paulinee2 Pour la culpabilité, elle sera sûrement là. J'ai eu deux situations assez rudes, j'ai déménagé donc j'ai "laissé tomber" un premier cheval qui avait une vie de box h24. Je me suis sentie impuissante, mais je n'y pouvais rien, ça ne m'a pas empêchée de rencontrer un autre loulou à chouchouter. J'ai encore déménagé, lui ça a été encore autre chose, mais ensuite, j'ai repris contact avec d'autres, et pareil, je les ai chouchoutés... j'ai encore déménagé. Maintenant, je suis un peu plus posée là-dessus, parce que je n'ai pas le contrôle, je profite du temps que j'ai avec eux, des instants et de l'apprentissage qu'ils m'accordent.
J'ai aussi mon cheval, donc ça aide aussi. Mais j'arrive à garder une distance émotionnelle (même si c'est duuuuuur

) tout en me permettant de les chouchouter comme si c'était les miens.
Tout ça pour dire que c'est un vécu que tu auras sûrement à plusieurs reprises, c'est normal, mais on s'en remet, on rebondit, on passe à d'autres choses, mais ce n'est pas pour autant qu'on oublie. J'aurais toujours ce souvenir où mon bel arabe m'aura fait suffisamment confiance pour que je lui colle un bisou sur la tête, quand on est partis en balade tous les deux et qu'il était heureux comme tout, comment papi m'a accompagnée en dextre quand j'avais peur, mais aussi qu'il voulait pas que je sorte mon cheval du parc

Et tout ce que j'ai pu apprendre avec les poulains, allongée dans l'herbe, à les observer, ...
J'en ai plein, de belles histoires à raconter, de moments émouvants, et pourtant, je repars toujours sans eux. J'ai pleuré et je pleurerai encore, mais j'ai moins d'appréhension, parce que je chérie ces moments que j'ai pu passer, que pour certains, j'ai pu leur offrir un peu de temps autre que leur enfer personnel.
Un jour tu auras ton propre compagnon

Les choses seront à la fois plus simples, mais aussi mille fois plus compliquées !