CR: tu as vu juste Momo, ça s'est très bien passé
J'arrive, un peu stressée, comme pour mon tout premier cours d'équitation, un peu moins tout de même, mais comme c'est nouveau pour moi, un peu de stress quand même.
En arrivant, je découvre plusieurs cavaliers assis à l'entrée des écuries, en train de fumer, papoter....aie c'est pas un truc que j'aime saluer un groupe de personne...
Finalement le temps que j'arrive (bien tranquillement lol) le groupe se disperse et je pars à la recherche de ma mono.
Nous allons longer la jument que j'ai monté ces 4 derniers cours, je suis contente car j'aimerais justement la voir autrement.
Un bon pansage, les plaies qu'elles avaient à cause des bestioles vont nettement mieux, je suis contente.
Je mets le filet toute seule et je m'en sors bien
La mono s'occupe de mettre le matériel adéquate pour le travail en longe, désolé je ne sais pas comment on dit dans ce cas là, elle ne m'a rien expliqué sur le matériel, on verra à la prochaine séance, pour l'instant elle ne veut pas m'embrouiller.
Direction le "petit manège" c'est comme ça que je l'appelle, je ne sais pas si il à un nom particulier, mais c'est là qu'on travaille les chevaux à la longe.
Elle me montre les différentes façon d'attacher la longe, et choisie la plus agréable pour la jument (je ne sais plus le nom, mais la longe passe derrière les oreilles).
Elle me montre comment tenir la longe d'une main et le reste de la longe plié en huit (pas facile à plier en 8, je m'entrainerais sur mon tuyau d'arrosage ) dans l'autre. Comment tenir la chambrière (et m'explique comment et quand m'en servir), sur le coup j'aurais aimé avoir 3 bras .
Elle me montre comment faire partir la jument, puis me passe la longe....
Alors c'est très impressionnant, faut trouver le coup avec les mains, bien suivre la jument visuellement (j'ai adoré) et ne pas avoir le tournis...
C'est très appréciable de voir la jument dans son ensemble et pas juste sa crinière et ses oreilles
La voir au pansage, ce n'est pas pareil. Là j'ai pu la voir en mouvement et j'ai adoré, c'est une jument sublime
J'ai beaucoup aimé aussi ce travail avec la voix, la jument est vraiment à l'écoute, et c'est plaisant la relation qui se créé du coup.
La jument toujours au pas, la mono qui était au début derrière moi et qui est partie s'assoir de l'autre coté du "cercle" me demande de la passer au trot, avec une phrase et une intonation à respecter, j'aurais pas pensé que l’intonation avait un rôle , puis je dois la repasser au pas, avec une autre phrase et une autre intonation.
Alors là, timide s'abstenir , c'est très difficile quand on a pas confiance en soit de travailler cette intonation, je me serais cru au théâtre, ou en cours de chant au collège, que je détestais .
En fait pour bien comprendre, j'ai une voix assez forte et grave, (vous comprendrez mieux quand on se rencontrera peut être chez Ypke, si ma présence est la bienvenue) alors pour le passage au pas où il faut une voix douce est descendante j'ai mis du temps à trouver la bonne , c'est assez comique de s'entendre, heureusement la mono n'est pas moqueuse
Je suis contente j'ai pris sur moi pour cette timidité et j'y suis arrivé, après plusieurs essais.
Pour la première fois, j'ai vu un cheval, sous mes yeux au galop, et c'est juste magnifique à regarder
J'étais quand même bien concentré sur la longe, la chambrière au besoin, et il y en avait besoin, me faire bien entendre et respecter pour vraiment admirer la belle au galop, mais j'ai adoré le peu que j'ai vu.
A pied, j'ai vraiment pu me faire respecter, me faire entendre, pas la peur de tomber quand on est dessus, donc vraiment j'ai beaucoup apprécier. Je n'ai pas vu le temps passer, j'aurais bien continuer, mais la belle avait déjà bien bosser
On a vraiment travailler le simple, les transitions, le démarrage, l’arrêt, le changement de main. J'ai hâte d'en apprendre d'avantage
D'ailleurs mon prochain et dernier cours sera du travail en longe
J'ai quand même un peu peur de ne plus vouloir, par peur (que de peur dîtes donc ), remonter sur un cheval. Je suis vraiment fâchée avec le trot enlevé, où je me suis trop souvent fait peur. En même temps si j'ai peur de ne plus vouloir c'est que je veux toujours
Mais pour l'instant ce travail à pied me convient très bien. Je me suis sentie bien plus proche de la jument, d'ailleurs j'ai regretté ne pas avoir de friandise pour elle à la fin du cours, après la douche et la remise au box.
Voilà pour cette première, je suis partie le sourire jusqu'aux oreille. |
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