Longer son cheval pour ou contre ?

[quote=pilou-ly j=23/09/2011 h=13h04]
Moi je longe mon cheval avant de le longer.


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En fait tu le longes avant d'le monter mouhahaha

Tu et en forme aujourd'hui Jérico

Ok ok merci les autres pour vos avis je pensse que je vais demander à mon moniteur une séance de travaille en longe car sa m'intérèsse de plus en plus et je pensse que pour muscler ma louloute sa peut lui faire que du bien.

POUR le travail en longe, MAIS:

- SANS enrênement (non, un enrênement n'aide pas à muscler!)
- En caveçon uniquement (surtout pas de longe accrochée sur le mors!)
- Maximum 20 minutes (on peut très bien faire l'échauffement à pied en marchant) avec des petites pauses
- Beaucoup de changements de main
- Pas longer dans un rond de longe, mais dans un manège/carrière où l'on utilise la place entière pour le travail (donc pas que des cercles, mais alterner cercles et lignes droites)
- Travailler plutôt la précision de l'exercice au lieu de faire des kilomètres

Je suis CONTRE le travail en longe quand il s'agit que de faire courir un cheval stupidement en rond sans aucun sens voir objectif précis - rien de mieux pour offenser son intelligence et pour blaser voir dégouter un cheval.

predubonheur a écrit le 23/09/2011 à 13h33: - SANS enrênement (non, un enrênement n'aide pas à muscler!) - En caveçon uniquement (surtout pas de longe accrochée sur le mors!) - Maximum 20 minutes (on peut très bien faire l'échauffement à pied en marchant) avec des petites pauses - Beaucoup de changements de main - Pas longer dans un rond de longe, mais dans un manège/carrière où l'on utilise la place entière pour le travail (donc pas que des cercles, mais alterner cercles et lignes droites) - Travailler plutôt la précision de l'exercice au lieu de faire des kilomètres Je suis CONTRE le travail en longe quand il s'agit que de faire courir un cheval stupidement en rond sans aucun sens voir objectif précis - rien de mieux pour offenser son intelligence et pour blaser voir dégouter un cheval.

tt est dit !

c'est vrai que le cheval peut se lasser donc faut varier les plaisirs !

POURRRRR

POURRRRR

POURRRRR

pour à condition d'être bien utilisé!

POUR

J'ai un "enrênement", un "tuyau" qui ne fait qu'inciter le cheval à baisser la tête, de manière à muscler le dos. C'est constitué d'une tétière de licol (pour ne pas agir directement sur la nuque) accroché au licol que j'utilise pour longer, et le tuyau passe sous les épaules et sur le garrot. Franchement, c'est top, je viens de découvrir et j'en suis très contente: peu de contrainte pour le cheval, juste ce qu'il faut pour l'inciter à baisser la tête, on peut régler facilement (noeud pour attacher). Et pas la peine de s'embarrasser d'elastiques ou autre.

Bref, je pense la longe, c'est top, ça permet aussi d'aller dans des endroits qui font peur comme le manège ou le bout de la carrière sans pour autant que je lui communique mon stress monté.

Coucou , moi j'ai récup' un petit barbe en trés mauvais état aprés un mois de parc je l'ai mis à la longe , je l'équipe juste d'un filet avec un mors verdun et d'un surfaix , je passe ma longe de travail dans les dernier anneaux du surfais et par le mors , ce qui lui permet de l'aider à se placer sans etrerenfermer dans un enrrenement, avec les vibration prendre et rendre il se cherche et se met bien au boulot ; je le longe en carriere afin de varier , des longueur , des cercle , des changement de main ... pas plus de 40 min de longe par jour et une ballade en main pour lui faire plaisir
je commence à voir le résultat sur son encolure et son dos sans compter son moral

Contre.

Travailler dans un rond de longe (de taille respectable), oui. Travailler à la longe, non. Le travail à la longe est à mes yeux le meilleur moyen pour apprendre au cheval à se coucher sur un cercle, car le lien établi avec la longe (même si elle est "lâche"), le pousse à s'incliner vers l'intérieur du cercle. Cela se vérifie sur tous les chevaux que l'on voit travailler en longe. Le lien visuel de la longe est si fort qu'ils se penche sur le côté.

Cela implique également que le cheval n'a alors aucune autonomie et ne se responsabilise pas. L'humain est toujours au bout de la longe, il assiste constamment le cheval, garde l'oeil sur lui sans relâcher son attention (et donc la pression).


Là où un travail en rond de longe sera beaucoup plus instructif et n'empêchera pas d'apprendre au cheval les ordres vocaux qui me semble essentiels. Le travail en rond de longe, dans une liberté totale, permet au cheval de choisir le moment où il va établir sa connexion avec l'humain (alors qu'à la longe, on viole littéralement son esprit en lui imposant un lien).

Le rond de longe apporte donc l'autonomie et n'oblige en aucun cas l'humain au centre à tourner sur lui-même pour surveiller le cheval et ainsi lui infliger l'inutile pression du regard et de la stature. Un simple positionnement permettra de transmettre ses directives, mais en restant au centre sans garder les yeux rivés sur l'épaule du cheval, on laisse à l'animal la capacité à se gérer lui-même. Un rappel à l'ordre s'il ne suit pas les ordres, ou au pire un léger mouvement de la chambrière, suffiront à lui exprimer ce que l'on attend de lui.

En mouvement (pas, trot ou galop), le cheval peut donc rester sur le cercle même quand on a le dos tourné par rapport à lui (du fait qu'on ne le fixe pas constamment), et il se détend bien plus, pour finir par tendre son dos et mobiliser son arrière-main (constat établi sur toutes mes expériences au centre d'un rond de longe).


Mais au moins, il ne sera pas "assisté". Et comme il n'aura pas de lien physique à l'humain (incarné par la longe), il se couchera beaucoup moins sur le cercle.


Pour avoir travaillé les deux méthodes (longe en carrière et liberté en rond de longe), je ne peux que cautionner le rond de longe.


Je sais que l'ostéopathe de Valefore (pratiquant le shiatsu) est en accord avec ma vision et si ça ne tenait qu'à elle, elle abolirait le travail en longe de base qui n'est que néfaste pour le cheval à ses yeux (à moins de ne lui faire faire que 2 cercles à une main, travailler ensuite en longueur de carrière, reprendre 2 cercles, travailler sur la diagonale, changer de main, 2 cercles, etc...).


Mais évidemment, je sais aussi que c'est un instrument qui n'est pas encore très répandu et mes propos ici ne visent absolument pas à faire culpabiliser ceux qui prônent le travail en longe. Chacun fait ce qu'il veut, chacun possède son vécu et ses convictions.

personnellement je suis POUR!! De un ca fait du bien au cheval, ca lui permet de détendre, de faire le travail à la voix. Je longe toujours ma jument avant de la monter, et elle apprend bien plus vite. La relation est plus claire, même si elle est encore jeune,elle a encore des progrés à faire. On évolue peu à peu ensemble. J'ai passé 2 ans à ne faire que du travail en longe pour la faire mûrir comme elle avait 2 ans à l'époque ou je l'ai acheté!! Grâce à ce travail en longe, le débourrage a été rapide finalement. Je continue maintenant, j'avoue que la jument se sent plus détendue ensuite au travail sous la selle

Tout à fait d'accord avec Saber!

Le travail en liberté a tout pour séduire!
Rien que le poid de la longe même lache entre nous et le cheval est un poid à porter, un contact constant qu'il devrait supporter sans aller à l'intérieur du cercle?! A l'encontre donc de la demande légère qu'on demandera ensuite monté. De même pour le regard et l'attention comme l'a si bien dit Saber.

Alors qu'en liberté (pratiquable aussi en carrière dès qu'on a réussi à obtenir l'attention du cheval), on agit uniquement lors d'une demande, et on peut réagir bien plus efficacement, bien plus rapidement que quand on a un bout de longe dans les deux mains, qu'il faut tenir un minimum tendue (enfin qu'elle traine pas par terre), une chambriere dans l'autre, le regard, et les épaules toujours bien positionées, etc.

En liberté, hop, suffit de savoir où se placer avec quelle énergie, les mains sont libres, le regard, et la position du corps aussi. De manière à n'avoir qu'à se concentrer sur cette demande, et à retourner à sa place, énergie au minimum en attendant qu'il fasse une "bêtise" ou qu'on ait une autre demande. Cheval beaucoup plus détendu, mais concentré et attentif! les codes sont faciles à apprendre, suffit juste d'être sur de soi si on veut "faire bouger" le cheval, c'est un code qu'il comprend bien mieux, car utilisé avec ses copains de pré.


Je ne suis pourtant pas une pro, mais je fais a peu près une petite séance une fois par semaine (25min détente et "récupération" comprise), et j'en sors toujours ravie, détendue et heureuse du cheval formidable avec qui je travaille (et pourtant monté c'est pas toujours mon sentiment, malheureusement, mais bon, ça aussi, ça s'apprend)

saberhagen a écrit le 23/09/2011 à 18h43: Contre. Travailler dans un rond de longe (de taille respectable), oui. Travailler à la longe, non. Le travail à la longe est à mes yeux le meilleur moyen pour apprendre au cheval à se coucher sur un cercle, car le lien établi avec la longe (même si elle est "lâche"), le pousse à s'incliner vers l'intérieur du cercle. Cela se vérifie sur tous les chevaux que l'on voit travailler en longe. Le lien visuel de la longe est si fort qu'ils se penche sur le côté. Cela implique également que le cheval n'a alors aucune autonomie et ne se responsabilise pas. L'humain est toujours au bout de la longe, il assiste constamment le cheval, garde l'oeil sur lui sans relâcher son attention (et donc la pression). Là où un travail en rond de longe sera beaucoup plus instructif et n'empêchera pas d'apprendre au cheval les ordres vocaux qui me semble essentiels. Le travail en rond de longe, dans une liberté totale, permet au cheval de choisir le moment où il va établir sa connexion avec l'humain (alors qu'à la longe, on viole littéralement son esprit en lui imposant un lien). Le rond de longe apporte donc l'autonomie et n'oblige en aucun cas l'humain au centre à tourner sur lui-même pour surveiller le cheval et ainsi lui infliger l'inutile pression du regard et de la stature. Un simple positionnement permettra de transmettre ses directives, mais en restant au centre sans garder les yeux rivés sur l'épaule du cheval, on laisse à l'animal la capacité à se gérer lui-même. Un rappel à l'ordre s'il ne suit pas les ordres, ou au pire un léger mouvement de la chambrière, suffiront à lui exprimer ce que l'on attend de lui. En mouvement (pas, trot ou galop), le cheval peut donc rester sur le cercle même quand on a le dos tourné par rapport à lui (du fait qu'on ne le fixe pas constamment), et il se détend bien plus, pour finir par tendre son dos et mobiliser son arrière-main (constat établi sur toutes mes expériences au centre d'un rond de longe). Mais au moins, il ne sera pas "assisté". Et comme il n'aura pas de lien physique à l'humain (incarné par la longe), il se couchera beaucoup moins sur le cercle. Pour avoir travaillé les deux méthodes (longe en carrière et liberté en rond de longe), je ne peux que cautionner le rond de longe. Je sais que l'ostéopathe de Valefore (pratiquant le shiatsu) est en accord avec ma vision et si ça ne tenait qu'à elle, elle abolirait le travail en longe de base qui n'est que néfaste pour le cheval à ses yeux (à moins de ne lui faire faire que 2 cercles à une main, travailler ensuite en longueur de carrière, reprendre 2 cercles, travailler sur la diagonale, changer de main, 2 cercles, etc...). Mais évidemment, je sais aussi que c'est un instrument qui n'est pas encore très répandu et mes propos ici ne visent absolument pas à faire culpabiliser ceux qui prônent le travail en longe. Chacun fait ce qu'il veut, chacun possède son vécu et ses convictions.

Ca c'est parce que personne ne t'a appris à longer correctement... Mais la longe possède des vertus pédagogiques que la liberté n'a pas (et vice-versa, faire les deux c'est complémentaire, on les confond, mais l'exercice est totalement différent).

J'imagine, mais malheureusement, mon ostéopathe a raison en disant que 99% des "longeurs" vont longer comme des sagouins.

Et plutôt que faire des "conneries" qui seraient lourdes de conséquences sur le cheval, je préfère m'axer sur quelque chose de peut-être plus particulier, mais que je maîtrise bien mieux que la longe.


En attendant bien sûr l'opportunité de croiser un vrai, bon longeur (je ne me mets pas d'oeillères à ce sujet).


Mais au vu de ma philosophie équestre et équine, j'en suis pour l'instant à rechercher un cheval autonome et qui me demande de lui-même une connexion et une interaction. Je préfère l'idée d'un cheval qui parle et un humain qui lui répond que son inverse. Or la longe reste un rapport de force : je te longe, tu n'as pas le choix. Donc à mon sens, la longe ne doit intervenir que si (et seulement si) le cheval a déjà compris l'idée d'interaction entre lui et son cavalier, et qu'il est demandeur (et ça, j'y crois aux chevaux demandeurs).


Cela dit, je ne suis pas pour la pâquerette à la bouche et les cheveux libres dans le vent (pour preuve, on ne me verra jamais mettre les pieds dans un club loisir mais dans un club de compétition de classique).