extasya a écrit le 26/06/2013 à 15h46: |
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Alors là, je suis pas d'accord avec toi.
TOUT mes chiens ont eu cette éducation à la propreté et tous se portent très bien.
Pour le reste de l'éducation, on a tout fait en renforcement positif et nos chiens sont très bien éduqués qu'ils soient chez nous, en chenil pendant les vacances ou chez des amis quand on voyage avec eux. |
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Quand on met le nez dans l'urine ou des excréments du chien et qu'on le gronde et/ou le frappe, on apprend pas à l'animal à être propre. On lui montre que l'on est en colère, c'est tout.
Si le chien fait l'association "maître en colère parce que j'ai fait mes besoins à l'intérieur", c'est un gros coup de bol. Le plus souvent, on n'obtient pas ce résultat. Parmi les échecs, ce qui revient le plus fréquemment c'est :
- les chiens comprennent que leurs excréments mettent en colère leur maître et se mettent à les manger.
- si le chien est grondé pris sur le fait, cela peut l'amener à se cacher pour faire ses besoins...
Personnellement, je n'ai jamais employé cette méthode (sur 5 chiens éduqués, de races différentes, mais tous très sensibles), car je fonctionne avec des méthodes positives uniquement. J'ai même fait exactement l'inverse : ignorer totalement les accidents, félicité grandement les besoins faits au bon endroit. Quand le chiot reçoit systématiquement une récompense quand il fait ses besoins dehors, il fait très vite l'association. Et les méthodes restent strictement positives, donc ne menacent pas le lien chien/propriétaire.
Pour la remise en cause de la théorie de la dominance, il y a maintenant pleins d'ouvrages sur ce thème, écrits par des éthologues et des comportementalistes réputés. Ce n'est pas des "conneries" même si ça entraine une grosse révolution dans la façon de concevoir le chien (et certains éducateurs en sont incapables et véhiculent encore de monumentales inepties, qui nuisent terriblement au chien). Le meilleur exemple est le cheminement du Dr Dehasse (
http://www.joeldehasse.com/), utilisant d'une conception dominant/dominé avant reconnaître son erreur et prôner exactement l'inverse.