Salut les dames !
Tout a commencé nickel : 6h30, Mendy monte dans le camion sans se poser de questions, on part, route nickel, on arrive: plein de place à côté du manège (a côté du départ cross club 2 et pas loin du CSO et du cross club3).
Contents, on sort le cheval, on se fait un café, le jour se lève... Tout bien. Et puis, la monitrice arrive avec son camion et ses cavalières. Et là, ça commence.
Elle oublie de dire sur quelles carrières sont les différentes concurrentes (4 carrières de dressage, quand même), elle s'occupe de ses deux filles et de ses cavalières club2... Et nous, on se démerde. Pas de souci, j'avais édité les horaires, pistes, etc. J'accompagne Bérénice à la détente. Sa monitrice n'étant pas là, elle détend, on débriefe sur les informations données par le coach Freddy le vendredi précédent. Tout bien. Et là, la mono arrive et démolit ma béré : "Ton cheval à la tête en l'air, il devrait être en gogue" (On le sait, on le travaille mais on ne veut pas présenter un cheval artificiellement placé) , "baisse tes mains" (Bah non, on le travaille en ce moment sur épaule - contre épaule avec une position haute pour le faire se placer!). Bref, Bérénice contrariée, Mendy rajoute deux coups de cul pour faire bonne mesure. Entrée dans le carré, un p'tit mouvement de peur du cheval qui voit la ficelle blanche en travers de la porte au sol (Pourquoi ont-ils tendu une ficelle au sol de la porte d'entrée d'un carré de dressage ???), puis le reste fluide, placé, le Mendy joli dans ses allures, vivant... Un seul bémol un départ au galop à faux repassé au trot et repris au galop à juste en deux foulées... bref, pas si mal que ça pour une première sortie sur un cheval pas encore prêt.Et Bérénice se fait pourrir à la sortie, fond en larmes. Bref, je raccompagne ma puce en pleurs sur son cheval, en lui disant que non, sa reprise n'était pas nulle, et qu'il ne fallait pas écouter sa monitrice qui lui disait exactement le contraire de ce que nous enseigne le coach...). Bref, quinze minutes de larmes, on desselle, on panse Mendy, on va voir les autres cavalières, on regarde le film avec une copine monitrice qui nous confirme que la reprise est bien faite, le cheval haut sur la main (mais on le savait déjà ...) donc, pas de quoi rougir. Moral regonflé, il est près de 13h00, onn prépare Mendy pour le CSO. Entre temps, les autres cavalières sont parties sans nous dire où, donc on fait comme le matin, on se démerde. J'accompagne Bérénice à la détente du CSO (12h45 pour un passage à 13H38). On arrive, les autres oies (les cavalières...) sont là depuis un moment semble-t-il. Mais pas de monitrice. On attend, on attend... Dans le froid (5 degrés), Béré gelée sur Mendy, je lui passe mon anorak. 13H30 : Je commence à râler sérieusement et là j'apprends que la monitrice est en train de manger avec ses filles après leur passage en cross, et qu'elle aurait dit quelque-chose du genre "Béré n'a qu'a attendre..." Donc, moi fou de rage, mais j'évite de trop l'ouvrir, je n'assassine pas l'oie qui me dit qu'on devrait faire marcher Mendy (ce que l'on fait depuis près de trois quart d'heure!!!). Enfin, arrive la tanche (la monitrice) et commence la détente. Mendy en a marre, Béré est gelée et démotivée... Deux refus, malgré un joli galop bien placé, puis un troisième avec accélération et chute. Bérénice à mal au dos et décide de laisser tomber (un peu aussi sous la pression de ma doudou qui envoie pêter la monitrice qui lui dit a trois reprises qu'il faut aller voir le médecin. Elle finit par lui dire que "ça va, on a compris!".
Bilan : Bérénice ne veut plus monter dans ce club, et cherche déjà une solution en association (On pourra coacher nous même), et des concours de dressage du côté d'anglet, Bayonne, Biarritz...
Et Mendy va bien, mais je pense qu'il faut encore travailler avant d'envisager de le remettre sur un complet. Je pencherai plutôt pour du Dressage (sous ma selle, peut-être) et du saut un peu plus tard.
C'est dommage, parce qu'on avait bien démarré la journée.
 
Edit : Je répondais à Zé...