|  | Nounouk, félicitations à ta mère pour surmonter son handicap et profiter quand même des chevaux. Par contre, avez-vous trouvé une structure adaptée ? Ta mère va se mettre en selle sur des chevaux adaptés ? Avec du matériel adapté ?
Si je pose toutes ces questions, c'est pour essayer de savoir ce qui est proposé aux cavaliers handisport, quels sont les moyens mis en oeuvre pour leur permettre d'accéder à l'équitation. Parce que mine de rien, quand on voit les adaptations de selle pour un cavalier auquel il manque une jambe (ou les deux), etc..., je me dis que ça doit coûter un oeil tout ça... |
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Zen, merci pour ma maman. Oh oui, je connais bien ces difficultés, ayant travaillé dans un centre entièrement dédié aux personnes handicapées en Allemagne... tu imagines le niveau ! Ce n'est pas seulement 10 ans qu'ils ont d'avance sur nous, mais bien 20 ans...
Quand je vois ce qui se pratique en France, je suis atterrée. Si ma mère se dirige vers des structures "validées" par Handisport, c'est parce que je l'ai vraiment conseillée de se détourner d'une structure qu'elle avait en vue... Où les personnes handicapées sont hissées par d'autres gens, valides, sur le poney. Vous imaginez ? 3 voire 4 personnes, qui hissent une personne faible et peu agile au risque de la blesser, sur un cheval qui n'est ni dressé pour cela, et au risque de faire mal au dos de cet animal.
Des méthodes préhistoriques qui pourtant sont monnaie courante en France.
Dans le centre où j'ai travaillé en Allemagne, les machines confortables et dernier cri qui portaient les personnes handicapées à dos de cheval coûtaient les yeux de la tête. Des prix avec 5 zéros derrière... Mais ces personnes n'étaient pas manipulées dangereusement, et le cheval recevait son cavalier comme un cavalier normal...
Alors oui, je mets mon poing d'honneur à ce que ma mère monte à cheval dans des conditions convenables, décentes, et que les chevaux soient bien traités, même s'il faut que nous parcourions plus de kilomètres. En ce qui concerne l'encadrement, il en va de même : le moniteur est compétent pour s'occuper des "patients". Pas simplement titulaire du monitorat...
Les pratiques que l'on peut observer en France sont pour la plupart honteuses, et peu mériteraient vraiment de s'appeler équithérapie, ou équimédiation, ou hippothérapie. Mais bon, j'ai écrit 80 page là-dessus y'a 2 ans pour la fac, je vais peut-être m'arrêter là.
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. Je pensais pas qu'en France, nous étions autant "à la ramasse" en ce qui concerne "l'équitation adaptée"... Mais c'est clair que se faire hisser tant bien que mal, avec des risques, sur le dos d'une monture n'ayant pas l'habitude, c'est quand même archaïque et surtout plein de risques...
L'auteur de ce sujet l'a marqué par des "Post-It".
