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Faire courrir un cheval sur la route
Posté le 20/12/2012 à 20h46
fedaia
Posté le 20/12/2012 à 20h46
Euh j'ai un arabe, entier, il a galopé sur du bitume, pieds nus, sur du gravillon, pendant des kilomètres.
Il avait les pieds tout mous au départ, je l'ai marché et marché encore et encore sur des terrains variés. Selon le MF qui le pare, la corne s'est fortement solidifié.
Cette année, entre un écart d'épaule, et un abcès au pied pour lui (alors qu'il n'était pas monté depuis plusieurs mois), un déplacement de vertèbre et une entorse pour moi, plus le travail d'un jeune cheval, le cheval a été moins travaillé que d'habitude, résultat il trébuchait parce que la corne poussait plus vite qu'il y a quelques années en arrière.
Nos balades font 10 à 30 km, sur tous terrains, à toutes les allures, et normalement 2-3 fois par mois l'été, un peu l'hiver, et en fonction de la météo le printemps et l'automne, et chez moi ça grimpe et ça descend.
Bref comme dit Nadinegari, j'ai certainement une machine de guerre (son frère est gagnant sur 110 km, qualifié sur 130 km, de même qu'un frère et une soeur utérins), mais il n'a JAMAIS engorgé, n'a jamais eu aucune lésion (ni suros, ni molette), ou une inflammation des membres (vérifiés en rentrant), ni même une fêlure sur les sabots.
Et je ne le pousse pas, j'aurais plutôt tendance à le retenir. Bref c'est chez les chevaux comme chez les hommes, y'en a aussi des plus ou moins fragiles de part les gênes, et on peut augmenter ou diminuer ces caractères par le mode de vie et l'entraînement. Et toutes les vérités ne sont pas absolues.
Donc oui je fais gaffe à ses pieds, à ses allures et à leur régularité, et aussi à l'usure de ses sabots, et je fais certainement avec lui ce que je ne me permettrais pas avec d'autres. Je m'adapte à lui comme il s'adapte à moi.