bon ca y est!! Namoureux à pondu le résumé... un résumé de..3 pages!!!!!! je vous promet de lui expliquer bientôt ce qu'on entends par résumé en temps normal
Quoiqu'il en soit, je vous le livre tel quel.. soyez courageuses!!
Mardi 17 juillet 2012. Le jour J. Mieux. Le Jour M. M de Madonna! In London!
Ticket concert et billet RyanAir en poche je me casse à Carcassonne. Le vol est à 10h30. Je suis à l'avance pour l'embarquement, ouf! Ca me laisse le temps pour mon passetemps favori: mater les garçons! Car ce n'est pas parce qu'on est repu qu'on a pas droit de regarder le menu. Et il y avait de quoi regarder! Je joue des coudes pour avoir la place coté fenêtre (placement libre). J'y arrive. Chouette! Pas pour longtemps car le stewart (même pas mignon) viens me voir pour me dire qu'il y a une famille qui veut s'installer et que j'étais prié de me déplacer à coté de two ladies un peu plus loin. Je vous le donne en mille, place coté couloir. Shit! M'exécute pas vraiment enchanté. L'avion démarre, se met face à la piste.
Il s'élance, vite, vite, il accélère. Et on sent cette accélération dans le ventre, tellement puissante, ça fait toujours son impression. Et puis il y a cet instant où on ne touche plus le sol. Ca y est, on est en l'air!
On survole la France, tout est si petit vu d'en haut. Et on se sent aussi tout petits là haut. Et vulnérables... La Manche arrive, avec ses petit bateaux et leurs trainées dans l'eau. Je demande à la vieille coté fenêtre de filmer, elle n'a pas compris que ça filme déjà et qu'elle n'a rien à toucher... elle appuie sur le déclencheur et elle interrompt le film. Je lui explique 5 fois sans résultat (mon anglais rouillé?) et je renonce.
On arrive à Stansted. Pas compris que l'aéroport est à une heure de train de Londres. Ok, c'est parti. Je prend donc le Poudlard Express sur le quai 9 et 3/4 direction Liverpool Street. Ensuite métro vers Paddington. Je sors de la gare un plan à la main et une dame s'approche. Non, ce n'est pas une pute. May I help you? Ce sont gentils ces anglais... Elle m'explique, je comprend rien. Je fait un grand détour alors que l'hôtel est à 3 minutes du métro... Je me retrouve à un croisement, plan à la main. Un papi approche. Non, ce n'est pas un vendeur de shit. May I help you? Yes... Il explique, comprends rien. Follow me... Ils sont si serviables ces anglais!
Il m'accompagne et il m'explique que depuis 46 jours il pleut tous les jours. Je lui explique que je suis farmer et que dans le sud de la France on la soupire cette pluie... J'ai cru qu'il allait me mettre un pain dans la gueule. Nous voila devant l'hôtel. Il est déjà 14h30. Les grilles ouvrent à 16h30. Hyde Park n'est pas un stadium, on est tous débout et les premiers arrivés seront les plus proches de la scène, les plus proches d'Elle... Je vais manger un bout (pas boire car je prévois rester plusieurs heures dans la foule sans pouvoir me soulager...) et c'est 15h15. Je me dirige vers Hyde Park à 15 minutes à pied de l'hôtel. Je le traverse et à un moment le vent amène à mon oreille la douce écho d'une chanson de Madonna. Encore quelque pas et la scène se dresse devant moi, dépassant de plusieurs mètres les panneaux qui entourent le site du concert. Je fais le tour, ce n'est que 16 h mais il y a déjà une foule monstre devant les guichets. Ce n'est que 16 heures et 7 heures débout sans boire ni pipi m'attendent... Vais je tenir? Je prends place. 16h30 pétantes, les grilles ouvrent. On passe à la fouille. Je cache mon appareil photo dans la chaussure car c'est interdit, mais les vigiles cherchent surtout des bouteilles dans les sacs. Je me fais palper par le vigile... je lui confirme que je suis vraiment un bad boy et qu'il devrait me palper encore, mais ça ne marche pas, il préfère palper la blondasse juste derrière moi... Zut! Ces hétéros, ça devrait pas exister! Une fois passé, je cours vers la scène, devançant pas mal de monde. J'arrive juste derrière la pelouse or. Je suis quasiment à la grille, à moins de 100 mètres de la scène...
Le site se remplit. Impressionnant toute cette foule derrière moi... Un couple gay à ma gauche, ils ont l'air très amoureux. Devant moi un mec, la barbe d'une semaine, un t shirt soulevé au dessus de son nombril, des boucles aux oreilles d'un kilo chacune, les yeux maquillés comme une trainée, une casquette tenant une structure capillaire qui n'est pas sans rappeler Madonna dans Recherche Susan désespérément... Ce mec est une Icone. On est à Londres et ça cause italien.. ils sont partout ces ritals!
17h30. Martin Solveig nous casse les oreilles avec sa zique à la con. Une heure comme ça. Une horreur. Si j'avais eu un projectile je lui aurais balancé dans la tète. Mais le pire est à venir. Une heure et demie avec ces écervelés de LMFAO. Ceux là ont fait une chanson à succès. J'm sexy and I know it. Alors la maison disque leur a dit: Faites un album, ça se vendra. Alors ils ont fait un album... de merde! Un truc pareil ça merite la taule et les châtiments corporels! Et ils l'ont tout vomi devant nous ce soir. J'ai du me boucher les oreilles pour survivre. De plus, le dos commençais à me faire sérieusement mal. On en est à 5 heures debout quand même... Si j'avais eu la force je lui aurais balancé le mec en Susan dans la tête...
Ils enchainent les morceaux à la con et à chaque fois je me dis ça doit être le dernièr... mais non, il enchaine! à 20h15 il se casse enfin. Libération! Les technicien évacuent la scène de leurs conneries et commencent à mettre en place l'équipement de Madonna. Ca devient sérieux.
20h45. Les lumières s'allument, un chant grégorien pulvérise le silence. Les écrans commencent à s'agiter. Elle apparait enfin, en contre jour dans une cage à 15 mètres du sol. La cage descend et elle est désormais au niveau de la scène principale. L'intro de Girl Gone Wild résonne, elle sort de la cage, rejointe par ses danseurs; elle chante et elle danse... elle est là! Avec à peine deux heures de retard elle est là! La Star planétaire, l'icone est là en chair et os! A chaque fois (3ème concert) j'ai du mal à y croire! Cette fille qui a tout vécu qui a connu le succès qu'on sait, qui dure depuis 30 ans, elle est vraiment là, là au milieu de la scène (même le fait de le répéter ne m’aide pas à y croire davantage !), la Star inaccessible, venant presque d’un autre monde est là ; pour une fois ce n'est pas un dvd que nous regardons, elle n'est plus à New York, Los Angeles, sur un plateau télé ou dans un stade à l’étranger, à des milliers de km et à des mondes entiers loin de nous, pas dans un cd, un dvd, un mp3, une photo, un site internet, un disque dur d’ordinateur, filtré et relayé par un médium quelconque : non, cette fois ci elle est bel et bien là, à quelques mètres de nous tous et nous pouvons la voir évoluer sur scène avec nos propres yeux.
Les écrans son rivés sur elle. Quelle pétasse! Elle a un charisme incroyable, qui masque sa petite voix qui flanche (pour une fois elle a fait l'effort de chanter - mal, certes - et d'éviter l'excès de playback). Elle s'envoie souvent en l'air (la coquine!) portée par les bras musclés de ses danseurs... Mamie couche avec l'un d'eux, de 25 ans son cadet, certain Brahim, pas des plus moches! Car Mamie a la pèche, elle pète la forme. Elle enchaine les chansons, les tableaux et en plus elle vient vers le public, elle nous cause, elle rigole, elle se moque de la pluie que à un certains moment viens perturber le show. Elle nous fait quasiment tout le dernier album, son meilleur depuis 10 ans, et elle y ajoute les grands classiques, Open your heart, Like a prayer, Like a virgin, papa don't preach, vogue. Le fans en délire (moi compris), on danse, on chante à tue tète, c'est un grand bon délire...
Le show est grandiose, bien meilleur de celui de 2008.
Elle est là, je n'y crois toujours pas... Elle disparait par moment, La star se change, nous laissant avec des projections vidéo et avec ses danseurs... Ils sont tellement mignon et si peu vêtus et il y a tellement de pd dans l'assistance que bien peu de monde a du s'apercevoir qu'elle n'était pas sur scène...
Le show passe tellement vite... c'est déjà le moment de Like a prayer, une des meilleures chanson de Madonna de tous les temps et nous tous l'entonnons en chœur, elle n'a même pas besoin de chanter, nous sommes son play back. Encore une chanson et c'est la fin du concert.
WOW!
Ce fut un spectacle extrêmement sophistiqué, une magnifique illusion esthétique.
Et peu importe de ses intentions, de sa musique, du contenu du spectacle, si elle chante et danse bien ou mal, nous venons avant tout la voir à elle : tout ce que nous lui demandons c’est d’être là avec nous, de nous montrer le personnage, l’icône, l’idée, l’esthétique, cet insaisissable ensemble de choses charismatiques que nous aimons, d’exciter nos sens avec musique, lumière, voix, sensualité, de nous faire rêver.
Car il est bien là le plus grand spectacle, ce que nous étions venu chercher en quittant notre chez nous pour aller à sa rencontre. Pouvoir la voir, découvrir que derrière l’icône il y a bien la femme, qu’elle est humaine, comme nous, évidence qui nous apparaît presque comme une révélation.
Une foule tranquille sort d'Hyde Park. Je me retrouve à un croisement le plan à la main. Une fille approche. May I help you? Non, elle non plus ce n'est par une péripatéticienne. Je lui donne le nom de la rue de l'hôtel. Elle sort son IPad et m'explique. Ai rien pigé mais je remercie quand même, la tête rassurante du mec qui a (pas) compris. Mais ils sont si sympa ces anglais.
Un tour chez Burger King pour boire et manger et je retrouve mon hôtel. Dodo, réveil six heures, full breakfast avec ventrèche, saucisse grillée et œuf sur le plat, me voilà au métro. Ensuite le Poudlard Express, revoilà Stansted. Je suis à l'avance. Je mate. On embarque enfin. Putain le stewart! On a gagné au change! Cette fois ci je gagne une place coté fenêtre et je la garderai coute qui coute. Je fais des photos, plein de photos de la terre vue du ciel.
Sur Londres le ciel est gris et n'en déplaise au papi; ca ne fera donc que le 48ème rainy day.
On se pose à Carcassonne. 40 degrés. Ca change.
Reviens Madonna, à bientôt. And thank you