Mes parents me prennent pour un fantome...

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Camomile-o-galo

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Mes parents me prennent pour un fantome...
Posté le 04/03/2011 à 10h56

Bonjour

Voila, depuis déjà longtemps, je trouve que mes parents me considèrent plus comme un fantome ou une boniche que comme une fille. 1) ils sont toujours en train de travailler, ils partent à 7h le matin et rentrent à 21H le soir, même le samedi et quand ils sont à la maison, ils travaillent sur leurs ordis. Donc, c'est moi qui préparent les repas, qui nourrit les animaux, qui fait la vaisselle...etc. Quand on mange, il ne font que de parler de medecine et d'argent, tout le temps et quand ils ne veulent pas que j'écoute leur conversation, ils m'envoient dans ma chambre. JAMAIS ils me demandent comment se passe ma journée, si mon cheval va bien.
Quand j'ai un concours, je leur dis et voilà la reponse de mon père : va prendre ce qu'il te faut dans mon porte feuille et laisse moi travailler ! j'ai envie de leur dire : Pardon, mais peut etre que tu t'es aperçu que tu avais une fille, qu'elle existe et que dimanche, elle fait un concours et qu'elle aimerait bien que tu viennes la voir au moins une fois ! et oui, car mes parents ne m'ont jamais vu monter, et cela fait 8 ans que je monte !!! quand j'étais petite, c'était ma nounou qui me regardait monter et qui m'emmenait chez moi ou mes grands parents ! Quand je veux aller au cheval, je suis obligée d'y aller en vélo ou à pied car soit ils travaillent soit ils ne veulent pas ! Il n'ont vu que deux fois mon cheval alors qu'ils savent que c'est mafierté et ma vie !
je prends un exemple : comme certains le savent, mon cheval a des problèmes de dos. d'après mon véto, il n'y a rien à faire, le seul moyen de reparer son dos serait l'opération mais c'est à risque et très, très cher ! J'ai alors décider de lui offrir un maximum de confort : je vais changer de club (mes parents ne l'ont même pas visité, ils ont juste signé !), des soins d'osthéopathie reguliers pour limiter la douleur et je lui ai acheter une selle sur mesure qui conviendrait parfaitement à son dos. La selle d'occasion coutent 1200e (c'est un prestige donc arçon modulable à volonté). je leur ai demander si ils pouvaient m'avancer sachant que j'avais déja la moitié de la somme. ils ont dit non, que mon cheval n'en avait pas besoin, que ça coutait trop chers... (c'est sur que s'acheter un ipad c'est très très important alors que mon cheval a des problèmes). ma grand-mère m'a payée la selle, donc c'est réglé mais ça me fait mal au coeur que mes parents m'aient refuser ça alors que c'était très important pour moi !
le seul moment ou j'existe, c'est quand il faut vider le lave vaisselle, les aider à repeindre leurs bureaux par exemple
Quand ils ont des colis à aller chercher, ils les mettent à mon nom, donc c'est à moi d'aller les chercher
Quand ils ont besoin d'argent, ils prennent sur mon compte en banque, sans me demander
Si je ne ramène pas une moyenne de minimum 16,5/20 au collège, c'est la fin du monde, jamais je ne pourrais faire de grandes études supérieures style HEC pour finir dans un bureau et gagner 10000e/mois !
je ne me confie jamais a eux, du moins, je le fais, mais ils ne m'écoutent pas. ma confidente, c'est grand mère, je lui dis tout, elle me dit tout, je passe presque toutes les nuits chez elle en vacances, elle me connait mieux que quiconque. il en va de même avec mes freres et soeurs mais ils habitent loin donc je les vois moins souvent.
Je n'apprécie pas cette situation. OK, j'ai un bonne autonomie, un cheval, de bons resultats mais j'aimerai tellement qu'ils fassent attention à moi un peu plus. j'aimerai que comme les filles de mon age, ils m'appellent "mon poussin", "ma chérie", et pas comme les profs qui m'appellent "camille !", "ARTAUD !"
j'ai essayé de les inviter au restaurants, mais ils n'ont fait que de parler de médecines, d'argent, de politiques....mais rien qui me concerne. Je leur ai fait des supers repas pour leurs anniversaires avec l'aide de ma grand mère, mais pas un seul "merci"
auriez vous des conseils pour m'aider à me rapprocher d'eux ? histoire que je ne termine pas brouillée avec eux jusqu'a ma mort !

merci et désolé pour le paté !

Dagobertle

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Mes parents me prennent pour un fantome...
Posté le 05/03/2011 à 11h07


camomile-o-galo a écrit le 04/03/2011 à 22h46:
heu dago, jamais je n'ai pensé une seconde à me tuer, c'est absurde, je veux que cette situation disparaisseet même si ça ne s'arrange pas, j'ai ma grand-mère, mon cheval, mes amis sur qui je peux compter Même une tentative de fugue, je n'y penserais même pas. je suis d'accord que leur déclencher un choc serait une bonne idée mais au point de leur déclencher un arret cardiaque...











A ba je suis rasuré!!!

Zenliberty

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Mes parents me prennent pour un fantome...
Posté le 05/03/2011 à 22h35

Zizouille, j'ai bien lu ton dernier commentaire, qui porte vraiment à réflexion. J'avoue que c'est surtout le fait de dire que "tel parent ne mérite pas son enfant" qui m'a fait bondir, mais je suis parfaitement consciente qu'il n'y a pas que le matériel non plus...


camomile-o-galo a écrit le 04/03/2011 à 22h30:
il y a du vrai dans ce que tu dis je le conçois parfaitement, je ne suis pas à plaindre mais comme moi (si j'ai bien compris), le manque d'amour de la part de tes parents se fait ressentir dans tes décisions et dans ton caractère, tout comme moi.

Adolescente, pour diverses raisons, je suis tombée en dépression, jusqu'à en faire une tentative de suicide... Alors oui, maintenant que j'ai bientôt 27 ans, j'estime avoir des "séquelles" : je n'ai aucune confiance en moi, je me dévalorise en permanence. J'ai eu de grosses déceptions amicales, j'évite aujourd'hui de trop m'attacher aux gens, alors que paradoxalement, mon manque de confiance en moi me pousse à vouloir être aimée et appréciée de tous. Tout ça combiné à mon expérience d'enfant de parents divorcés font que je ne veux pas d'enfant, je ne me vois pas mère.

En effet, ça laisse des traces de ne pas s'entendre dire je t'aime, de ne pas avoir vraiment de câlins, de s'entendre dire "pourquoi tu ramènes un 14/20 au lieu d'un 18/20 ?"... Et pourtant, à côté de ça, je vivais dans une grande maison (chaque enfant avait sa chambre personnelle de dimension confortable), j'ai pratiqué divers sports, je partais en colonie de vacances, j'allais en centre aéré...

Donc oui, c'est pas facile. Je te dis que tu ne leur as pas parlé de tout ça, tu me réponds qu'ils ne t'écoutent pas. Impose-toi ! Je pense en effet qu'il faut vraiment "taper du poing sur la table" s'ils sont à ce point indifférents à ta présence : une lettre, ou bien carrément un rendez-vous avec l'assistante sociale ou l'infirmière de ton établissement scolaire qui pourra servir de médiateur. Pourquoi ne pas demander de l'aide à ta grand-mère ? Par pour qu'elle parle à ta place, mais pour qu'elle soit présente et t'aide à leur parler...
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