Si tu fais faire des balades à des enfants de 10 ans, tu devras être présente car ils sont mineurs... Donc le mors n'a pas grand intérêt encore une fois.
Il faut vraiment que les mentalités changent (ce n'est pas contre toi, c'est un constat

), car penser que mors = sécurité/frein, c'est une grossière erreur.
Le mors n'est rien de plus qu'un outil de précision, mais sur un cheval qui embarque VRAIMENT (et seuls ceux qui ont véritablement connu un embarquement sans plus aucun moyen de contrôle, que ce soit la volte ou l'arrêt d'urgence, sauront de quoi je parle), tu peux mettre une lame de rasoir à ses lèvres en guise de mors, il ne s'arrêtera JAMAIS.
J'ai été embarquée deux fois dans ma vie. Par un shetland en mors à aiguille (champion de dressage Junior), et par un cheval qui lui-même avait fait une longue carrière en Dressage.
Ces chevaux, pourtant censés avoir du répondant par leur passé, m'ont prouvé qu'en cas de véritable frayeur, rien ne les arrête. La pire de mes mésaventures ayant été celle où le cheval de Dressage m'a embarquée vers une départementale où je ne pouvais pas appréhender s'il y avait du passage de véhicules ou non (à cause du manque de visibilité). Il l'a traversée à toute vitesse... On est encore vivants lui et moi, mais de ce jour, moi qui me croyais en sécurité avec un mors (un Baucher, je me souviens), je me suis littéralement sentie "trahie" et "perdue", et j'ai fini la balade en licol.
En somme, il vaut mieux privilégier l'éducation, la confrontation à diverses situations et l'habituation, plutôt que pense qu'un outil par-ci par-là nous aidera à bidouiller pour se "croire" en sécurité.
Pour ma part, une bouche ne devrait pas connaître le mors avant sa maturité totale, c'est-à-dire à 6 ans. Parce qu'avant 6 ans, on ne recherche pas le travail précis. On recherche l'équilibre, le respect aux trois allures, l'engagement, la rectitude puis l'incurvation.