Merci pour vos réponses, qui confirment ce que je pensais déjà et ne me permettent pas vraiment de trancher : chaque méthode a du bon et du moins bon !
La mère est en très bon état, même si elle est nettement moins enrobée que l'année dernière, et le poulain aussi donc pas de nécessité absolue de les séparer.J'avoue que je penche naturellement vers un sevrage par la mère, par conviction et de par mes structures. Je n'ai pas beaucoup de chevaux à gérer, pas d'impératif de vente... Ma seule véritable inquiétude, c'est le caca nerveux plus tard, du poulain qui n'a jamais connu de séparation. mais comme l'a souligné Madeline, elle n'a pas de problème particulier et Tili est plutôt indépendant. Il pourrait tout aussi bien fortement s'attacher à un autre cheval, compagnon de sevrage et j'aurais alors la même problématique... Bah j'ai encore un bon moi pour y réfléchir..
Anne, j'espère que tu n'as pas cru que j'émettais une critique envers vous

Ce que tu as vécu, je le vis aussi dans mon métier et je te comprends parfaitement. L'enseignement, quelqu'il soit, n'est pas un métier anodin; on ne transmet pas que des savoirs mais aussi des valeurs, sa passion. Il y a une très forte implication personnelle. Enfin c'est ainsi que je le conçois...Et parcequ'on est passionné et que l'on aime, on est d'autant plus blessé quand ces valeurs sont piétinées...
Je ne te jette pas la pierre d'avoir renoncé. Moi même je me suis désengagée. Mais quelque part ça me tarabuste car les passionnés fatigués sont de moins en moins remplacés par d'autres passionnés plus jeunes et la médiocrité gagne

Ici comme ailleurs. Et quand on aime son métier, équitation ou école, ça fait mal et cela n'aidera pas nos jeunes, cavaliers ou écoliers, à être meilleurs !
Bon, j'ai plombé le PGE
Allez les aminches, à la prochaine !!