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Soulager l'arthrose, la minimiser...
Posté le 09/04/2011 à 00h40
Pour aider un cheval qui a de l'arthrose, on peut effectivement essayer d'en réduire la perception douloureuse en utilisant des antalgiques, comme la reine des prés qui contient beaucoup d'acide salicylique, (grâce à quoi, d'ailleurs, on a ensuite synthétisé l'aspirine). Des plantes avec une action anti-inflammatoire, comme la reine des prés, également, ainsi que l'harpagophytum, le cassis (ribes nigrum) seront intéressantes. Mais elles n'auront pas d'effet correcteur.
En revanche, la prêle , par sa teneur en silice peut avoir un effet reminéralisant, et contribuer à restaurer les parties lésées, selon la nature des lésions. Mais il faut être prudent, car la prêle présente une certaine toxicité pour les chevaux.
Enfin, et en dehors du risque pour le cheval, l'utilisation très répandue des racines d'harpagophytum fait courir un risque à cette plante, qui se trouve en danger de disparition, suite à des prélèvements massifs. Les essais de culture ne sont pas tout à fait probants, et les cueilleurs sauvages sont difficiles à encadrer .. alors, si vous souhaitez faire bénéficier votre cheval des bienfaits de l'harpagophytum tenez-en compte, et préférez une plante bien de chez nous, la scrofulaire noueuse, qui pousse à profusion au bord des ruisseaux, et qui a parmi ses très nombreuses propriétés, des potentiels tout à fait analogues à ceux de l'harpagopytum. Alors, pourquoi faire courir un risque à une plante exotique, quand il suffit, parfois, de se baisser pour ramasser ce qu'il faut devant sa porte. Sinon, la scrofulaire noueuse est également disponible en teinture mère en pharmacie.
Et, comme cela a été dit, très souvent la vie en plein air, et le mouvement sont salutaires. Mais je n'en tirerais pas, pour ma part, une règle absolue, car de nombreux sujets ont aussi leurs moments où le repos à l'intérieur est ce qui leur convient le mieux. Alors, observer et s'adapter , c'est la meilleure solution.
Maintenant, en dehors des méthodes palliatives, il y a aussi de réels moyens curatifs. Selon les cas, et la nature des lésions, il n'est pas forcément possible d'obtenir une rémission totale. Mais une régression partielle est tout à fait envisageable, déjà, par exemple par le recours à la pratique de l'homéopathie par quelqu'un de compétent.
Bon courage pour ta jument.