De rien
Effectivement le temps peut manquer à certains moments.
Tu nous raconteras ton cours de demain alors
Bonne journée.
Bon il va falloir que je trouve un moment, en avril, par exemple, pour descendre vous voir
Alors, encore un super moment aux écuries ce matin...
Coatch Audrey revient tout juste du stage avec Michel Robert
http://www.equidia.fr/life/une-journee-avec-michel-robert/...
Du coup, j'étais son premier "cobay" pour tester tout ce qu'elle y a appris...
Ca chamboule pas mal de choses dans mes acquis, et cela va me demander du temps pour intégrer tout ça, je ne suis pas capable actuellement de bien expliquer tout ce qu'elle m'a dit, mais dans les grandes lignes, il est question de savoir davantage rendre au niveau de la rêne extérieur pour laisser passer l'épaule (lorsqu'on tourne, ou sur des appuyers, par exemple), le tout en recentrant parfaitement son poids au dessus de ses pieds (là dessus, ça rejoint pas mal le livre de Sally Swift: "l'équitation centrée")...
Pour mettre en application tout ça on a notamment travaillé au galop sur un cercle, ou elle m'a demandé, contrairement à ce que l'on fait d'habitude, de regarder complètement à l'extérieur de mon cercle (Michel Robert appelle ça le "regard perpendiculaire"), ce qui a pour effet de nous recentrer, de ne pas se focaliser sur notre cheval mais sur nos sensations, et nous aide à mettre le poids dans l'étrier extérieur.
Simultanément à tout ça, je devais donner un pli prononcé à l'intérieur (donc avec ma rêne intérieur), et avancer très fort la rêne extérieur (qui était à peine tendue pour le coup!).
Tout cela est donc à l'encontre de ce que j'avais l'habitude de faire...
Elle m'a dit qu'évidemment, les premiers temps où l'on travaillerait de cette façon, nous étions obligés d'accentuer nos aides (regard perpendiculaire, pli prononcé et peu de rêne ext), mais qu'évidemment le but final de la "manœuvre" est de nous aider à nous rééquilibrer au dessus de nos pieds, de laisser passer le postérieur interne (par notre poids dans l'étrier extérieur), et de laisser passer l'épaule extérieur en avançant la main extérieur, mais avec des aides beaucoup plus discrètes...
Bien que septique au départ
(enfin, surtout un peu paumer par cette nouvelle vision des choses, il faut l'avouer
), je n'ai pu que constater à quel point ma jument était mieux.
Habituellement nous travaillons facilement sur des voltes au galop de 12m, on réduit à 10 à peu près correctement et à 8, je sens que ça devient très difficile pour elle...
Là, nous étions tout de suite à 8m de diamètre avec une juju en place, sur un galop hyper fluide et léger, je n'avais absolument pas l'impression que ça soit difficile pour elle, et je pense que nous aurions pu réduire encore!
Suite à ça, je suis descendue, et Audrey est montée un peu. J'étais ravie, car comme je lui disais, je ne connais finalement ma juju quasiment qu'à travers les sensations que j'éprouve en la montant puisque je ne la voit jamais travailler (même si j'ai mes 2 DP, je ne suis pas là quand elles montent)...
J'ai donc découvert ma jument "visuellement" dans les exercices que nous travaillons régulièrement, et Audrey m'a montré les différentes applications de cette nouvelle approche (Michel Robert).
C'était passionnant et m'aide à comprendre quels sont les points qui "pêchent" et que nous devons améliorer...
Voilà, énormément de pain sur la planche pour intégrer toutes ses nouvelles données, car je ne suis même pas sûre d'avoir tout bien compris intellectuellement, alors pour la mise en pratique, il va en falloir du temps!
Mais cette progression et cette permanente remise en question est tellement passionnante, surtout lorsqu'on expérimente, et que les résultats ne se font pas attendre
Bref, encore un cours GENIAL!!!