epona31 a écrit le 24/07/2012 à 01h04: |
|  | Alors un Bac S... et des études de médecine! ça serait du gâchis de vouloir n'être que palefrenier avec tout ça.. |
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C'est dit un peu cruement mais je pense la même chose
Bon, je comprends que pour certains ici, ça pourrait être mal perçu, notamment pour celles qui ont délibérément fait le choix d'être palefrenière (il me semble que c'est le cas de Domipac, ou que ça l'a été en tout cas). Dans ce cas-là, je dis "super les filles !".
Mais aussi, pour être honnête, il faut voir que ce métier ne demande pas d'avoir fait des études de fou, des études très difficiles d'accès... Alors si la jeune fille a la capacité de faire des longues études (elle parle de "médecine équine", je pense donc à des études de vétérinaire) et que ça lui plaît, autant qu'elle se concentre là-dessus, car palefrenier c'est peut-être un très beau métier mais ça ne paye sans doute pas des masses...
Puis pour le côté "très beau métier" dans le fait d'être palefrenier, perso j'ai des doutes, ou plutôt je me dis que ça dépend par qui on est employé. J'ai eu à faire un TIG comme palefrenière dans mon ancien club, ben le boulot c'était uniquement de faire les boxes, de distribuer le foin, de balayer les écuries et le club-house et de nettoyer les WC.
On ne nous demandait pas notre avis sur les chevaux en eux-mêmes. Je me souviens être allée signaler qu'un cheval présentait des signes de coliques, la monitrice (que je connaissais pourtant bien vu que j'avais été son élève à l'époque où je montais dans ce club) n'en a pas tenu compte (heureusement que c'est passé tout seul pour ce cheval).
Puis parmi les 3 palefreniers "titulaires" (oui parce que le club récupérait souvent en plus, de la main-d'oeuvre gratuite type stagiaire ou TIG)... En plus de moi, il y en avait 2 sensés être là uniquement le matin (mais au final ils faisaient toujours une demi-journée de rab, non payée bien sûr), dont 1 qui était là en emploi aidé et qui n'avait jamais approché un cheval de sa vie avant, et un "palefrenier en chef" du genre, pendant qu'on faisait les boxes, à rester assis au chaud dans le tracteur, en attendant qu'on remplisse la benne, et à nous traiter de tous les noms parce qu'on bossait pas assez vite. Pour couronner le tout, c'était un poivrot et un facho, qui s'exhibait fièrement en marcel (en plein hiver) pour qu'on voit bien son aigle du IIIème reich tatoué. Il a d'ailleurs à plusieurs reprises lâché des insultes racistes à des gamins du club.
Bref tout ça pour dire que ce n'est pas rose partout, et qu'il y a des abus de la part des clubs comme de la part des employés. Le milieu du cheval, surtout pour ce métier-là, n'est pas facile...