Ma petite contribution perso:
J'ai acheté un cheval sachant qu'il tiquait à l'ours.
Tic assez important puisqu'il en avait les aplombs bousillés (un talon plus haut que l'autre à chaque pied, bien visible car cheval pas paré pendant plusieurs mois avant que je ne le récupère).
On m'avait précisé qu'il tiquait lorsque j'avais fait ma demande d'achat, donc tic ancien.
Le cheval a ensuite passé tout un hiver enfermé dans un box sans aucun contact avec d'autres chevaux (tous dans un grand paddock d'hiver). Cela a probablement bien renforcé son tic car je ne l'avais pas remarqué lorsque je l'avais vu à l'automne mais quand je l'ai reçu au printemps il ne céssait pratiquement jamais de tiquer.
Chez nous c'est été : pré intégral, hiver : box la nuit paddock en groupe le jour.
Il est arrivé le dernier mois de la pension box/paddock.
Il tiquait même en mangeant au box et à certains moment de la journée au paddock.
L'été au pré le tic a diminué de plus en plus jusqu'à complétement cesser. Dans les moments de grand stress il se contente de faire des allers/retours le long de la clôture et de donner de grands coups de tête mais il en se balance plus sur ses antérieurs. Ses aplombs vont beaucoup mieux d'ailleurs.
Je craignais que ça revienne cet hiver au box mais bonne surprise:plus de tic
Plus du tout au box, peut-être une fois de temps en temps au paddock (ennui ?) mais c'est vraiment extrêmement rare.
Il continue avec les allers/retour et coups de tête, mais bon c'est bien moins fréquent et moins nocif que le tic à l'ours, en tout cas pour ses aplombs.
Bref je peux témoigner que dans certains cas avec un changement de conditions de vie un tic peut disparaître ou du moins très fortement s'atténuer.
Par contre je ne prétendrai pas que c'est systématique.
Sinon je rejoins ceux qui pensent qu'un tic n'est pas à négliger lors de l'achat d'un cheval, surtout le tic à l'air qui peut entraîner une usure des dents et/ou des coliques et problèmes de dos en fonction de la façon dont le cheval s'y prend.