Différences entre l'équitation belge et française

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Plume2713

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Différences entre l'équitation belge et française
Posté le 03/03/2012 à 12h44

Bonjour, ma soeur habite en Belgique, à Gesves , et il y a une grande école d'équitation classique.
Je voulais savoir, si il y avait des différences de techniques ou autre entre la France et la Belgique.
Personnellement j'ai juste remarqué qu'il y avait presque 50/50 entre Personnellement cavaliers et les cavalières.
Mais je n'ai pas eu l'occasion de rester longtemps pour voir d'autres différences

Uneraell

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Posté le 03/03/2012 à 13h00

Des différences de techniques... Oui certainement, mais comme il en existe entre les cavaliers français ou belges eux même. Ca dépend de leur vision de l'équitation, des professeurs qu'ils ont eux, des buts qu'ils veulent obtenir... Je n'ai que très rarement monté en France, mais je lis beaucoup les Français (ben oui, sur CA, fatalement :P). Et je dirais qu'il n'y a pas une école française et une école belge. Après, en Belgique, c'est plutôt courant de monter selon l'école allemande, surtout dans l'est du pays. Etant donné qu'on est proche de la frontière allemande, beaucoup de moniteurs - en dressage plus particulièrement - montent là-bas ou avec des instructeurs allemands, et ça s'en ressent chez les cavaliers en général.

Pour le reste, tout le système d'évaluation des niveaux est extrêmement différent, tant dans l'évolution en elle-même que dans les cotations, et ce que les examens permettent... J'avais écrit tout un topo y a quelques temps, sur la comparaison entre les examens français et belges. Je cherche ça, et je le reposte ici, ça t'intéressera peut être.

Plume2713

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Posté le 03/03/2012 à 13h10

oui oui , ça m’intéresse beaucoup. Ce matin j'ai cru remarqué des différences au niveaux des cavaliers. En France lors des concours de CSO les cavaliers (pas tous) néglige leur position et la propreté du parcours pour gagner.
Alors que ce matin le parcours devait être au alentours d'1m10/20 et la plus part des cavaliers étaient fixe, propre, soigné leurs courbes avec des chevaux bien incurvé. Ca m'a étoné car en France ces cavaliers la sont plus rare en concour. Biensur j'ai aussi vu des gens pas très malin (comme partout)

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Posté le 03/03/2012 à 13h13

J'ai déjà monter en Belgique mais perso je trouve que sa change un peu quand même après sa dépends peut être du club !
Mais en belgique on démarrais seulement le galop et après une fois arrêter en reprenant en France on était déjà à l' obstacle donc je trouve que c'était mieux en France en Belgique on montait beaucoup de trop petit poney (90 cm pour moi qui faisait a l'époque 1m30) ! Après je pense que sa dépends des centres !

Uneraell

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Posté le 03/03/2012 à 13h15

Après, si tu as été à Gesves, faut dire qu'il y a du niveau dans ce coin-là... Si tu vas voir les petites épreuves similaires aux concours club en France... J'ai aussi vu des horreurs à vouloir faire descendre les cavaliers de leurs chevaux tellement c'était du n'importe quoi. Cependant, de manière générale, en Belgique, ce sont les propriétaires ou DP qui vont en concours. Dans ma région tout du moins, il est très rare que les chevaux de club aient les capacités pour sortir sur des épreuves plus grosses que du 80/90cm. Donc ceux qu'on voit sur les concours ont généralement un peu plus de "métier", d'habitudes avec leurs chevaux et de travail suivi...

Je cherche toujours mon post avec la comparaison, y a 160 pages dans le post où j'avais écrit ça, donc faut que je chercher encore un peu xD

Uneraell

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Posté le 03/03/2012 à 13h40

Vous m'excuserez le double post, mais vu le pavé que je m'apprête d'ajouter, je pensais que c'était plus clair. Voilà donc ce que j'avais pensé de la comparaison examens français/belges, quand je m'étais penché dessus, il y a quelques mois :


uneraell a écrit le 03/03/2012 à 13h40:
Bon, ça risque d'être un peu long, je vais m'efforcer que ce sois clair, mais je ne promets rien :p.
Tout d'abord, la vie d'un cavalier belge ne s'échelonne pas du tout de la même façon : Nous avons 10 examens potentiellement passables, sachant que les 4 premiers ne sont pas tout à fait reconnus par la fédération et s'adresse essentiellement aux jeunes cavaliers (je me demande si vous n'en avez pas dans le genre, les Cavaliers ou quelque chose comme ça...).
Ce sont donc les Licols : Il y en a 4 en tout : blanc, bleu, rouge et noir. On les passe généralement après un stage et visent à vérifier la connaissance du jeune cavalier dans les bases : anatomie du poney, panser, seller et brider, faire le box et nourrir (en gros, paille par terre, et le poney mange du foin et des grains).
Point de vue pratique, j'ai retrouvé mes vieilles fiches : le licol rouge vérifie que l'élève sait monter seul sur son poney, ressangler à poney, trotter assis, enlevé et sans les étriers, s'arrêter et galoper. La pratique du licol vérifie les mêmes acquis avec plus de précision, on vérifie les figures de manège principales et parfois, quelques obstacles isolés.
Ces examens ne sont pas obligatoires et généralement réservés aux jeunes cavaliers.

On en arrive aux trois suivants : les étriers de bronze, d'argent et d'or, ce sont les premiers examens officiels. Les deux premiers sont examinés en reprise et par le moniteur habituel des élèves, le suivant est un examen individuel et jugé par un juge agréé par la fédération.
Pour les étriers, un examen théorique écrit apparaît. Pour l'étrier de bronze, la pratique regroupe tout ce qu'on demande pour les licols, de façon tout de même plus exigeante. C'est l'équivalent du galop 1 (jusqu'ici, ça semble coller).
L'étrier suivant, l'étrier d'argent se complexifie : le saut se mêle au dressage : trois allures, assises et enlevées, figures de manège précises aux trois allures, à l'obstacle les abords et la position du cavalier sont jugées. Celui-ci correspond au galop 2.
L'étrier d'or est le premier jugé par un juge officiel. L'élève se présente seul pour une reprise de dressage et un parcours d'obstacle.
Voici le lien de la reprise, reprise officielle demandée exactement comme dans le texte, à tous les candidats : http://pedagogie.lewb.be/media/pdf/protocoles_peda/reprise_trier_dor.pdf. L'obstacle est jugé sur un parcours, les abords doivent être corrects, perpendiculaire à l'obstacle, le galop sur le bon pied. Les barres sont à 60-70cm.
Cet examen, qui doit correspondre au galop 3, ouvre la porte aux concours officiels. Avec ce brevet, les cavaliers peuvent sauter jusqu'aux épreuves de 90cm. En dressage/complet je ne sais pas trop à quoi cela correspond, m'enfin, ce sont les petites épreuves.

Arrivent à présent les degrés, c'est ici que les différences sont les plus frappantes.
Le 1er degré est jugé de la même façon que l'étrier d'or : théorie puis pratique dressage puis pratique obstacle. A souligner (j'aurais du le faire plus tôt) seuls les licols comportent une épreuve de pratique aux écuries.
Voici la reprise de cette épreuve : http://pedagogie.lewb.be/media/pdf/protocoles_peda/reprise_premier_degr.pdf
Les aides doivent être discrète, le cavalier fixe. Mais aucun travail du latéral n'est demandé. Cependant, la présentation du cheval et du cavalier sont notées. A savoir également qu'à partir du premier degré, les épreuves sont différenciées. Ainsi un cavalier qui rate la pratique obstacle n'est pas obligé de tout repasser. Cet examen, équivalent au galop 4, ouvre la porte à tous les niveaux de compétition.

Le second degré marque une marge de progression TRES importante. Le cross apparaît dans cette épreuve et beaucoup de cavaliers ne la passe pas : déjà, il faut presque obligatoirement être cavalier propriétaire pour présenter cet examen. Depuis 13 ans de pratique, je ne connais personne qui a présenté (et réussi, en tout cas) cet examen avec un cheval de club. En 2011, seuls deux centres dans toute la Belgique francophone proposaient de faire passer cet examen Le taux d'échec est plutôt important, pour pouvoir présenter cet examen, il faut avoir la preuve d'une expérience en compétition à un niveau minimum. Le 2e degré est l'équivalent du galop 7, et permet d'accéder à la formation de moniteur (à noter que le diplôme de moniteur n'est PAS OBLIGATOIRE en Belgique pour enseigner dans la légalité).
En voici sa reprise (on note une très grande différence point de vue difficulté entre le 1er et le 2e degré) : http://pedagogie.lewb.be/media/pdf/protocoles_peda/reprise_deuxime_degr.pdf.
Et ici, toujours pas de latéral.

On finit avec le 3e degré, je connais très peu de gens qui l'ont passé, et clairement, impossible à présenter avec un cheval de club. Il est l'équivalent du galop 8 et permet d'accéder à la formation de moniteur de niveau 2 (et de niveau 3, par la suite). De nouveau, une épreuve théorique, suivie d'une épreuve pratique de dressage, saut et cross. Les épreuves réussies sont dispensatoires pour l'année, comme pour le 2e degré.
Voici sa reprise, le latéral y apparait avec ET l'épaule en dedans ET l'appuyer.
http://pedagogie.lewb.be/media/pdf/protocoles_peda/reprise_troisime_degr.pdf

Les premiers examens sont assez semblables entre Belgique et France, mais la différence se fait très nettement sentir dans la suite. La progression, les exigences et l'évaluation ne sont pas les mêmes. De plus, si un cavalier de club peut passer son galop 7, c'est presque mission impossible en Belgique. Je connais d'ailleurs une foultitude de cavaliers qui ne passent pas leurs examens pour cette raison : il faut clairement être propriétaire d'un cheval de complet de niveau raisonnable ou de deux ou trois chevaux qui peuvent gérer dans les trois disciplines pour présenter son 2e degré. Bref, l'examen coûte tellement cher et a un taux d'échec tellement important qu'il faut vraiment, vraiment avoir toutes les cartes en main pour s'y présenter.
D'ailleurs, quand je compare les niveaux des cavaliers ayant le 2e degré en Belgique, et les cavaliers galop 7 en France, je remarque une nette différence de niveaux, en faveur des Belges...

Edité par uneraell le 03-03-2012 à 13h42



Plume2713

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Posté le 03/03/2012 à 13h49


uneraell a écrit le 03/03/2012 à 13h15:
Après, si tu as été à Gesves, faut dire qu'il y a du niveau dans ce coin-là... Si tu vas voir les petites épreuves similaires aux concours club en France... J'ai aussi vu des horreurs à vouloir faire descendre les cavaliers de leurs chevaux tellement c'était du n'importe quoi. Cependant, de manière générale, en Belgique, ce sont les propriétaires ou DP qui vont en concours. Dans ma région tout du moins, il est très rare que les chevaux de club aient les capacités pour sortir sur des épreuves plus grosses que du 80/90cm. Donc ceux qu'on voit sur les concours ont généralement un peu plus de "métier", d'habitudes avec leurs chevaux et de travail suivi...

Je cherche toujours mon post avec la comparaison, y a 160 pages dans le post où j'avais écrit ça, donc faut que je chercher encore un peu xD


Oui j'ai été a l'école provinciale de gesves. Et malgrès le niveau, j'ai quand même vu des horreurs

Plume2713

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Posté le 03/03/2012 à 13h58

Uneraell, tu a précisé que le monitorat n'était pas obligatoire pour enseigné en Belgique. C'est a dire que "n'importe qui" peut enseigné l'équitation et être payé pour ?

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Posté le 03/03/2012 à 14h18

juste dans mon coin en france, a 2 minuet de l'allemagne, on monte selon la méthode allemande, comme dit plus haut, depend des ecole de penser, et une chose qu'on m'a deja dit: tout le monde peut créer un style dequitation qui lui est propre!

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Posté le 03/03/2012 à 14h31


plume2713 a écrit le 03/03/2012 à 13h58:
Uneraell, tu a précisé que le monitorat n'était pas obligatoire pour enseigné en Belgique. C'est a dire que "n'importe qui" peut enseigné l'équitation et être payé pour ?


Tout à fait. J'ai déjà vu des leçons en club données par des filles de 16 ans qui trainaient aux écuries les samedis après-midi. C'est la responsabilité du club, et puis c'est tout.
Après, y a évidemment des avantages à engager des moniteurs formés (reconnaissance de la qualité de l'engagement, remises de "titre" de la part de la fédération, etc). Et je ne pense pas qu'une écurie puisse être officiellement reconnue par la fédération comme centre-équestre ou poney-club, si le "moniteur principal" n'a pas été formé pour.
Après, ça permet aussi d'avoir pour enseignant des gens dont ce n'est absolument pas l'activité principale, qui n'ont ni le temps ni l'argent pour faire la formation, mais qui peuvent être excellent. La dame qui m'enseigne en Belgique est une ancienne cavalière de Grand Prix, elle a travaillé avec de grands instructeurs allemands et elle a, selon moi, une vision splendide de l'équitation. Si on n'avait les mêmes lois que vous, je n'aurais jamais pu prendre cours avec elle en étant couverte par mes assurances, et ça, ça aurait été une énorme perte pour moi.
Y a du bon et du mauvais, dans le "n'importe qui" et d'après ce que j'ai pu comprendre, la formation de moniteur en France n'est pas garante de qualité, alors bon...

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Posté le 03/03/2012 à 14h55


uneraell a écrit le 03/03/2012 à 14h31:


Tout à fait. J'ai déjà vu des leçons en club données par des filles de 16 ans qui trainaient aux écuries les samedis après-midi. C'est la responsabilité du club, et puis c'est tout.
Après, y a évidemment des avantages à engager des moniteurs formés (reconnaissance de la qualité de l'engagement, remises de "titre" de la part de la fédération, etc). Et je ne pense pas qu'une écurie puisse être officiellement reconnue par la fédération comme centre-équestre ou poney-club, si le "moniteur principal" n'a pas été formé pour.
Après, ça permet aussi d'avoir pour enseignant des gens dont ce n'est absolument pas l'activité principale, qui n'ont ni le temps ni l'argent pour faire la formation, mais qui peuvent être excellent. La dame qui m'enseigne en Belgique est une ancienne cavalière de Grand Prix, elle a travaillé avec de grands instructeurs allemands et elle a, selon moi, une vision splendide de l'équitation. Si on n'avait les mêmes lois que vous, je n'aurais jamais pu prendre cours avec elle en étant couverte par mes assurances, et ça, ça aurait été une énorme perte pour moi.
Y a du bon et du mauvais, dans le "n'importe qui" et d'après ce que j'ai pu comprendre, la formation de moniteur en France n'est pas garante de qualité, alors bon...


Je ne sais pas trop ce que vaut le monitorat en france. Mais je sais que la formation coute très cher. Après les moniteurs respecte pas toujours se qu'ils ont appris en formation. J'ai connu des moniteurs a qui j'aurai pu faire un cours avec mon galop4 alors qu'ils étaient diplomés...
C'est comme pour les passages des galops. Les exigences varies beaucoup d'un club a l'autre. Il y a des clubs ou il suffit de payer pour obtenir le galop. Je trouve sa dommage et injuste pour les cavaliers qui ont vraiment le niveau

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Posté le 03/03/2012 à 15h52


plume2713 a écrit le 03/03/2012 à 14h55:


Je ne sais pas trop ce que vaut le monitorat en france. Mais je sais que la formation coute très cher. Après les moniteurs respecte pas toujours se qu'ils ont appris en formation. J'ai connu des moniteurs a qui j'aurai pu faire un cours avec mon galop4 alors qu'ils étaient diplomés...
C'est comme pour les passages des galops. Les exigences varies beaucoup d'un club a l'autre. Il y a des clubs ou il suffit de payer pour obtenir le galop. Je trouve sa dommage et injuste pour les cavaliers qui ont vraiment le niveau


De ce point de vue-là, j'aime bien le système belge, les deux premiers examens sont jugés par les moniteurs (car ils n'ont pas vraiment de "valeur" ne permettent pas l'accès aux concours officiels, ce genre de trucs), les deux suivants par un juge envoyé par la fédération dans les centre-équestre et les deux derniers, sont uniquement présentables dans quelques centres sélectionnés sur le volet, jugés par plusieurs juges si ma mémoire est bonne. Pour les deux premiers, y a clairement des différences de niveaux, on voit parfois tout et n'importe quoi, pour les deux suivants... Bien sur, tu peux tomber sur un juge plus ou moins cool, mais généralement, si t'as pas le niveau, tu passe pas. Les deux derniers par contre, le taux d'échec est véritablement énorme, ce sont de vrais examens, comme en cours, et là, si t'essayes de te présenter sans avoir le niveau, ben tu te fais couler, point barre. (A tel point que je connais plein de cavaliers qui les présentent même avec plusieurs chevaux, un pour cso/cross, un pour le dressage, pour être sur d'avoir des chevaux absolument tip-top, sinon... c'est mort. Et passer ces examens là avec un cheval de club, je crois que c'est impossible, y a trop de niveau).

Au moins, les cavaliers qui se présentent sur les grosses épreuves et qui passent leur monitorat, on sait qu'ils valent véritablement quelque chose.

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Posté le 03/03/2012 à 17h14

Je reviens d'un concours a gesves ,et un autre truc qui ne change pas c'est la violance envers les chevaux, lorsqu'ils font un refus. Ce genre de pratique me répugne, certain je les aurais tapé aussi fort qui tapé leur cheval...

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Posté le 03/03/2012 à 18h31

Ureraell, je suis tout à fait d'accord avec ton post ;) Je vit moi même en Belgique, je monte depuis 10 ans, j'ai mon 1er degré que j'ai passé avec un cheval de club. La j'ai monté en niveau, je fait les déplacements latéraux et des parcours 90-1m (poney peut pas faire plus^^)

Je suis entierement d'accord que pour passer le 2eme degré, il faut son cheval, je connais que 2 personnes qui ont cet examen. En effet il faut obligatoirement faire 3 concours en 90cm obstacle OU 3 concours en reprise A, pour les concours complets, je ne sais pas, pour pouvoir passer son examen.
Pour le 2eme, il y a moyen avec un cheval de club, mais un cheval bien entrainé, très très bien entrainé.


Pour les concours à Gesves, on y voit de tout. Des bons cavaliers, des moins bons, des moyens, .. Là, c'est une équitation différente entre les clubs. Dans mon club, on a la façon Catherine Henriquet car elle vient régulierement donner des cours à notre mono. Dans un autre que j'ai fréquenté, la façon Allemande était très présente. alors qu'avec ma prof d'obstacle, on y va un peu à l'espagnole.

Comme quoi, même entre clubs, la façon est différente.

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Posté le 03/03/2012 à 19h47

"Cet examen, qui doit correspondre au galop 3, ouvre la porte aux concours officiels. Avec ce brevet, les cavaliers peuvent sauter jusqu'aux épreuves de 90cm. En dressage/complet je ne sais pas trop à quoi cela correspond, m'enfin, ce sont les petites épreuves." (en parlant de l'étrier d'or)

Pour les concours de dressage, quelque soit le niveau, l'étrier d'or suffit! par contre, c'est la licence (et son prix!!) qui change! c'est vrai qu'il y a quelques années, l'étrier d'or permettait de dérouler les reprises E et que pour les niveaux plus élevés, il fallait le 1er degré... mais ce n'est plus le cas car les cavaliers intéressés par le dressage ne voulaient pas nécessairement sauter un parcours d'obstacles!

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Posté le 03/03/2012 à 20h20

Il faut avouer que l'école d'équitation de Gesves n'est pas un modèle au niveau "amour du cheval" ...
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