Moi j'avoue, ma soeur m'en a parlé du repas mais j'ai oublié. Nowel m'en fous un peu, avatnq ue les petites naissent le plus souvent j'esquivais d'ailleurs (aaah le foie gras en solitaire devant l'Age de Glace, moi je dis grand moment !). Des fois je me suis même fait un sapin

Maintenant qu'elles sont là, vu qu'elles sont aux taquets ça m'ennuierait de pas être là.
Sinon graine tu penses que les protéines c'est ce qui fait qu'ils ont l'air si en forme ? Genre ça les préserve de la fonte de la masse musculaire due au grand âge ?
Ear je m'inquiète pas trop pour le poids - quoique là je rentre de l'hosto, comme d'habitude après le traitement j'ai démonté le placard - j'attaque le sevrage des corticos demain.
Lilou je passe une semaine à Noël, mais entre les fêtes et les visites ça va déjà être compliqué... Faudra attendre soit de plus longues vacances plus oisives, soit que j'ai déménagé !
Ear, j'ai RDv pour trois maisons, dont une vraiment très chère pour mon budget mais l'agent immobilier me dit de pas hésiter. C'est pas exactement ce que j'imaginais au début - genre maison plutôt récente - mais par contre sur le papier tous les critères sont là et je sais pas, je lui trouve plein de charme et c'est la première où j'avais des images de vie dedans qui me sont venues, pas juste je l'ai trouvée jolie.
Sinon hôpital donc ce matin, j'ai dit un peu ce que j'avais à dire à mon toubib

Il a pas aimé je pense, et même si on s'eset rabibochés après je pense qu'il risque de m'en vouloir, mais bon.
Au début je commence que j'arrête les corticos, il me dit ouh la la ouh la la mais je me suis pas laissé faire. Après on parlait de ma tension un peu haute, je lui dis que j'avais plus d'un de mes antihypertenseurs, qu'il l:'avait oublié sur l'ordonnance (là il l'a remis mais à 1 par our alors que c'était deux, et il s'ests vautré sur un autre médicament, et il a remis une ordonnance en 3 exemplaires non identiques, mon pharmacien se tire des balles et je sais pas comment il fait vu que mon ordonnance a pas changé depuis des années et que c'est informatisé, et pourtant y en a jamais une juste, mais bon), il me dit "mais fallait me le dire !"Ca m'a un peu gonflée. Je lui dis certes, mais je vous le dis quand ? Le mois dernier je vous ai vu dix minutes en coup de vent, vous m'avez dit je reviens 5 heures après je suis partie sans vous avoir revu, j'ai essayé d'avoir une consultation votre secrétaire m'a répondu "que vous aviez beaucoup de travail (genre je suis un hobby qu'il passse sur son temps libre ???) et qu'elle me rappelait" et j'ai pas eu de nouvelles, je vous envoie un mail vous répondez pas... Du coup il était vexé comme un pou, il me dit "faut comprendre qu'on est que deux médecins", je lui dis "oui mais faut comprendre que moi je suis qu'une seule malade !", et que quand je vais voir un généraliste ou autre parce que vous avez pas le temps, il me dit qu'il peut rien faire, qu'il connaît pas la maladie, et que faut que je vois avec vous et moi je me retrouve toute seule... Et il m'en a sorti une mais HENAURME, il me dit "et alors vous voulez arrêter les corticoïdes pour attirer mon attention ?". Et même pas du second degré, genre l'air vénère.
Genre je sais pas, il a cru que si je le voyais pas j'arrêtais de respirer ?
Je me suis marrée, je lui ai dit "au risque de vous décevoir ça a vraiment rien à voir avec vous"... Il m'a dit "pourquoi alors". Ben parce que lui même m'a dit que ça servait à que dalle à ces doses, et que ça me bousille - les rhumatismes à plus pouvoir marcher, probablement effets secondaires des corticos au long cours. Mais alors le coup de, soit me prendre pour une gamine qui fait un caprice, soit de tout ramener à son nombril comme ça j'ai trouvé ça dingue.
Ensuite j'ai demandé s'il avait lu mon mail - où j'explique que je pense que je tolère plus les médocs ni pas mal de trucs et il me dit mais alors quand je vais vous dire dans 6 mois bilan scanner comment on va faire, vous allez me dire que vous voulez pas de scanner ? J'ai dit exactement, et que je lui disais déjà maintenant... Bref j'ai posé mes lignes directrices, je lui ai dit que je comprenais bien que lui faisait confiance à ses traitements et que je doutais pas sque ça marche normalement mais que là ça marchait pas.
Bon il m'a opposé plein d'arguments, il est pas du tout convaincu et pense clairement que c'est une connerie, mais pas de bol, il a pas le choix, en tant que patiente c'est moi qui décide au final. Il me dit que "il ne va pas claquer la porte et dire qu'il ne veut plus me voir" (ben encore heureux, manquerait plus qu'il me fasse une crise de rage en tapant du pied !).
Enfin bref après on s'est rabibochés, il avait à nouveau son petit air charmant et pour le coup il est resté une bonne heure à argumenter. enfin arguments c'ests peut-être un grand mot, je lui dis qu'il y a un schéma évident, il me dit qu'il faut se méfier des corrélations, que par exemple il afait des statistiques et que y a une courbe parfaite entre l'incidence du VIH et la courbe de possession de magnétoscopes (je sens l'argument spécieux à la con qu'on doit systématiquement donner aux étudiants en médecin à leurs premiers cours de stats, un peu comme le "Ouk elabon polin alla gar elpis ephe kaka" en première heure de grec, si vous en avez fait). Bref il m'a parlé d'arguments subjectifs et d'hétéro-évaluation, j'ai parlé d'allergie multiple aux médicaments, il m'a répondu aucun cas rapporté, je lui ai dit la preuve que si je vous ai envoyé le lien d'une étude clinique d'un cas, et que par ailleurs j'ai lu un article dessus où le brillant auteur conseillait un suivi psychiatrique pour les patients, j'ai dit que très prbablement, ça voulait dire qu'il y avait eu d'autres cas rapportés mais des patients à qui on avait aussi dit "ça n'existe pas" (les yeux dans les yeux, suivez mon regard), et que de même que j'avais su pendant les trois ans d'errance diagnostique que j'étais malade sans être entendue, là je savais qu'il y avait un problème et je savais lequel.
Faut dire aussi qu'il avait commencé par vouloir me faire un test pour la réactivité des surrénales et que j'ai commencé par faire une réaction au produit

Faut que je prenne le pli de dire niet maintenant.
Enfin voilà, roman, mais pfffiou qu'est-ce que ça fait du bien de dire ce qu'on a sur le coeur ! Parce que mine de rien ça me fait ressasser et c'esst pas bon pour moi, mais là pfffiou ça va mieux.