Euh... depuis quand à la Cense ils conseillent de faire des bisous dans le cou???
C'est une erreur de prendre le raccourci étho=bisounours, une des lignes de conduite de l'étho est justement la sécurité du cavalier et du piéton avec le respect en main, l'écoute, la confiance, tout ça, tout ça. Et ça ne se joue pas à coup de bisous et de déclarations d'amour.
En étho, comme en classique bien fait d'ailleurs, c'est confort-inconfort. Donc un cheval qui a un comportement inadapté et dangereux, on ne le met pas dans le coton.
Dans le cas présent, bien sûr qu'il fallait l'arrêter, et je préfère également lui plomber les dents que de voir ma vie (et la sienne) défiler.
Néanmoins, je pense qu'il faut travailler sur ce point pour éviter que ça ne se reproduise et que la seule option possible soit de lui dévisser la tête à chaque fois, genre "lui, il ne s'arrête que comme ça". S'il ne s'arrête que comme ça, c'est qu'il y a un sacré problème de dressage quand même.
Lors de mes 1ères sorties en extérieur, on m'a appris une chose : cheval qui embarque = cercles qu'on rétrécit au fur et à mesure. Bon, Ok, c'est pas toujours possible, j'oublie cette possibilité si je suis sur un chemin de 3 mètres de large avec un fossé de chaque côté.

Mais s'il y a un champs d'un côté, ça reste une bonne solution.
Parce que c'est très rassurant pour moi, je travaille toujours les arrêts avec mes chevaux. Code vocal + aides = arrêt = bonbec. Avec cette méthode, j'ai l'ABS nickel

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Je mets ça en place déjà en carrière puisque ce sera le plus facile, j'utilise ensuite en extérieur.
Egalement, un cheval qui a tendance à embarquer, je préfère le sortir avec un autre qui reste cool, ça aide aussi, au moins le temps qu'il apprenne à rester gérable.
Il y a aussi des détails à éviter au moins dans un 1er temps : ne pas demander le galop sur le chemin du retour, je préfère le demander cul à la maison, encore une fois, au moins le temps d'installer les codes.