Garder les doigts fermés sur les rênes......

cesar95
Bonjour

A l’obstacle pendant le planer et dans la phase de descente les doigts s'ouvrent
Les coudes se déplient vers la bouche

Je n’ai jamais vu un grand cavalier tout lâcher sur un obstacle pour récupérer ses rênes à la réception sauf en cas de saut à problème

Mais peut-être que Rodrigo Pessoa, Pénélope Leprevost, Marcus Enhing et les autres devraient faire comme vous dites et tout lâcher

Allons soyons sérieux...

Ou alors j’ai mal interprété un conseil judicieux

Si votre main n’est pas stable et indépendante
Il est en effet plus sage de travailler sur le plat plutôt que d’aller sauter de tout lâcher à chaque saut

Mais peut-être que votre nouvelle technique a de l’avenir Pour les inconscients suicidaires

Si par hasard j’ai mal interprété le fait de tout lâcher je suis preneur de plus d’explications

harasstgermain où cesar95 a-t-il parlé de "tout lâcher"?
Et puis "nouvelle technique" vous deviez être loin de l'équitation ces dernieres décennies...

"laisser filer" volontairement les rênes n'a rien à voir avec des rênes qui glissent involontairement pcq'on les tient mal...

Savoir les garder à la bonne longueur avec la "pince" et tout lâcher si besoin (quand le cheval trébuche), ou encore les laisser glisser pour les rallonger exprès, n'est pas contradictoire pour moi

tetelle41 Moi aussi j'ai eu ce problème ( et probablement encore un peu aujourd'hui). Y a pas de miracles, ce qui m'a aidé c'est que la personne à pied pendant que je montais m'en fasse sans cesse la remarque.

En fait je trouve qu'on a une très mauvaise proprioception à cheval en tout cas, moi je me suis aperçue que j'avais très peu conscience des différentes parties de mon corps dont mes mains. Pourtant elles sont visibles et on s'en sert tout le temps mais c'est pas pour autant que je les "sentais" vraiment, c'est dur à expliquer.

A force de me reprendre sur mes mains "t'es pas en train de prendre le thé !!!" J'ai fini par conscientiser la position de mes doigts sur les rênes. Et comme le cheval que je montais venait super bien se poser dès que j'avais mes doigts bien au contact, bah j'ai vite capté le truc parce qu'il se rouvrait tout de suite sinon.

Et pour éviter de lâcher au lieu de céder, j'ai pris le parti de faire l'inverse au départ : obtenir la bonne attitude, ne pas ouvrir mes mains, juste les poser au départ et voir ce qui se passe. Depuis, j'arrive de mieux en mieux à doser.

Je veux bien que tu précises stp (enfin si t'arrives à trouver les mots lol), je ne suis pas sûre d'avoir saisie l'idée, mais ca m'intéresse.

Pour « tout lâcher «, il faut d’abord tenir.
Et tenir veut dire tirer. C’est une forme d’équitation qui peut plaire à certains.... Pour moi, la main sert à régler une attitude, un équilibre, certainement pas à tenir. Vous devriez jeter un coup d’œil à la vidéo postée par Rose25, elle est intéressante. Et comme le disait le colonel Carde, ancien écuyer en chef du cadre noir : les rênes, c’est comme un fil électrique, il n’est pas besoin qu’elle soient tendues pour que le courant passe.

cesar95

la vidéo est trés intéressante. Oui. PB dit bien clairement combien la stabilité et la pression pouce/index est importante...
J'avais cru comprendre que tu ne partageais pas cet avis Erreur de ma part ?

couagga ce qui est important, c’est la maîtrise de la précision de l’emplacement des mains. Les rênes ont besoin d’être réglées très fréquemment, en fonction de l’attitude que l’on veut faire prendre au cheval et en fonction de la position du cavalier. D’où l’importance de ne pas adopter une attitude statique en fermant le pouce sur l’index. D’autant plus que le fait de fermer le pouce sur l’index entraîne inévitablement une contraction du poignet qui va, tout aussi inévitablement, altérer la précision des actions de la main.

couagga En fait, l’objectif ne doit pas être de tenir les rênes, mais d’être en capacité de les utiliser avec le plus de précision possible pour communiquer avec le cheval. Cette simple réflexion peut éventuellement changer beaucoup de choses...

Moi, ce que je trouve le plus drôle, c'est de voir qu'il y a quand même 10 personnes qui ont répondu sans lire plus loin que le premier message et donc, sans réaliser que le sujet datait de 2012 et avait été remonté pour une question tout autre

flora51
Peu importe, je trouve la discussion intéressante et amenant à réflexion.

Et tant pis pour lupetto qui n'a toujours pas la réponse à sa question.

J'avoue que le principe d'une poignée me laisse perplexe,
parce que si effectivement lorsqu'on a les rênes qui filent constamment c'est ennuyeux, le remède risque d'être pire que le mal : mécaniquement, avec une poignée, on va tirer, non? et donc adieu la légèreté

flora51 Je comprend mieux pourquoi l'auteur n'était pas très réactif mdr, heureusement que le ridicule ne tue pas ET que du coup ces discussions ravivent les passions !

flora51

Euh... Lupetto a remonté le sujet pour poser une question en rapport avec le sujet d'origine et la discussion est reparti sur la question de Lupetto. On reproche parfois de poser des questions X fois traitées sur le forum. Là, l'effort a été fait de se greffer sur un sujet déjà existant, donc je ne vois pas le problème

cesar95
Mais il n'est pas question d'avoir une attitude statique ou de ne pas varier la longueur des rênes quand on utilise la pince pouce/index Il s'agit simplement d'offrir un point de stabilité dans le dialogue mains/bouche. Stable ne signifie pas fixe. Et cela n'empêche en rien d'apporter des nuances en variant la position des bras, l'ouverture ou la fermeture des autres doigts, la variation de la longueur des rênes en fonction de ce qu'on travaille.
De plus, il n'est pas utile de serrer cette pince comme un malade au point de crisper la main et le poignée. Déjà dans le mesure où le reste des autres doigts est potentiellement moelleux, mobiles, vibrant ou tout autre option, il n'est pas possible de se contracter tel que tu sembles le décrire. En fait, je pourrais peut-être apparenter cela à la dextérité des mains, des doigts, des bras et des poignées que l'ont retrouve en jouant du piano. Il faut de très fins dosages entre mouvements, décontraction, douceur, tonicité, ... On ne peut jouer correctement du piano en ayant les membres supérieurs contractés en quel que point que ce soit.

La pression de la pince n'a pas pour objectif de faire péter la coquille d'un fruit sec ! Et le point de stabilité n'a pas d'autre objectif que de rester maître de la longueur de rêne octroyée à un certain moment et différent à un autre. Comme le montre PB, on peut déjà avoir 10 cm de variabilité rien qu'avec le reste des doigts, auquel on peut rajouter quelques dizaines d'autres avec de légers ajustement des bras et tout ça avant de choisir de changer de cadre de travail, que ce soit pour l'ouvrir ou le rétrécir.
Pour avoir eu quelques chevaux a réconcilier avec le contact à la main, la proposition de la stabilité a toujours payé en ce qui me concerne, et pour avoir aussi eu quelques chevaux délicats de ce côté, ma vigilance sur ce point à toujours reçu une accueil très positif et ma négligence de clairs rappels à l'ordre.

Je ne nierai pas qu'il y a d'autres chemins, mais celui ci correctement mis en oeuvre fait ses preuves

rose25
ah le temps que j’écrive mon message, la lumière était faite