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Par contre l'engagement en extension d'encolure n'est pas un critere de base(ce qui n'est pas le cas dans les autres attitudes).
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Là je te prends en flag de contradiction, Nathalie
: Tu as dit dans un post précédent que pour compenser le déséquilibre, au galop en extension d'encolure, le cheval est obligé de bosser fort derrière (engagement, "rentrer les fesses" était même je crois ta terminologie)
sous peine de chuter ! C'est bien mon avis. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne voit jamais, je pense, un cheval libre et neuf galoper le nez dans l'herbe. Marcher, oui. (Si le mien le demande, je lui en laisse le loisir à l'occasion.) Trotter qques foulées, il me semble aussi. Galoper, je ne pense pas.
Mais galoper avec cadence et ampleur en donnant à l'encolure toute sa longueur horizontale,la nuque ouverte et la bouche à peu près à hauteur des hanches, ça oui. Ca c'est une attitude naturelle, et ça me semble bien assez pour lui de le faire aisément avec sur le dos/garrot la surcharge d'un cavalier, sans se mettre en perdition !
Enfin, je reste persuadé que, à plus forte raison pour le galop, le chambon manque de logique, parce qu'il envoie deux indications contradictoires : le chambon n'agit sur les commissures que par relèvement, contrainte en direction des oreilles, alors que la têtière suggère l'abaissement. Utilisé par un maladroit, il peut facilement provoquer la panique ou la révolte. Trop risqué.
Ca me fait d'ailleurs penser à la technique consistant à obtenir la plongée vers le bas de la tête par élévation des mains, souvent pratiquée par les "chambonistes". Pas logique, pour moi. Quand je veux du soutien ou un freinage/grandissement, j'élève doucement la main ext ou les deux. Si dans ce cas mon cheval s'empresse de chercher vers le bas...
Tant qu'à rechercher cette fameuse extension d'encolure même au galop (ce que je ne fais pas), pourquoi ne pas utiliser plutôt un gogue, donnant sur les commissures un message plus conforme à celui qu'enverrait un cavalier gardant les mains assez basses (gogue indépendant), en contact toujours constant (ce que je ne fais pas/plus non plus) ?
Enfin bref, le chambon c'est pas pour moi. Et je crois qu'il a exaspéré à jamais plus d'un cheval, même si le tien et celui de pitou sont devenus solides, moelleux et toniques, à travailler dans le calme et la variété.