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Les plus belles phrases du monde equestre.
Posté le 03/06/2015 à 14h15
C'était un exercice de français. Il fallait décrire sa passion. J'ai fait plus que ça. J'ai vécu ma passion dans ces quelques lignes. Mais j'ai aussi passé mon coup de gueule qui, j'espère, à fonctionné lorsque j'ai lut mon texte devant ma classe.
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Ma passion
Ma passion est aussi un sport que j'ai connu grâce à mes parents. Tout deux ont des bases équestres et mon père est sorti en concours de saut d'obstacles, comme moi maintenant. Il m'a donc fait monter à poney dès que j'ai pu et j'ai immédiatement accroché. Depuis l'âge de cinq ans, je suis cavalière.
Beaucoup affirment que ce n'est pas un sport, que le cheval fait tout le travail. Cela me fait sourire car ces gens là ne sont, pour la grande majorité, jamais monté à cheval, ou tout au plus pour une petite balade au pas. Ils n'ont aucune idée du travail qu'il y a à fournir avec ces grands animaux de quelques centaines de kilos. Je peux aussi les mettre sur un cheval et les laisser se débrouiller. On peut mettre un idiot sur un cheval et lui dire de lâcher les rênes, il le fera. Néanmoins, on aura beau lui demander de le diriger et de faire tout ce qu'un cavalier dois faire, il ne saura pas ! C'est une preuve que le cheval ne fait pas tout. De plus, notre fédération, nos jeux olympiques et autres grands championnats prouvent bien que c'est un sport à par entière, qui mérite de porter son nom.
Mais en réalité, lorsque l'on y réfléchit, c'est beaucoup plus qu'un sport. Cela ne se résume pas à « poser ses fesses sur le cheval et le laisser faire » comme disent certains. Non, c'est un investissement à plein temps, une passion dévoreuse de temps mais distributrice de bonne humeur et de partage. Même si le cavalier est en duo avec son cheval, les cavaliers sont toujours là pour s'entraider, s'épauler, partager. Le travail auprès de ces animaux exceptionnel est long et fatiguant, mais la joie est toujours là car nous partageons des moments inoubliables ! Ce retrouver seul avec ces animaux sensibles est un vrai réconfort. Le cheval est une véritable « éponge à émotions » et avec eux, nos soucis s'envolent. C'est magique ! Les chevaux ne demandent pas grand-chose : un abri, quelques soins, un peut d'amour, et il te donnent, en échange, tout ce qu'il ont. Ils nous offrent leur confiance pour que l'on puisse les chevaucher, c'est vraiment incroyable ! Être avec eux, galoper sur de grandes étendues, construire un lien avec notre compagnon… Ce sont des sentiments que seul les cavalier peuvent comprendre, et mettre des mots dessus est impossible. C'est ce qui fait d'un cavalier un cavalier heureux. Un sentiment simple, pur et partagé dans notre grande communauté.
Mais tout n'est pas toujours rose ! Devant un groupe de cavalier assidu, j'ai posé cette question : « Qui parmi vous n'a jamais chuté ? » Autour de moi, aucune main ne se lève. Nous avons tous eu notre lot de ''bobo'', bleu, bosses, entorses, même parfois fractures ! Nous avons tous eux nos hauts et nos bas, nos grosses frayeurs et nos moments de doutes, mais également la douleur lors du départ d'un cheval ou devant les blessures d'un de ces animaux fragiles. La douleur d'un échec, la perte d'un compagnon ou même la peur d'une chute font parti de notre quotidien difficile avec les chevaux. Mais un dicton circule entre cavaliers : toujours remonter après une chute ! L'équitation forge le mental et nous apprend à passer nos peurs et nos échecs, pour toujours se surpasser. Il faut tomber pour progresser. Nous nous relevons, retombons, désespérons, mais jamais, au grand jamais nous ne baissons les bras ! Mais chaque fois, nous nous relevons, toujours plus fort pour continuer notre route.
Nous sommes fier de ce que nous sommes.
Nous sommes des Cavaliers.