Hier c'était donc "grosse" balade pour finir Novembre
On a donc fait du à pied (60%) et à cheval (40%)
J'ai préparé la jument super tard par rapport à ce qui était prévu mais bon, une amie qui devait être chez elle pour que je vienne dire bonjour à annulé
donc j'ai dû changer tous mes plans, et franchement la température...
45 minutes de préparation, tout comme une petite randonnée, avec les sacoches (attestation, papiers, de quoi boire et manger, un sac pour faire boire la jument, un licol/longe au cas où, des pommes, un cure pied et des gants).
Et on est parti. On est passé par notre village qu'on a traversé tranquille. Personne à l'horizon. Je me suis arrêtée près de la fontaine où on a travaillé le montoir mais cette fois pour manger et récolter quelques pommes en plus. On est monté direction Virine, sur la route d'abord, où j'ai profité pour faire une photo.
Vous ne pouvez que voir à quel point il faisait froid
Bref. On a poursuivit et la route s'est transformé en chemin de cailloux. La jument était pas super sereine de quitter les copines, en plus ça caillait sec mais bon, quand faut y aller, faut y aller. Le D+ ne plait à personne mais plus on avance, plus ça grimpe. On arrive derrière la colline de Virine et là on doit crapahuter dans la caillasse et de la pierre... Tout est gelé. On y arrive non sans mal mais au dessus, on prend le temps de brouter.
On prend le bois puis à gauche, dans un champ. On descend près de la Barraque Piégée et pendant que je ressangle et demande les hanches à la jument, debout sur un billot, je discute avec D., un habitant de notre village. Une fois à cheval je dois partir, la jument ne tient pas en place.
On passe devant la barraque piegée et on se dirige vers le Bois des Revaux. 2 bornes et hop, je mets pied à terre au croisement. On prend à gauche et on s'arrête pour laisser un 16T passer. On prend à gauche (ENCORE) et on suit la route principale bien bien passante. A droite, on tourne, je calle la jument, je monte et là, j'ai cru qu'on allait s'envoler toutes les deux
en même temps, la ju' et moi sursautons parce qu'une vache nous court dessus !!
un fil invisible ou presque arrête sa course au dernier moment. Nous voilà bien rassurées ahah !
Là on est en hauteur et à découvert. Bonjour le vent et la température glaciale. Je commence à sérieusement regretter mais maintenant qu'on y est faut y aller, faire la boucle et trouver du positif ! On surplombe alors le village où j'ai commencé l'équitation il y a bientôt 11 ans
devenu maintenant pension avec des chevaux qui hennissent bien comme il faut !
Je mets pied à terre quand une voiture qui fait un bouquant monstrueux me colle aux fesses alors que j'ai un camion de fioul devant moi ! On descend, on prend à droite et on passe devant le centre, actuellement pension de proprio. Je dis bonjour sans m'arrêter, je ne tiens pas la jument et je la présente à Juke, le cheval de mon amie qui à annulé. On poursuit, des chevaux à gauche, c'est mignon, c'est beau et BAAM, à droite, derrière la haie, deux chevaux que je qualifierais bien d'étalons. Ma jument, en Passage, queue bien haute, tête haute, encolure gonflée, à la faire la maline... 4 minutes comme ça, je vous jure que c'est TRES long, mais rigolo !
Et puis on les dépasse et à gauche la voie express !
Elle n'en n'a rien à faire et pendant qu'un vélo qui nous double me fait sursauter, la jument attend que j'ouvre mon paquet de gâteau ...
On poursuit sur la voie béton (anciennement chemin de fer, qui a été bétonnée pour maintenant servir aux ivrognes en voiture, aux vélos, aux promeneurs, aux cavaliers...) et je constate que les bas côtés sont dégueulasses. Une décharge à ciel ouvert... mais éparpillée !
Des moutons à droite, deux un poirier avec une pancarte rouge "Poirier Traité" ou encore, plus loin, un point d'eau avec une pancarte "chasse réservée"....
Bref, on continue. Un stop. A droite, la Grande Route (où on laissera passer quelques voitures et quelques camions 19t), à gauche, entrée/sortie de voie rapide + pont qui passe sous la voie rapide.
Bon bah on y va hein. On essaie d'y aller tranquille mais fallait qu'un transporteur de voitures passe au même moment que nous, juste au-dessus
bon c'est pas sa faute. La jument n'a pas apprécié, un postérieur est sorti du trottoir ce qui l'a davantage fait stresser mais elle a une maitrise d'elle-même et de ses émotions !!!!!
On s'arrête. On laisse les voitures passer (qui nous regarde comme des aliens) et on prend à gauche puis de suite à droite. Je me mets sur le bas-côté, me met à cheval et entre dans le village de ma tante adorée. Un voisin s'est moqué de moi parce que je parlais à ma jument
Je prends ensuite à gauche au milieu du village et monte dans la rue de mon adorable tante qui ne répond pas au téléphone. Tant pis, je passe à côté de leur voiture et monte dans leur jardin
je descends de cheval, toque à la fenêtre et la voilà.
(avec son accord je peux vous mettre la photo!)
Elle a marché ma jument transpirante dans son jardin, lui a donné des pommes. J'ai bu un café en express pendant qu'elle me disait "t'as vu hein, elle aime notre herbe !!"
Bref ma tante et mon oncle étaient heureux de me voir mais vu l'état de la bestiole, l'heure et la température, je suis repartie.
Demi-tour. On repasse sous la voie rapide comme une lettre à la poste. Je monte dix mètres plus loin et rentre par la grande route. En face ou derrière : voitures, vélos, tracteurs avec bennes, tracteurs avec bétaillères pleines, camions (16t, 19t, remorques), la jument n'a pas bougé d'un iota. Et pourtant j'étais à cheval.
J'aime trop ma bestiole ! Par contre, elle a voulu suivre la deuxième bétaillère au trot (pourquoi pas la première... ?) et on a profité d'une voiture qui tournait au même endroit que nous pour tourner aussi
De retour dans le bois des Revaux, j'ai tout fait à cheval. J'avais tellement froid que descendre pour marcher pour me réchauffer je ne pouvais plus... (ça se voit à ma tronche
) Une seule voiture, qui nous double pour aller dans sa coupe de bois un peu plus en bas. Après 3 bornes de bois on en sort, la jument entend les copines, on passe le virage en épingle au pas et je la laisse prendre le trot puis lui demande le galop. 600m de galop, les yeux qui pleurent, le froid qui me fige le visage, la jument reprend le trot quand elle a envie et à l'entrée du village, on marche. On rentre ainsi.
Dès le retour c'est bouchonnage ++, séchante, frottage à la serviette de bain bien rugueuse. Rebouchonnage. Une heure après, serviettes sèches, on refrotte !
Ce matin à 5h40, elle était dehors, dans et sous la neige
Moi qui m'inquiétait qu'elle ne prenne pas froid bah... Voilà, tout va bien ce matin.
Ce sera une petite marche de récupération aujourd'hui, dans le village uniquement, tranquille.