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Marre des mains sur les cuisses !
Posté le 27/10/2011 à 19h51
mvt27
Posté le 27/10/2011 à 19h51
Je trouve, dans ces multiples questions et réponses, beaucoup de désordre qui cachent quelques bonnes réponses. Je ne viens pas polémiquer, juste essayer d'éclairer des lanternes.
1° il ne peut y avoir de cheval sur la main s'il n'y a pas d'activité (du cheval). Donc on voit beaucoup de chevaux étriqués ou rétrécis car ils ont le chanfrein droit ou en dedans, des rênes tendues et un dos qui ne fonctionne pas car pas tendu. Et les gens sont contents!
Le livre " dressage, un jeu de massacre" différencie les chevaux en 2 groupes: ceux qui fonctionnent avec leur dos et ceux qui gesticulent des jambes.
2°Si les mains ne sont pas fixes, le cheval ne peut venir sur la main. Les mains doivent être fixes par rapport à la bouche du cheval, tout le monde le sait, mais tout le monde ne sait pas forcément le réussir et nombreux sont ceux qui ne peuvent s’empêcher de reculer les mains. Quoi de mieux que de prendre appui sur le corps du cheval. Les mains sur les cuisses ou bien en incurvation sur une cuisse avec une jambe intérieure active et un cheval qui travaille presque au trot moyen, c'est un bon début d’exercice. Malheureusement personne n' a écrit sur ce post " dès qu'il cède, je cède". Je plains en effet le pauvre cheval si on garde ses rênes bien tendues, on lui fait mal au dos et on l’empêche de tendre ce dos si utile. Si on a posé les mains: on ne peux pas, ne pas le voir ou ressentir le moment ou il cède puisque on est pas tenté de reculer la main. Là au contraire on avance la main en continuant de monter et petit à petit on apprends la légèreté( pour le cheval et le cavalier).
3° Catherine et Michel HENRIQUET dans leurs livres parlent de "la rêne allemande sans rêne allemande". Ils expliquent que pour favoriser la mise en main, bien entendu sur un cheval actif dont les postérieurs le propulsent, il faut descendre dans sa selle en faisant glisser les mains jusqu'aux genoux pour aider le cheval à s'arrondir. L'action sur la bouche est donc très basse, au même niveau que celle d'une rêne allemande mais directement reliée à la main qui peut donc céder aussitôt, ce que ne fait pas la R A.
Donc en conclusion, je fais et je fais faire des détentes avec une main au genoux en cercle, et dès que le cheval cède on le lâche puis on reprend gentiment contact tout en gardant l'activité. On échappe ainsi aux problèmes fréquent des chevaux instables qui nous secouent tellement qu'ils nous empêchent de fixer les mains.
J'espère que mes explications ne sont pas trop confuses.