Quelqu'un pour "critiquer" ma critique de film?

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Ulyssedherpes

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Quelqu'un pour "critiquer" ma critique de film?
Posté le 05/02/2012 à 20h53

Voilà, Je reformule mon post Alors voilà après avoir étudié le roman "Thérèse Raquin" D'Emile Zola en classe, nous avons vu le film "Thérèse Raquin" de Marcel Carné, inspiré du célèbre roman. A la suite de ca, nous avons une critique de film à faire, que j'ai bien entendue faite mais, j'aimerais bien que quelques personnes me donnent leurs avis à son sujet car, elle doit être "professionnelle" selon ma prof... Merci d'avance

Consigne:

-A la manière d'un critique cinématographique, rédigez la critique du film de Marcel Carné.
Votre travail devra comprendre:

-Une présentation du film (titre-rééalisateur-date-acteurs principaux-durée-résumé...)

-Trois arguments développés qui exprimeront votre point de vue sur le film.

Pour vous aider, vous pouvez consulter le site internet suivant:
http://www.marcel-carne.com/les-films-de-marcel-carne/1953-therese-raquin/fiche-technique-synopsis-revue-de-presse/

-Vous veillerez à la présentation et à la qualité de la langue (n'oubliez pas que vous êtes un critique). Votre travail pourra être dactylographié.


Ma critique:

Thérèse Raquin, film du réalisateur Marcel Carné, sorti dans les salles du Moulin Rouge; en Normandie et Rex, le 6 Novembre 1953 est une production, inspirée du célèbre roman D’Émile Zola. Comprenant parmi ses acteurs principaux Simone Signoret dans le rôle de Thérèse Raquin, Raf Vallon dans celui de Laurent, Jacques Duby dans celui de Camille Raquin et enfin, Roland Lesaffre dans le rôle du marin/maître-chanteur; ce film de 1H45min, qui s'annonçait plutôt intéressant avec ses acteurs de «légende» s'est tout compte fait avéré décevant...

Thérèse Raquin (Simone Signoret) et Camille Raquin (Jacques Duby), sont un jeune couple vivant dans le Rhône avec Mme Raquin, mère de Camille et tante de Thérèse, Le mariage, étant devenu ennuyeux pour Thérèse, cette dernière, se laisse séduire par Laurent (Raf Vallon), homme d'origine Italienne et au caractère sanguin, robuste et musclé; contrairement à Camille, qui lui est un homme de piètre envergure, toujours malade et «gringalet». Après avoir appris le passage à l'acte d'adultère de Thérèse par Laurent, Camille, décide «d'éduquer» sa compagne en l'emmenant en voyage à Paris et en la plaçant sous la surveillance de «parents» sûrs. Averti par le projet de Camille, Laurent prend le train déjà occupé par le jeune couple. Dans le couloir du wagon, L'amant et le mari trompé se disputent violemment; à l'issue de cette altercation, Camille, poussé par Laurent est écrasé par un train venant en sens inverse.
Thérèse est soupçonnée; toutefois, faute de preuves, elle n'est pas inquiétée. Mais, la présence d'un marin, témoin de la scène va tout bouleverser en faisant «chanter» les amants et ainsi faire prendre une tournure dramatique a ce crime «presque parfait»...

Ici, Marcel Carné à cherché a «réécrire» ou plutôt «reformuler» le roman de Thérèse Raquin D’Émile Zola. En prenant comme personnages, des acteurs de «légende» comme Simone Signoret, Dans cette adaptation du roman de Zola, Marcel Carné, plus que chercher à être fidèle aux caractères des protaganistes de Zola, a cherché à mettre l'accent sur l'intrigue policière. Malgré la distribution des rôles à des acteurs de renommée comme Simone Signoret, le film n'est pas convainquant; le réalisateur a «placé la barre haute»... J'ai trouvé dans ses personnages une sorte de dégoût... En effet, ces derniers ont surjoué leur rôle, ne laissant rien transparaître dans leurs yeux ou attitude... Seul dans le regard de Mme Raquin, interprétée par Sylvie, nous pouvions lire des signes des peur et de détresse... En bref, chers lecteurs, excusez mon expression mais, ce film est un «Navet»... En effet, Carné a «gâché» le célèbre roman pour en faire un film dont dès le début, on peut imaginer la suite de l'histoire et son dénouement. La fin, au contraire, a été bien mise en scène; l'ironie du sort ou plutôt la fatalité de l'accident, laissant alors faire transparaître la violence de Laurent aux yeux passants (lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisser décéder le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent.

Voilà. Désolée pour le "roman". Merci d'avance à ceux qui m'aideront (soyez SANS PITIEE )

Edité par ulyssedherpes le 08-02-2012 à 21h13

Ulyssedherpes

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Posté le 08/02/2012 à 21h43

En bref, ca donne à peu près ca...

Dans cette adaptation du roman de Zola, Marcel Carné, plutôt que chercher à être fidèle aux caractères des protagonistes de Zola, a cherché à mettre l'accent sur l'intrigue policière. Malgré la distribution des rôles à des acteurs de renommée comme Simone Signoret, le film n'est pas convainquant; le réalisateur a «placé la barre haute»... J'ai trouvé dans ses personnages une sorte de dégoût... En effet, ces derniers ont surjoué leur rôle, ne laissant rien transparaître dans leurs yeux ou attitude... Seul dans le regard de Mme Raquin, interprétée par Sylvie, nous pouvions lire des signes des peur et de détresse... Il me semble que la force du réalisme du roman et le destin tragique de ce couple amoureux, tranchant chez Zola, n'est pas bien retranscrit dans le jeu des acteurs ce Marcel Carné. Malgré l'ambiance lugubre, l'éclairage froid des images du film, la force du désir de Thérèse et Laurent ne trouve pas sa juste mesure dans le jeu des acteurs. L’écrivain expliquait qu’il voulait "étudier des tempéraments et des caractères, des personnages souverainement dominés par leur nerfs et leur sang". De tout ça, il ne reste plus grand chose dans le film. Les relations entre ceux-ci et leur évolution sont complètement modifiées voir oubliées. Le sentiment de culpabilité des personnages, l’impression d’être jugés et la dégradation des relations qui en découle sont délaissés alors que Zola dressait un tableau psychologique des personnages intéressant à étudier. En bref, chers lecteurs, excusez mon expression mais, ce film est un «Navet»... En effet, Carné a «gâché» le célèbre roman pour en faire un film dont dès le début, on peut imaginer la suite de l'histoire et son dénouement. La fin, au contraire, a été bien mise en scène; l'ironie du sort ou plutôt la fatalité de l'accident, laissant alors faire transparaître la violence de Laurent aux yeux passants (lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisser décéder le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent. L’écrivain expliquait qu’il voulait "étudier des tempéraments et des caractères, des personnages souverainement dominés par leur nerfs et leur sang". De tout ça, il ne reste plus grand chose dans le film. Les relations entre ceux-ci et leur évolution sont complètement modifiées voir oubliées. Le sentiment de culpabilité des personnages, l’impression d’être jugés et la dégradation des relations qui en découle sont délaissés alors que Zola dressait un tableau psychologique des personnages intéressant à étudier.
"Finalement, une adaptation fidèle de Zola aurait pu en faire un film encore plus fort".

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Posté le 08/02/2012 à 21h57

j'ai remodifié

Dans cette adaptation du roman de Zola, Marcel Carné, plutôt que chercher à être fidèle aux caractères des protagonistes de Zola, a cherché à mettre l'accent sur l'intrigue policière. Malgré la distribution des rôles à des acteurs de renommée comme Simone Signoret, le film n'est pas convainquant. Il me semble que la force du réalisme du roman et le destin tragique de ce couple amoureux, tranchant chez Zola, n'est pas bien retranscrit dans le jeu des acteurs ce Marcel Carné. Malgré l'ambiance lugubre, l'éclairage froid des images du film, la force du désir de Thérèse et Laurent ne trouve pas sa juste mesure dans le jeu des acteurs. L’écrivain expliquait qu’il voulait "étudier des tempéraments et des caractères, des personnages souverainement dominés par leur nerfs et leur sang". De tout ça, il ne reste plus grand chose dans le film. Les relations entre ceux-ci et leur évolution sont complètement modifiées voir oubliées. Le sentiment de culpabilité des personnages, l’impression d’être jugés et la dégradation des relations qui en découle sont délaissés alors que Zola dressait un tableau psychologique des personnages intéressant à étudier. En bref, chers lecteurs, excusez mon expression mais, ce film est un «Navet»... En effet, Carné a «gâché» le célèbre roman pour en faire un film dont dès le début, on peut imaginer la suite de l'histoire et son dénouement. La fin, au contraire, a été bien mise en scène; l'ironie du sort ou plutôt la fatalité de l'accident, laissant alors faire transparaître la violence de Laurent aux yeux passants (lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisser décéder le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent.
"Finalement, une adaptation fidèle de Zola aurait pu en faire un film encore plus fort".

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Posté le 08/02/2012 à 22h10

Qu'est-ce que tu en penses, toi?
Ta critique s'est étoffée, ce n'est pas mal
Tout de même, j'insiste, mais ce paragraphe là:
(lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisser décéder le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent.

j'ai du mal. C'est bien de dire ce que tu as trouvé de bien, c'est bien de parler de la violence de Laurent, mais si tu veux vraiment parler de ce passage du film, alors dit plutôt quelque chose comme
"le point positif du film est l'ajout du personnage du maître chanteur qui apporte du "piquant" à l'intrigue de Zola. Et si malgré le qualificatif de "navet" que je viens d'employer pour définir cette oeuvre ne vous a pas découragé d'aller le voir malgré tout, je vous laisse découvrir la fin qu'à choisi Marcel Carné pour sa réalisation".

Maintenant ma belle, à toi de jouer, je rends les armes, je vais me coucher, lever à 06h00 demain! Et oui, il faut aller nourrir les chevaux avant de partir au boulot!!
Je te souhaite bon courage, en espérant que tu obtiendras une bonne note!

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Posté le 08/02/2012 à 22h13


vega31 a écrit le 08/02/2012 à 22h10:
Qu'est-ce que tu en penses, toi?
Ta critique s'est étoffée, ce n'est pas mal
Tout de même, j'insiste, mais ce paragraphe là:
(lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisser décéder le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent.

j'ai du mal. C'est bien de dire ce que tu as trouvé de bien, c'est bien de parler de la violence de Laurent, mais si tu veux vraiment parler de ce passage du film, alors dit plutôt quelque chose comme
"le point positif du film est l'ajout du personnage du maître chanteur qui apporte du "piquant" à l'intrigue de Zola. Et si malgré le qualificatif de "navet" que je viens d'employer pour définir cette oeuvre ne vous a pas découragé d'aller le voir malgré tout, je vous laisse découvrir la fin qu'à choisi Marcel Carné pour sa réalisation".

Maintenant ma belle, à toi de jouer, je rends les armes, je vais me coucher, lever à 06h00 demain! Et oui, il faut aller nourrir les chevaux avant de partir au boulot!!
Je te souhaite bon courage, en espérant que tu obtiendras une bonne note!


Ok, merci demain, moi aussi, ca va être dur... (je me lève à 5h30... Bisous

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Posté le 08/02/2012 à 22h36

Et voilà la critique revisitée

Thérèse Raquin, film du réalisateur Marcel Carné, sorti dans les salles du Moulin Rouge; en Normandie et Rex, le 6 Novembre 1953 est une production, inspirée du célèbre roman D’Émile Zola. Comprenant parmi ses acteurs principaux Simone Signoret dans le rôle de Thérèse Raquin, Raf Vallon dans celui de Laurent, Jacques Duby dans celui de Camille Raquin et enfin, Roland Lesaffre dans le rôle du marin/maître-chanteur; ce film de 1H45min, qui s'annonçait plutôt intéressant avec ses acteurs de «légende» s'est tout compte fait avéré décevant...

Thérèse Raquin (Simone Signoret) et Camille Raquin (Jacques Duby), sont un jeune couple vivant dans le Rhône avec Mme Raquin, mère de Camille et tante de Thérèse, Le mariage, étant devenu ennuyeux pour Thérèse, cette dernière, se laisse séduire par Laurent (Raf Vallon), homme d'origine Italienne et au caractère sanguin, robuste et musclé; contrairement à Camille, qui lui est un homme de piètre envergure, toujours malade et «gringalet». Après avoir appris le passage à l'acte d'adultère de Thérèse par Laurent, Camille, décide «d'éduquer» sa compagne en l'emmenant en voyage à Paris et en la plaçant sous la surveillance de «parents» sûrs. Averti par le projet de Camille, Laurent prend le train déjà occupé par le jeune couple. Dans le couloir du wagon, L'amant et le mari trompé se disputent violemment; à l'issue de cette altercation, Camille, poussé par Laurent est écrasé par un train venant en sens inverse.
Thérèse est soupçonnée; toutefois, faute de preuves, elle n'est pas inquiétée. Mais, la présence d'un marin, témoin de la scène va tout bouleverser en faisant «chanter» les amants et ainsi faire prendre une tournure dramatique a ce crime «presque parfait»...

Dans cette adaptation du roman de Zola, Marcel Carné, plutôt que chercher à être fidèle aux caractères des protagonistes de Zola, a cherché à mettre l'accent sur l'intrigue policière. Malgré la distribution des rôles à des acteurs de renommée comme Simone Signoret, le film n'est pas convainquant. Il me semble que le réalisme du roman et le destin tragique de ce couple amoureux, présent chez Zola, n'est pas bien retranscrit dans le jeu des acteurs de Marcel Carné. Malgré l'ambiance lugubre, l'éclairage froid des images du film, la force du désir de Thérèse et Laurent ne trouve pas sa juste mesure. L’écrivain expliquait qu’il voulait "étudier des tempéraments et des caractères, des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang". De tout ça, il ne reste plus grand chose dans le film. Les relations entre Thérèse et Laurent sont complètement modifiées voir oubliées. Le sentiment de culpabilité des personnages, l’impression d’être jugés et la dégradation des relations qui en découle sont délaissés alors que Zola dressait un tableau psychologique des personnages intéressant à étudier. En bref, chers lecteurs, excusez mon expression mais, ce film est un «Navet»... En effet, Carné a «gâché» le célèbre roman pour en faire un film dont, dès le début, on peut imaginer la suite de l'histoire et son dénouement. Le point positif du film est l'ajout du personnage du maître chanteur qui apporte du "piquant" à l'intrigue de Zola. La fin, a été bien mise en scène; l'ironie du sort ou plutôt la fatalité de l'accident, laissant alors transparaître la violence de Laurent aux yeux des passants (lorsque celui-ci se met à «passer à tabac» et laisse mourir le marin qui vient de se faire renverser par un camion,). Laissant ainsi faire poster la lettre dénonciatrice qui avait été laissée par le jeune maître-chanteur à son amie Georgette (Maria-Pia Casilio); ce qui condamne alors Thérèse et Laurent.
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