement plus de chevaux sur terre...