|  | Saber tu n'as pas tout à fait tort mais y'a quand même un juste milieu à trouver entre faire un pansage d'1h comme un malade et ne pas s'en occuper du tout (et passer à côté de certains bobos).
Le tout c'est d'aller à l'essentiel je crois, ne pas simplement brosser pour se dédouaner comme tu l'expliques (et souvent ce ne sont d'ailleurs pas les pansages les plus efficaces) mais ne pas non plus rentrer le cheval sans bien même se préoccuper de faire un tour du proprio pour voir si tout est en ordre. |
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Voilà, on se comprend ^^ Et moi aussi, je l'ai dit, j'ai fait des pansages de plus d'une heure parfois. Maintenant, je vais à l'essentiel
Centaure, les cavaliers professionnels sont... des cavaliers. Pas des comportementalistes =) Et si leurs chevaux sont des exemples de force, de beauté et d'allure, ils développent en revanche de lourdes pathologies de comportement car ils ne sont pas traités en chevaux mais en "athlète" (normal, ces chevaux-là valent des milliers voire des millions d'euros, ce n'est pas pour faire "mumuse dans la pampa en licol étho", si je puis me permettre).
Donc leurs chevaux sont "imprégnés" d'un humain.
Un cheval normal, et a fortiori un cheval de club, reste quand même bien plus "cheval" dans sa tête qu'un cheval de propriétaire (encore plus dans le cas d'un professionnel qui s'entraîne régulièrement avec lui). Le cheval de club est routiné et ne s'imprègne pas d'un humain, puisqu'il en voit des milliers au cours de sa vie (pas le temps pour s'imprégner et perdre son instinct "cheval").
Un cheval n'a besoin que de la présence de "chevaux" pour sa "psychologie" (pour reprendre tes termes). Mais le professionnel a besoin d'un cheval "imprégné" pour monter au plus haut. Se cacher derrière le mot "psychologie", c'est assez hypocrite, ou alors c'est un gros manque de connaissance de son "outil de travail".