Fier d'être une femme et maréchal ferrant!
Posté le 07/10/2008 à 21h58
Je voulais vous faire partager ma passion qui est depuis peu mon métier!et dire à toutes les femmes d'aller au bout de leurs rêves.j'ai toujours voulu être proche des chevaux et aujourd'hui je suis comblée.Voici un article parue dans un journal local.
SOPHIE BADOS ÂGÉE DE 25 ANS EXERCE LE MÉTIER ORIGINAL DE MARÉCHAL FERRANT
]"J'ai toujours été passionnée de chevaux.Depuis toute petite.C'est dur d'expliquer pourquoi car je viens de la ville.Mais ma grand mère, c'est vrai, habite Beaurepaire en Bresse", raconte la jeune femme de 25 ans bien dans ses baskets.Son seul complexe: ses bras! "depuis que je suis maréchal- ferrant, j'ai pris énormément de muscles.Ça fait même bizarre! " plaisante- t- elle.Pourtant, rien de remarquable sur sa silhouette.. avant qu'elle ne les découvre.Et d'expliquer: "le métier de maréchal-ferrant est extrêmement physique, mais il n'est pas utile de taper fort sur le fer.Ce qu'il faut connaitre, ce sont les bon gestes, les techniques adéquates."
La jeune femme, novice puisqu'elle vient de lancer son entreprise à Allériot début Septembre, a obtenu sont diplôme en juin après des années de questionnement scolaire et professionnel.un jour, elle décide de suivre une formation privée pour devenir maréchal-ferrant.
Une révélation, puisqu'aujourd'hui, elle parle de vraie passion." j'ai eu quelques moments de découragement pendant la formation, ^par exemple, quand mon professeur réussissait à forger un fer en 10 mimnutes, alors que j'avait besoin de beaucoup plus de temps!"avoue-t-elle..en témoigne aussi ces petites cicatrices sur les avant bras, autant de brulures causées par les premiers temps de pratique.Mais désormait installée à son compte, ce n'est que le début de l'aventure."Travailler seule, c'est être libre.et le contacte avec les gens, je l'ai dans le travail, avec les clients."
A la question de l'éventuelle difficulté d'être une jeune femme maréchal-ferrant, elle répond: "Pas vraiment.Certains sont un peu surpris au départ, et je sens qu'ils me regardent avec un peu de défi, puis ils voient que je suis compétente. Une fois par contre un maréchal m'a appelée en me demandant"alors on prend le boulot des hommes,c'est ça" en plaisantant" évoque-t-elle.aujourd'hui, les clients ne manquent pas, l'entreprise fonctionne même à plein régime."j'ai fait un chiffre d'affaire trois fois supérieures à celui que j'espérais dans les premières semaines.Raconte Sophie.Un bon présage pour cette jeune femme déterminée, qui se dit"peu matérialiste et dynamique".
D.Bauer