|  | petitpleas, je ne sais pas si c'est le cas pour les chevaux, mais en tout cas, en médecin humaine il y a un PAQUET d'analyses qui peuvent confirmer une origine auto-immune, mais il est fort possible que les recherches ne soient pas aussi poussées en médecine véto...
bon courage avec ton cheval miss en tout cas |
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Franchement en humaine, je ne sais pas. Connais tu la nature exacte de ces analyses ???
Pour le cas des vasculites chez les chevaux, il y en a de toutes origines : allergiques, infectieuses ou auto-immune.
La présomption d'un problème auto-immun, du moins pour les vétos qui ont traités mon cheval, a reposé uniquement sur le fait qu'aucun germe n'a pu être retrouvé, ni au grattage, ni à la biopsie.
J'avais à l'époque contacté le CNRS de Villejuif après qu'ils aient fait des découvertes sur les effets du trioxyde d'arsenic sur les maladies auto-immunes déclenchées sur des souris de labos. Le professeur Bobbey (je crois) était à l'époque interessé pour prendre mon cheval pour cobaye à condition que ce soit bien une maladie auto-immune.
Quand j'en ai parlé au docteur Pin, il m'a clairement dit qu'il ne pouvait pas savoir si c'était auto-immun ou pas. La seule chose qu'ils savaient à l'école, c'est que ce genre de dermatite fait intervenir des complexes immuns (lymphocytes, anticorps), ils les appellent donc "dermatoses à médiation immune. Je crois que seul le pemphygus et le lupus ont clairement été classés ds les catégories "auto-immune" ; pour les autres vascularites, le doute subsiste et les traitements font plus appel à l'observation et aux résultats obtenus. L'adaptation du dosage et de la durée du traitement doit être individualisé, tous les chevaux n'ont pas la m^me sensibilité.
Pour mon cas perso, c'est un antibio qui a marché, ce qui n'exclut pas une origine multifactorielle du déclencheur.
En tout cas si quelque chose marche, il faut le poursuivre longtemps, plusieurs mois si possible et les traitements par piqures ne permettent pas de poursuivre certains traitements trop longtemps.
Certains cas guérissent, d'autres rechutent, d'autres ne répondent à rien. C'est donc pas simple de se lancer là dedans avec des moyens restreints. Beaucoup de proprios baissent les bras car les vétos eux mêmes se sentent démunis devant ce genre de cas et ne les connaissent pas bien, voir pas du tout, car justement la majorité des cas qui se sont présentés à eux, ils les ont euthanasiés car les proprios n'avaient ni les bons moyens, ni les bonnes infos.