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|  | Les principe de la basse école sont les mêmes pour toutes les disciplines.
Il est vrai que beaucoup d'exercices présentés sont très orientés cheval d'obstacle, mais les bases sont les mêmes que chez Karl, les deux sont avant tout bauchéristes. |
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Et Valombre, comment tu construis une séance basique sur le plat, un exemple? |
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Ca dépend, j'adapte toujours ma séance au cheval, à ses caractéristiques, à ce qu'il y a à travailler, aux objectifs qu'on a avec, ...
Si je prends mon cheval de concours de l'année dernière, par exemple, je commençais toujours la séance par une détente en lui demande au maximum de s'étendre vers l'avant, il en avait besoin à cause de raideurs persistantes dans le dos (séquelles d'une équitation très "en force" dans son CE précédent), d'abord au pas, rênes longues, puis pas en remontant un peu (très légèrement), et en demande légère flexion sur des cercles que je rétrécissait progressivement. Une fois décontracté au pas, je recommençais au trot : pas mal de distance en extension dans un trot actif mais pas trop rapide en cadence pour délier l'ensemble de la ligne dorsale, puis je recontractais, doucement pour ne pas le brusquer (cheval un peu sensible et délicat), avec des légers plis, à droite à gauche, en évoluant sur des courbes d'abord larges, puis de plus en plus serrées.
j'étais obligé de procéder ainsi sur une bonne demie heure pour tout délier et recompacter correctement. Ca c'était ma détente. J'enchainais ensuite sur du travail de mobilisation des épaules et des hanches (Epaule en dedans, contre épaule en dedans, travers, renvers, d'abord sur le cercle, aux deux mains, au pas, puis au trot, aux deux mains), sur 15 à 20 minutes. Je finissais ensuite par un petit travail au galop, assez bas que je remontais progressivement pour atteindre un galop d'école plus en équilibre, mais en me servant EXCLUSIVEMENT des courbes, de l'incurvation et du report de poids extérieur pour le remonter peu à peu. Encore une fois, c'était spécifique à ce cheval, si on le remontait trop "directement" il anticipait la douleur (les séquelles de l'équitation militaire "tire pousse" sont ... difficiles à effacer) et se contractait, ce que je voulais eviter à tout prix !
Et ça me faisait ma séance de plat. Le but était de délier le tout et remettre au maximum correctement les différentes parties du corps de ce cheval en lui redonnant confiance en son cavalier, pouvoir le remonter mais très doucement et légèrement.
C'était un cheval particulier. Mais ils le sont tous ! Je prends les principes que je connais, que j'ai expérimenté, qu'on m'a appris, pour toujours les adapter au cheval