Oui. C'est un des 3 paramètres composant l'exposition:
- Vitesse, temps durant laquelle le capteur ou la pellicule sera exposé à la lumière. Plus la vitesse (de 30 sec à 1/8000è de seconde) est basse, plus il y a de lumière
- Ouverture, taille du «trou de lumière» qui illuminera le capteur ou la pellicule. Plus ce trou, exprimé par un facteur d'obscurcissement est grand (de f/1.2 à f/27, plus le nombre est élevé, plus le trou est petit) est grand, plus il y a de lumière qui entre
- Sensibilité, capacité du capteur ou de la pellicule à réagir à la lumière. Plus cette valeur (une norme, ASA ou ISO, de 80 à … beaucoup trop) est élevée, plus le support est sensible, donc, accrochera de la lumière.
Chacun de ces paramètres a un prix à payer:
- la vitesse va également changer la perception du mouvement. Le sujet sera soit flou par son mouvement, soit figé.
- l'ouverture va également faire varier la profondeur de champ (en abrégé: PdC), qui est la zone de netteté. Plus on ferme, plus c'est net
- l'augmentation de la sensibilité va, surtout dans le numérique, dégrader la netteté, la qualité globale de la photo
Il y a une autre conséquence à propos de l'ouverture maximum d'un objectif (c'est une caractéristique essentielle, toujours inscrite, avec la longueur focale): c'est pour le portefeuille

Plus c'est lumineux, plus c'est cher, j'ai constaté une règle empirique: un gain d'un cran de lumière («diaphragme») (les «crans» classiques sont 1.4 2.8 4 5.6 6.5 8 11 16 …) fait doubler de poids et le prix du caillou!