laurilo a écrit le 09/11/2012 à 00h07: |
|  | Saber: Juste histoire de titiller ( ouh la vilaine ). J'ai lu dans mon bouquin de Elisabeth de Corbigny qu'elle trouvait que le mors (à aiguille double brisure) permettais au jeune cheval de mieux comprendre par rapport à un licol qui se vrille et se tord sur le chanfrein du cheval, le perturbant donc dans l'info.
Je trouve son raisonnement justifié, des arguments contre?
(je trouve t'es raisonnements interessants donc je te provoque un peu ) |
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En même temps, on parle de Corbigny, la nénette qui a peur des chevaux x) Donc olol pour sa poire (je peux pas la blairer, c'est viscéral à ce stade).
Aujourd'hui, il existe bien assez d'ennasures diverses et variées pour répondre aux attentes de chacun et arrêter cette psychose sur le "sans mors" ^^
Pour moi, le mors est tout sauf logique : déjà de par la position de nos mains, il est TOUJOURS source de douleur (à moins de monter avec les mains au niveau des épaules), car il comprime forcément les barres (a fortiori le double brisure !).
Ensuite, le mors incite à la rêne d'ouverture pour l'apprentissage de la direction sur un jeune cheval. Une rêne d'ouverture, même si on ne ramène pas la main à soi mais qu'on l'écarte très largement vers l'extérieur, reste un mouvement de
traction et le mors bouge dans la bouche (système nerveux qui accumule les douleurs et qui s'anesthésie).
Or dans la nature, pour communiquer et se déplacer, les chevaux se poussent mutuellement. Ils ne se "tirent" pas les uns les autres. Si nous, avec la traction, on s'évertue comme des neuneus à leur dire "viens par ici", eux dans la nature, se disent "va par là".
Et toute la différence est là.
En agissant par rêne d'ouverture avec une ennasure, on agira par la pression sur le côté opposé (side-pull, bitless, likorne, etc...).