Exactement, ma jument est une grosse trouillarde, pour rejoindre une carrière un peu en dehors des écuries, on longe sur 300 mètres les près et y'a un passage proche des maisons, une fois elle étais extrêmement inquiète, j'y suis aller doucement en l'encourageant, y'a eu un gros bruit, elle s'est cabré, a pivoté sur ses postérieurs et est partie plein cul vers les écuries, j'ai pas chercher à comprendre je me suis couchée sur sa croupe et l'ai arrêté comme j'ai pu, en lui tirant sur la tronche, je n'ai eu aucun remord, je n'en ai toujours pas aujourd'hui, et pourtant on peux pas dire que je soit une grosse brute, mon mono me tanne parce que je lui rentre pas assez dans le lard, faut savoir relativiser, un cheval qui prends la main on peux y aller doucement, tirer et reprendre, je suis la première à préférer faire 20 tours de carriéres et faire 36 000 cercles pour revenir dans le calme en douceur, mais se faire embarquer par un gros machin qui fait 10 fois notre poids, y'a pas d'autres solutions que le frein d'urgence.
Et non elle ne m'en a pas voulu, elle est pourtant extrêmement susceptible et tout le monde me dit qu'elle est dangereuse, qu'elle tape, mords, toutes les gamines de mon club en ont peur c'est pour dire
) et que tu n'as ni frein ni direction et que tu sens les coups de reins qu'il donne pour accélerer, sachant qu'il y a une nationale au bout, et bah il n'y a pas 36 solutions.
) et je lui emméne le nez vers ma jambe et je pousse les hanches. Et là hop loulou fait deux trois bons et s'arréte.
