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Foin ou préfané?
Posté le 30/11/2011 à 02h11
S'il y a des fautes c'est mon OCR qui est un peu vieux. Programme de reconnaissance de caractères : OCR.
Si vous en avez 1 compatible Epson et qu'il soit récent (1 ou 2 ans) je suis preneur.
Merci
CONCLUSION
Les ensilages de très bonne qualité nutritionnelle et hygiénique peuvent être utilisés pour l’alimentation des chevaux pendant la période d’élevage (juments, jeunes chevaux, chevaux àl’engrais) si les conditions de récolte, conservation et d’utilisation sont scrupuleusement bien respectées. La teneur en MS, et les qualités de conservation sont en effet des éléments déterminants de l’ingestibilité des ensilages. La récolte à un stade végétatif optimum détermine la valeur nutritive des ensilages récoltés. Un compromis doit être trouvé avec le stade végétatif permettant de récolter une forte quantité de MS par Ha.
Les ensilages d’herbe sont bien adaptés pour alimenter des chevaux ayant des besoins nutritionnels modérés. ils doivent être au minimum ressuyés pour atteindre au moins 25 % de MS. On préférera les ensilages préfanés et conditionnés soit sous forme de balles rondes enrubannées (BRE récoltées à 45-50 7o MS) pour alimenter les chevaux conduits en lots, ou soit sous forme de gros sacs («Big Bales» en anglais, récoltés à 30-35 % MS) mieux adaptés à une distribution individualisée ; dans les deux cas pour être consommés dans la journée et ainsi éviter les problèmes de conservation.
Ces 2 formes d’ensilage d’herbe connaissent un développement important en Europe du Nord (Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas) et elles commencent à apparaître en France, notamment dans des élevages réputés. (exemple Elevage de la Cense en Normandie si on se réfere à l’article de P. Dubos in l’Eperon n0 24 avril 2002).
Les ensilages de maïs plante entière récoltés à un minimum de 30 % MS sont intéressants pour alimenter les chevaux à besoins nutritionnels élevés juments en début de lactation (1€t~2e mois), jeunes chevaux de un an pour lesquels une croissance optimale, voire maximale est recherchée. L’ensilage de maïs requiert l’usage de silos couloirs bien réalisés et surtout une vitesse d’avancement journalier du front d’attaque du silo suffisamment rapide pour maîtriser les conditions de conservation, en particulier pendant les périodes chaudes, ou des reprises de fermentations ne sont pas à exclure.
La présence d’urée dans les ensilages de maïs n’est p as un inconvénient malgré que le cheval utilise moins bien l’urée que les ruminants. En revanche il est moins sensible que les ruminants àl’intoxication par l’urée qui n’apparaît chez le cheval qu’à des doses voisines de 2g/kg de poids vif.
L’utilisation d’agents d’ensilage (conservateurs) pour garantir la réussite de la réalisation des ensilages n’a pas été étudiée chez le cheval contrairement aux ruminants chez qui l’interèt des conservateurs homologués tels que l’acide formique et les conservateurs biologiques a pu être mis en évidence (Andrieu et Demarquilly 1998).
Les performances zootechniques attendues peuvent être atteintes si les rations à base d’ensilage sont correctement complémentées avec un aliments concentré approprié,et si elles ont été calculées selon les bases scientifiques et les modalités pratiques établies par INRA 1990 et publiées dans l’ouvrage «Alimentation des Chevaux ».