Je pense qu'il ne faut pas généraliser trop vite.
Je suis une cavalière 100% club, mes parents n'ayant jamais pu m'offrir un cheval et n'ayant jamais eu moi-même assez d'argent pour le faire.
Pourtant j'ai monté très longtemps dans un excellent poney-club, un peu "old-school", où l'extérieur était quelque-chose de très important pour la formation du cavalier (et pour moi, un cavalier accompli doit pouvoir maîtriser sa monture dehors ausi bien que dans une carrière). Donc, en alternance avec des cours "classiques" :
- beaucoup de ballades.
- le club proposait des rando chaque été.
- un exercice appelé "les petits chemins" où le mono fixait un parcours (avec changement de direction, transitions imposées à un point précis, passage de fossés, d'obstacles...) dans les bois qu'il fallait excuter.
- un autre exo : les "montés-descentes".
- la partie la plus fun c'était un "challenge" monté chaque année, où l'on exécutait un jeu de piste dans les bois : il fallait lire des éngigmes pour se guider et trouver des indices (des figures à relever), le tout étant chronométré. Donc on devait lire une feuille, tout en avançant, s'arrêter et garder sa monture immobile le temps de dessiner les indices trouvés (tous ça sur des chevaux habitués à vivre en troupeau, donc "paniqué" lorsqu'ils se retrouvaient isolés) ! C'était du sport !
Donc des cavaliers de club formés à l'extérieur, ça existe ! Et tout ça bien avant le développement du TREC
Par contre, prôner la monte en licol, je ne cautionne pas du tout. Ça peut-être extremment dangereux. Il faut arrêter d'idéaliser la relation homme-cheval à ce point et avoir conscience que si le cheval vous embarque (par peur, entre-autre), vous ne parviendrait jamais à le maîtriser avec votre licol, mais avec un mors, vous avez un petite chance... qui peut vous sauver la vie (et la sienne dans certaines circonstances).