Votre métier : voie de la passion ou de la raison?

rebby40 a écrit le 20/03/2013 à 23h59: Je suis encore étudiante, mais pour l'instant, c'est voie de la raison. Pour rentrer au lycée, mes parents étaient partants pour me mettre en sport étude avec mon cheval. Le seul qui n'était pas trop loin leur a paru bof au niveau du niveau équestre (et ils ne se sont pas trompés, 5 ans plus tard, je suis heureuse de ne pas y avoir été inscrite ^^) J'ai donc fait mon petit bonhomme de chemin au lycée, avec tout ce que ça implique. Par flemme (oui oui, j'avais le choix entre S, ES, L et STG en première), j'ai chosii STG car on m'avait dit que c'était là qu'on bossait le moins. J'ai donc fait mon petit Bac STG Comptabilité. J'ai eu mon bac, et là, j'ai voulu partir vers la voie de la passion, encouragée par mes parents : Le DEUST de Saumur couplé au BEES II. Bon, là, grosse blague en effet, ils nous avaient parlé d'un niveau en compet' amateur 1 (que j'avais à l'époque) et meme des amis qui faisaient am1gp et commencaient am elite n'ont pas été pris. Bref, j'ai fait un BTS MUC. Je me suis à 100% orientée sur un truc "facile" (oui, oui, la flemme...). On va dire que c'était pratique, je restais habitée chez mes parents, je pensais trouver le temps de monter (chevaux à domicile) et en plus, de ce que j'avais entendu, ce n'était pas bien compliqué... Actuellement, je suis en 1e année, l'examen approche, et tout s'est déroulé comme prévu. J'ai donc envisagé trois options : licence de management équestre couplé au bpjeps à saumur, le BPJEPS, ou une licence banque (ce milieu m'attire mais je ne le connais pas vraiment). Mes parents m'ont encouragé pour les trois, mais j'ai fini par partir sur la licence banque. Je choisis donc la voie de la raison. Par contre, si je ne suis pas prise en licence, ou qu'après la licence, la banque ne me plait pas... Je me lance dans un BPJEPS.

Quand je vois ton parcours je le dis que tu as eu raison de choisir la "facilité" car moi j'ai fait bac S puis des études supérieurs et au final les diplômes que j'ai de correspondent pas a ce que je veut faire, j'aurais ou aller en STG puis buts assistant manager, ça ça m'aurait permis de faire ce que j'ai envie pour l'instant alors que je suis bloquer et je galère à trouver du boulot, car même quand j'ai les compétences, ça rebute les recruteurs quand ils voient que je n'ai pas de formation précise en rapport avec ces metiers...

Enfin bon je pense que tu as bien fait de tenter la licence dans la banque pour voir ce que ça donne

Très bonne idée ce post !

Alors moi, en seconde j'ai voulue me lancer vers des études équestres, mais pas le niveau requis pour rentrer dans les lycées pro à cheval...
Et mes parents n'étaient pas du tout d'accord, pour eux "ramasser la merde des chevaux" n'étaient pas une vie.
Je suis partie vers un bac L, que je passe en Juin.

Après le Bac la question de l'orientation, j'en ai marre des cours, j'ai envie d'extérieur, d'air frais, plus de salle où règne une odeur de transpiration, où les jours de repos sont des jours où il faut bosser pour le lendemain .. Donc pas la peine pour la FAC !
Je sais pas quoi faire, le milieu équestre est inaccessible en POST bac à mon niveau ..
Puis, une conférence, un forum, une phrase "laissez à vos enfants le choix de faire ce qu'il souhaite, rien ne sert de parler d'argent ou de débouchés, le plus important, qu'ils fassent ce qu'ils aiment". A peine quelques minutes plus tard, mon père m'emmène au stand "equitation" et le choix est fait.

Je suis pré-inscrite pour une Bac Pro C.G.E.H pour rentrée 2013 (me reste les tests à passer 1 juin). Je "perds" certes 2 ans mais qu'est-ce 2 ans dans une vie ?

La plus belle journée de ma semaine reste la samedi, quand je monte mais aussi quand je nourris une vingtaine de chevaux, que je fais les boxs, que je fais les soins.
Et si ça marche pas, je me relancerai dans des études, au pire j'ai un bac L

Mais j'avoue que si C.G.E.H me prend pas, mes voeux de secours sont la FAC, mais je veux vraiment pas y aller, (juste pour éviter de rester 1an à rien faire ..) et je sais que si je vais a la FAC je bosserai pas

J'ai longtemps lutter contre la voie de la passion : J'ai fait un bac ES, et je suis rentrée en fac de droit où j'ai fait 1 ans et demi dans une bi-licence droit français/ droit anglo-américain.

C'était très intéressant mais pas pour moi.

J'ai donc tout lacher en en milieu d'année et en Septembre 2013 je rentre en formation BPJEPS

Je me lance.
J'ai eu la chance de ne pas avoir à choisir entre passion et raison car je ne voulais pas faire de ma passion mon métier. J'ai vu tellement de personne du milieu blasées et qui avaient perdu de vu l'essentiel que ça m'a servi de leçon.

Et puis je l’avoue j'ai des gouts de princesse.

Il me fallait donc un métier qui respecte mes convictions, qui me plaisent, où je me sente utile et qui rapporte vite et bien.
Bingo!
Je finis cette année mon BTS et je me lance dans une école d'ingénieur spécialisée dans l'eau et l'environnement.

Pour ma part c'est aussi la voie de la raison.
Quand j'étais plus jeune, je voulais absolument travailler dans les chevaux. Mes parents étaient pas chauds, à cause de la dureté physique (et psychologique des fois il faut le dire) du milieu. On m'a beaucoup conseillé (mes anciens moniteurs etc) et finalement je me suis rendu compte de moi-même que je ne supporterai peut-être pas toute une vie dans le milieu.

Dans tous les cas, mon parcours est complètement atypique... Il y a plusieurs domaines qui me passionnent, seulement aucun d'eux n'a vraiment de débouchés... J'ai voulu faire une BTS photographie, seulement je me suis rendu compte après de nombreux renseignements que les revenus étaient bien souvent trop aléatoires (à part si on est chanceux et qu'on est engagés dans une boîte). Au lycée, j'étais censée postuler pour entrer en école de cinéma (j'ai fait un bac L cinéma), seulement les écoles sont très chères et hyper élitistes. J'ai dû abandonner ce projet... Ce qui m'a bien démoralisé je dois le dire.
Finalement, j'ai eu mon bac L avec mention, et je suis partie en LLCE Anglais, dans une fac près de chez mes parents, plus par dépit qu'autre chose. Je suis passionnée par l'anglais (bon, par les langues étrangères en général) et je souhaite plus tard quitter la France, alors je me suis dit... Je pensais aussi au domaine de la traduction. Seulement j'ai vite déchanté quand on nous a clairement fait comprendre que la traduction c'est ultra bouché (surtout traduction écrite), et que si on voulait, l'interprétariat était sympa mais très peu de places pour beaucoup de demandes.

Bon. La mort dans l'âme, j'ai redoublé ma première année, parce que je n'allais pas en cours, j'avais la flemme, j'étais blasée, j'avais perdu espoir, mon avenir je le voyais pas du tout en fait...
Et un jour, je sais plus comment c'est arrivé pour être honnête, j'ai découvert la culture coréenne. Et là... Gros coup de coeur ! Ca va bientôt faire deux ans que je me suis penchée sur ce pays et je ne m'en lasse pas. J'ai tout plaqué et je suis partie à Paris pour faire LLCE coréen (oui je sais, ça choque !), alors que pour moi il était inconcevable d'habiter à Paris un jour (je déteste cette ville, m'enfin bref, c'est mon opinion). Seulement, cette décision "sur un coup de tête" s'avère, je pense, être la meilleure décision de ma vie.
Je m'épanouis totalement dans mes études, je suis seulement en première année mais mes notes sont très bonnes, la fac est très agréable, les profs sont géniaux... Et surtout j'ai un horizon professionnel plus élargi. Avec l'explosion économique de la Corée du sud, l'ouverture au marché international, eh bien... Les offres d'emploi "explosent" aussi (et ils aiment bien les français là-bas ) ! :) Bon, le système là-bas est à 1000 lieues de celui qu'on peut trouver en France, alors je suis consciente que ça sera très dur. Mais j'ai tellement eu le coup de coeur et l'espoir est revenu par la même occasion...

Par contre, j'ai du mettre de côté ma passion pour les chevaux. Et c'est clair et net, qu'en Corée, les chevaux, je pourrais aussi mettre une croix dessus... :( Enfin, qui sait ce que me réserve l'avenir, on verra ! J'estime que je dois laisser la priorité à mon avenir plutôt qu'à ma passion, pour le moment... Une fois installée, et avec un salaire stable, alors j'y repenserai !

(désolée pour ce roman, oops.)

merci à toutes pour vos commentaires, encore une fois on voit de nombreuses réorientation soit pour trouver la voix de la raison, soit au contraire pour vivre pleinement la passion

d'autres expériences ??

Pour celles et ceux qui ont décidé de "tout arrêter" pour aller dans le milieu du cheval, ça serai sympas d'avoir des nouvelles au fur et à mesure pour voir si vraiment ça a été une libération

J'ai découvert les chevaux il y a 12 ans... à 26 ans.
Rien ne me destinait à les rencontrer. Mais le destin en a décidé autrement : j'ai créé mon écurie de chevaux de propriétaire et mon activité fonctionne bien.
Je pense que c'est avant tout le pragmatisme, le fait d'avoir démarré mon activité petit à petit, en visitant d'autres structures que j'ai établi cette réalisation. Passion et raison peuvent tout à fait cohabiter, mais je pense qu'il faut aussi une "certaine" maturité pour cela...

equidu63 a écrit le 24/03/2013 à 22h20: J'ai découvert les chevaux il y a 12 ans... à 26 ans. Rien ne me destinait à les rencontrer. Mais le destin en a décidé autrement : j'ai créé mon écurie de chevaux de propriétaire et mon activité fonctionne bien. Je pense que c'est avant tout le pragmatisme, le fait d'avoir démarré mon activité petit à petit, en visitant d'autres structures que j'ai établi cette réalisation. Passion et raison peuvent tout à fait cohabiter, mais je pense qu'il faut aussi une "certaine" maturité pour cela...

merci pour le témoignage, c'est encourageant de lire que certains y arrivent

J'ai suivi la raison, dans un premier temps, en faisant un Bac Pro Comptabilité, un peu par "obligation" au départ mais contente par la suite car sa me fait un bagage si besoin est.

Puis j'ai été dans la vie active où j'ai été baby sitter, caissière/employée libre service, animatrice (Classe découverte et colonies), j'ai fait de l'aide à la personne. En plus, de mes stages en comptabilité durant ma scolarité. Donc j'ai un peu touché à tout même si j'ai apprécié faire ses métiers sa ne m'a jamais envouté au point de me dire "C'est sa que je veux faire.". Sûrement, parce que depuis "longtemps", je me vois uniquement travailler avec les chevaux malgré se qu'on peut dire dessus.

Du coup, en Septembre, si tout se passe bien, je rentre en formation BPREH pour 2 ans et continuer dans la foulée avec les chevaux. :) :$

Pour Moi, sa a donc était la raison, dans un premier temps, puis la passion, dans un second temps. :) :$

bonjour,
moi , j'ai choisi la passion hélas...
Je pense que le monde du cheval est vraiment trés dur.
J'ai fait un bac stav aprés j'ai commencer un bts que j'ai arrêter afin de faire le bpjeps tourisme equestre . Pour vivre de cette passion dévorante.
Je suis donc aller faire se bpjeps dans un école loin de chez moi. Et j'ai eu la malchance de déclarer une maladie qui a changer ma vie et changer ma vision des choses. En effet avant travailler 11 heure par jour sa ne me dérangeai pas j'étais aveugler par les paroles des personnes qui travaillai dans le monde du cheval , oui c'est comme sa , si tu veux bosser la dedans tu compte pas tes heures , ouai travailler 10 heures pour un patron qui ten paye 7h30 par jour . Aujourd'hui je regrette amèrement de pas avoir fini mes études parce que je suis bloquer a faire un métier que j'aime mais dans un monde de pourri ou l'argent est roi.... Aujourd'hui j'ai deux chevaux et même pas envie de les monter et de passer du temps avec. Je conseille a tous de faire des études et les finir avant de commencer a travailler dans le monde du cheval...

juliam a écrit le 27/04/2012 à 07h19: J'ai choisi la voie de la raison ! Je ne sais pas si c'est la bonne solution mais on verra ! Les chevaux sont vraiment une passion, mais j'ai vu tellement de personnes travaillant dans ce milieu qui n'avaient même plus envie de monter leur propre cheval par manque d'envie ... Alors je me suis lancée dans des études d'ingénieur, j'espère que ça me permettra de payer la pension de mon petit cheval sans me demander tous les mois si je vais réussir à joindre les deux bouts !

Et voilà comment , un an plus tard on reviens sur ses choix ...J'ai abandonné mon école et je suis maintenant cavalière-soigneur dans une écurie d'endurance ...

juliam a écrit le 25/03/2013 à 21h33: Et voilà comment , un an plus tard on reviens sur ses choix ...J'ai abandonné mon école et je suis maintenant cavalière-soigneur dans une écurie d'endurance ...

ben dis donc ! c'est marrant, pile quand on remonte le poste, un changement d'orientation.

C'est géniale si tu as trouver un poste cavalier soigneur ça doit être super intéressant !

Oui, je ne me souvenais même plus que j'avais posté ici ...

J'adore ce que je fais, c'est très intéressant et passionnant.
Je bosse 6 ou 7j/7 à peu près 10h par jour pour 1000 euros par mois, mais j'ai des étoiles plein les yeux du matin au soir !

J'ai toujours voulu travailler avec les chevaux... à 16 ans, les écoles agricoles ne prenaient pas les filles (enfin, vers chez moi), j'ai donc suivi la voie de la raison contrainte et forcée (comptabilité) ; je n'ai jamais travaillé dans cette voie, mais je suis passée de secrétaire commerciale à secrétaire de direction, et ainsi va la vie...

Cependant, j'ai profité d'un déménagement à 26 ans pour m'offrir cette formation que je voulais tant faire...

A 42 ans, des évènements ont bouleversés ma vie ; aujourd'hui on est là, demain on n'est plus qu'un morceau de bidoche dans une caisse en bois...

Marre de cette vie où on ne vois rien passer, où les jours défilent les uns après les autres identiques et monotones, à travailler derrière un bureau...

Début 2012 je me suis lancée, dans l'espoir de pouvoir vivre auprès de mes 2 chevaux au quotidien... La passion a repris le dessus... quel bonheur d'être près d'eux, même si le travail est dur... malheureusement cela n'a duré qu'un temps... pas de client à la pension, des charges toujours présentes, j'ai dû retourner derrière un bureau pour ne pas tout perdre...

Aujourd'hui, j'ai des emprunts à rembourser, je dois travailler à l'extérieur et aussi m'occuper des travaux de l'écurie qui n'en finissent pas... Je suis épuisée, mais j'essaie de faire en sorte que l'écurie décolle ; j'y met tout mon coeur, toutes mes forces... Je me laisse un sursis jusqu'à la fin de l'année 2013... après...

...Je chercherais un mari vieux et riche !

crinsdorphee31 a écrit le 25/03/2013 à 22h30: J'ai toujours voulu travailler avec les chevaux... à 16 ans, les écoles agricoles ne prenaient pas les filles (enfin, vers chez moi), j'ai donc suivi la voie de la raison contrainte et forcée (comptabilité) ; je n'ai jamais travaillé dans cette voie, mais je suis passée de secrétaire commerciale à secrétaire de direction, et ainsi va la vie... Cependant, j'ai profité d'un déménagement à 26 ans pour m'offrir cette formation que je voulais tant faire... A 42 ans, des évènements ont bouleversés ma vie ; aujourd'hui on est là, demain on n'est plus qu'un morceau de bidoche dans une caisse en bois... Marre de cette vie où on ne vois rien passer, où les jours défilent les uns après les autres identiques et monotones, à travailler derrière un bureau... Début 2012 je me suis lancée, dans l'espoir de pouvoir vivre auprès de mes 2 chevaux au quotidien... La passion a repris le dessus... quel bonheur d'être près d'eux, même si le travail est dur... malheureusement cela n'a duré qu'un temps... pas de client à la pension, des charges toujours présentes, j'ai dû retourner derrière un bureau pour ne pas tout perdre... Aujourd'hui, j'ai des emprunts à rembourser, je dois travailler à l'extérieur et aussi m'occuper des travaux de l'écurie qui n'en finissent pas... Je suis épuisée, mais j'essaie de faire en sorte que l'écurie décolle ; j'y met tout mon coeur, toutes mes forces... Je me laisse un sursis jusqu'à la fin de l'année 2013... après... ...Je chercherais un mari vieux et riche !

c'est courageux en tout cas de cumuler travail en essayant de faire décoller l'écurie, mais ça montre bien que c'est une voie semée d'embuche... En tout cas bon courage et parles-en toujours sur CA peut être que certains habitant dans ton coin pourraient être intéressé...