et dans ce reportage, y'a vraiment un truc qui m'a interpellé sur le fait de ne pas bloquer sur la raison de la peur.
On l'a tous fait, de passer à côté d'une poubelle et à cause d'un écart, de revenir en arrière, lui faire sentir, le forcer à s'en approcher, repasser plusieurs fois devant...une façon de "désensibliser" (ou habituer, en référence à ton post

)
Sauf que ça a l'effet inverse !! la prochaine fois qu'il repassera devant cette poubelle, il se rappellera le "conflit", un moment pas forcément agréable de "discussions", d'insistance, et donc, il aura une angoisse supplémentaire.
Dans le reportage, ils précisent bien qu'en cas d'inquiétude, on garde notre calme et surtout notre concentration sur le travail (en carrière) ou le trajet (en balade ou en main) et
on ne fait pas attention !!
Si au moment de son inquiétude, il ne sent pas NOTRE inquiétude, il finira par zapper et se remettre au boulot.
Par contre, si au moment de son inquiétude on se crispe (tout le monde a déjà connu un coin "terrifiant" de la carrière), alors son angoisse se décuple et là c'est l'escalade jusqu'à la bagarre, accrochée aux rênes avec tout le corps contracté et en général, on se fait trimballer jusqu'à l'autre bout de la carrière, celui qui est le moins inquiétant...
Ca m'est déjà arrivé de râler quand mon cheval est sur l'oeil, du coup, je le stresse et il se contracte encore plus.
Par contre, si je m'amuse de ses petits écarts ou ronflements pendant la détente, ça finit par lui passer une fois qu'il est échauffé, c'est magique !!!
Et en extérieur, terminé, je ne lui fais plus sentir quoi que ce soit !!!! Je fais comme si je n'avais rien vu et je regarde le bout du chemin loin devant, il finit par se dire qu'il est ridicule d'avoir flippé !!