Salutations
[i]Me revoilà. Déjà
Et pourtant, c'était mal barré pour que j'ai quelque chose à vous raconter aujourd'hui. Bah oui, déjà ce matin, mon réveil sonne a 5h45 et je me suis rendormie jusque 8:00, heure à laquelle je dois déjà être en train de ramasser les crottins
Donc j'étais à peine à la bourre et puis j'ai voulu prendre tout mon temps ce matin et j'ai tardé tardé tardé. Et puis après j'ai vu les chasseurs se poster tout autour de nous dans les forêts et on entendait tirer, comme à la guerre
alors je me suis dis ouais, bof, au pire, on en reparlera à midi, ils vont bien faire une pause vin-rouge !?
Puis quand j'ai finis de dire ça, il s'est mis à venter puis à pleuvoir.
Tous les éléments furent donc contre moi à ce moment-là, et comme je bosse lundi/mardi et deux jours en 12h, bah j'étais un peu dégoûtée de devoir attendre mercredi pour espérer respirer l'extérieur.[/i]
Au final j'ai décidé de brosser Tartine à peine avant midi et à ce moment-là, je vois les chasseurs redescendre (enfin pas tous) et surtout, le soleil !!!!! The Sunchine !!! J'ai sauté sur l'occasion, j'ai mis le side-pull et j'ai décidé de monter jusqu'au Saucé.
Chez nous, le Saucé est une zone surélevée, qui surplombe tout le village (montée à 10% sur quelques 500m). Terre de sable, la zone est aujourd'hui découpée en différentes parts, chacune étant locative pour y faire un potager/mini culture.
Au montoir, une jument immobile. J'ai envie de vous dire "comme d'habitude", mais en fait, c'est juste top d'avoir un cheval qui ne bouge pas, et ce n'est jamais totalement parfaitement acquis donc ça, je le félicite toujours. Départ un peu lent mais franchement agréable. Le soleil nous caresse, c'est chouette, la jument est sympa, elle s'enclenche arrivée à l'église mais doute au niveau de la mairie : on tourne régulièrement à gauche pour faire la bouche du village, là, on va tout droit. J'ai eu besoin de la cadrer un peu avec mes rênes ni ajuster pour éviter l'effet asticot de l'animal et c'était OK. La montée, encore une fois, elle est raide raide. Heureusement, le jeu en vaut la chandelle, parce que déjà que la jument ne comprenait pas bien ce qu'on venait faire là, en plus l'effort est conséquent. Je la laisse choisir ses pauses brouting. Puis j'ai eu un crottin, et là, jument qui prend le trot depuis l'arrêt. AH OK OK... Je la laisse, finalement je lui demande le galop sur une dizaine de foulées, on reprend le trot puis le pas, cheval les bananes qui font satelite, c'est rigolo. On tourne à gauche dans le chemin et hop, nous voilà au Saucé.
Incroyable la vue. Vent a décorner les boeufs, la jument ne connait pas le coin et pourtant, elle est bien en avant, elle broute par ci par là, elle choisit où mettre ses pieds. Je dévore le paysage des yeux, au loin les jeunes éoliennes : on a vraiment l'impression qu'elles sont là, au dessus de la maison, au bout de la côte, et PAS DU TOUT. Elles sont énormes mais bizarrement, ça dynamise le paysage, ça donne de la hauteur c'est joli. Dans le champ de l'autre côté, une buse qui rase le sol, reprend de la hauteur, chasse en piqué. POUAH j'en prends plein les yeux, j'adore !
Et puis demi-tour. La montée qu'on doit redescendre, à cru, avec un cheval qui avance très vite, ça glisse c'est désagréable et disons le, absolument pas académique
Au village je décide quand même de faire la boucle, je l'aime bien puis bon, faut quand même faire un peu de distance quoi. Très sympatoche, je mets pieds à terre 600m avant d'arriver histoire de marcher l'animal.
Pas de balade ni lundi ni mardi faute de travail (faut quand même aller bosser parfois
) par contre j'ai une semaine de congé ensuite !
de 24 ans et il y a aussi Monsieur Galou 29 ans qui leurs tient compagnie et fait quelques sorties en longe également. En septembre 2020, Julie et Luna ont été diagnostiquées cushing. Elles sont sous traitement toutes les deux. 
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
