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Les Sylphides.
Posté le 12/05/2013 à 20h56
tibug
Posté le 12/05/2013 à 20h56
Bah si, au début je suis allée voir la diététicienne de l'hosto, pour le régime "spécial corticothérapie", avec un grand moment de rigolade intérieure quand elle m'a dit que les fruits de mer je pouvais plus parce que "la chair de la bête est salée" (je suis une grande fan de films fantastiques et j'ai dû voir Damien 20 fois, l'Exorciste itou).
Mais bref sinon à part me dire de manger équilibré, d'éviter le sel et le sucre, voilà quoi, je peux pas dire qu'elle m'ait amené des grandes révélations.
Donc j'ai commencé à noter tout ce que je mangeais, compter les calories, au bout de 3 mois je suis retournée la voir en pleurant parce qu'à 1200 calories/jour j'avais pris 5-6 kilos (plus une tete de hamster et des poils un peu partout), de 48-49 (je fais 1m60) à 54-55. Elle a regardé mes notes et m'a dit que je pouvais pas faire mieux que ce que je faisais déjà. Après quand on a commencé à baisser les corticos, j'ai baissé ma ration à 1000 et j'ai reperdu en 3 mois tuot ce que j'avais pris, mais ensuite on a ré-augmenté les corticos et j'ai regrossi et là j'ai plus réussi à les déloger (parce qu'avant j'étais très sportive mais que comme ça m'est plus possible)... J'avais quand même réussi à entamer un début de baisse, et à tourner autour de 53 avec des petits passages en dessous, on a entamé le nouveau traitement, et j'ai repris 2 kilos environ.
Donc non, en temps normal je mange plutôt équilibré (le jour où je sors pas je mange toujours assez peu, mais si tu regardes aujourd'hui j'ai viande, féculents, laitage et fruits), sauf écart genre hier, lol. Gérer le poids c'est un peu un tiers temps, au moins, surtout que non seulement je m'aime pas quand je grossis, mais je vois les autres malades qui ont beaucoup grossi sous corticos, ils passent vachement plus de temps à l'hosto quand même que moi, et je pense que c'est un peu lié quand même, cercle vicieux, on est déjà fatigué de départ mais quand on grossit là à mon avis on peut vraiment plus rien faire, et l'activité, au moins la marche, ça diminue certains effets secondaires des médocs et ça favorise la compensation des problèmes dus à la maladie.
Du coup ça me fait double raison de VRAIMENT pas vouloir.