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Ben c'est pour ça que j'achète au max du bio, sans produits chimiques, avec que des produits naturels quand il s'agit de mon corps . J'applique de plus en plus ce système à ma ponette, et j'apprends. J'apprends donc que pour avoir une bonne qualité de corne il faut un parage ET une alimentation adapté entre autre... Si on doit appliquer des produits sur la corne (trop sèche ou trop pourrie) c'est qu'il y a un problème en amont, qu'il faut régler. Sinon c'est du cache misère quoi. Faut pas se mentir. Mais chacun fait comme il peut avec ce qu'il a ! Ma ponette a des pourritures profonde de la fourchette aux antérieurs à cause d'un pré trop humide cet hiver, bon ben c'est de ma faute donc je dois la traiter. Mais pas avec n'importe quoi... Et ce que je lui mets sur les pieds, OUI, je connais la composition.
Mais ce n'est pas le sujet, je dérive. A continuer en MP |
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D'accord pour continuer par MP, si tu veux.
Toutefois, je voudrais répondre rapidement à quelques petites choses que tu dis là.
Déjà, le fait de connaître le nom d'un produit que l'on ingère, ou utilise sur son corps ou celui de son cheval n'est pas une garantie de résultat ou d'innocuité ! Et même s'il s'agit de produits bio. Je veux dire par là que peu de personnes connaissent tous les effets possibles d'une plante, ainsi que la sensibilité qu'elles ont, elles-mêmes ou leur animal, à la plante en question. Alors, en quoi le fait de connaître son nom les prémunit-il ? Par exemple,tout le monde utilise, conseille, vante, les mérites de l'harpagohytum. Or, qui sait que cela peut avoir une incidence sur le plan cardiaque ? Tout le monde donne ou conseille de l'huile aux chevaux. Or, qui sait que pour certains chevaux, cela va les déranger plus qu'autre chose - mais de façon très sourde et insidieuse ? Personne. Alors, en quoi, a fortiori, le fait de lire sur une étiquette le nom d'une plante oubliée depuis des centaines d'années peut-il renseigner le consommateur "lambda" ?
Pour ce qui est de l'effet "cache misère" que tu dénonces, oui, je suis d'accord avec toi, lorsqu'il s'agit bien de cela. C'est à dire effectivement, lorsqu'on ne rentre pas dans le pied. Mais, là, ce n'est pas le cas : les onguents Tradition migrent au travers de la corne et véhiculent des plantes et autres produits traitants, comme des miels, de l'arnica, etc dans le pied. Ils ont ainsi une réelle action sur le métabolisme du cheval. C'est pourquoi, ils ont tant d'effets, immédiatement, sur la corne, car ils agissent sur les mécanismes même de sa formation, depuis l'intérieur du pied. En outre, ils agissent également sur le plan circulatoire, et procurent donc au pied, en quelques heures ce qu'on cherche à leur apporter en plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en "libérant" les sabots en déferrant, etc. Et à quoi certains chevaux ont tant de mal à s'habituer. Alors que là, ils ont ce bénéfice tout de suite, et n'ont d'ailleurs le plus souvent ensuite aucune difficulté à être déferré - voire alterner ferrage-déferrage, selon les emplois.
Enfin, toutes les raisons d'une mauvaise corne ne relèvent pas de l'alimentation ou du parage ... Il peut y avoir - et il y a souvent d'autres causes ...

Inciter un cavalier à persister avec des solutions qui n'en sont pas, pour lui, n'est pas un service à lui rendre, ni encore moins à son cheval !