Hypersensibles et chevaux

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Chevalange

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Hypersensibles et chevaux
Posté le 12/01/2013 à 19h09

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Edité par chevalange le 01-06-2013 à 11h49

Mister_vic

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Posté le 12/01/2013 à 21h31

Oh que non vous êtes pas les seuls pour qui les échecs et les changements de centre équestre font des ravages...

Italiana8z

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Posté le 12/01/2013 à 21h32


mister_vic a écrit le 12/01/2013 à 21h31:
Oh que non vous êtes pas les seuls pour qui les échecs et les changements de centre équestre font des ravages...


on a jamais dit ça. au contraire moi les changements de centre équestre, de lieu de quoi que ce soit, ne m'ont toujours fait que de bien

Italiana8z

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Posté le 12/01/2013 à 21h45

un article très intéressant trouvé sur psychologies magazine.
http://www.psychologies.com/Famille/Enfants/Apprentissage/Articles-et-Dossiers/Enfant-precoce-surdoue-faire-de-sa-difference-une-richesse
j'voulais mettre quelques extraits mais en fait tout est intéressant lol




Etre un enfant surdoué ou précoce est une particularité que l’on imagine d’emblée comme une chance, un don. Mais pour le concerné, elle peut aussi être synonyme de difficultés et d’incompréhension. Parce que mal connus, les jeunes surdoués doivent parfois affronter un parcours semé d’embûches, tant sur le plan social que scolaire. En les aidant à comprendre qui ils sont et en les accompagnant au quotidien, les parents ont auprès de ces enfants, un rôle crucial à jouer.

« Les zèbres. » C’est ainsi que Jeanne Siaud-Facchin, psychologue spécialiste des enfants surdoués, aime les appeler. Parce qu’elle les trouve atypiques, uniques, griffés par la vie comme le sont les équidés du même nom, elle a choisi de leur donner un surnom amical. Et de sortir ainsi du débat qui fait rage quant à l’appellation que l’on pourrait leur réserver. En France, c’est la formule « intellectuellement précoce » qui a été retenue. Plus politiquement correcte que le terme surdoué, qui induit un plus, et donc une supériorité. Mais les qualifier de précoces revient à dire que ces enfants seraient simplement en avance et que donc, un jour, ils pourraient être rattrapés par les autres. Ce qui n’est pas le cas. Quant au niveau international, on préfèrera généralement le sigle HP, pour dire Haut Potentiel.
Émissions de télé, articles dans les journaux… Les surdoués ont été très médiatisés au cours des dernières années. En raison de leur nombre croissant ? Absolument pas, affirme Jeanne Siaud-Facchin, qui rattache plutôt l’explosion du phénomène au simple fait que ces enfants sont mieux repérés aujourd’hui. Car en réalité, les chiffres sont très stables, avec près de 450 000 enfants scolarisés concernés. Si la répartition était parfaitement homogène, cela représenterait un enfant par classe. « Parmi eux, explique Jeanne Siaud-Facchin, on constate qu’un tiers se porte très bien, que le second tiers est composé d’enfants en difficulté avec eux-mêmes et que le dernier tiers est en échec scolaire grave. » Pour aider ces enfants à vivre leur différence comme une richesse, il est indispensable que leur entourage les comprenne et les accompagne. Afin de leur permettre de construire une identité stable et de s’épanouir, comme n’importe quel autre enfant.

Dire qu’un enfant surdoué n’est qu’un enfant plus intelligent que la moyenne et réduire sa différence à un QI supérieur à 130 est la principale idée reçue à laquelle parents et enfants peuvent être confrontés. Car si le QI est un indicateur, il ne compose pas une personnalité. Or, être surdoué est un tout, formé aussi bien par le potentiel intellectuel de l’enfant que par sa personnalité psychoaffective.

Sur le plan intellectuel, l’enfant surdoué se distingue par la forme particulière de son intelligence. « La différence est qualitative, et non quantitative comme on pourrait le penser », souligne Jeanne Siaud-Facchin. Ainsi, alors que l’être humain lambda favorise l’hémisphère gauche de son cerveau, il est scientifiquement prouvé qu’un enfant surdoué utilise de façon privilégiée son cerveau droit, ce qui lui confère une intelligence plus intuitive que raisonnée. On sait aussi que les informations y sont traitées plus rapidement, car elles sont redistribuées dans toutes les zones du cerveau, ce qui se traduit par une réelle hyperactivité neuronale. On pourrait aussi ajouter que sa perception sensorielle est extrêmement performante (sa vue est plus large, son ouïe lui permet d’écouter plusieurs conversations en même temps, son odorat est ultra-sensible…).

Sur le plan affectif, l’enfant surdoué est avant tout un être hypersensible, chez qui les émotions sont exacerbées : son amour, sa colère, sa susceptibilité ou sa peur sont d’une intensité peu commune. Ses sens exaltés lui permettent aussi de ressentir des choses imperceptibles et l’empathie, cette capacité à ressentir les émotions d’autrui, est son sixième sens. Il est particulièrement sensible à la justice, mais surtout à l’injustice qui le révolte. Sa quête de vérité est une nécessité absolue, ce qui en fait un enfant très actuel, en quête de sens, humain et généreux. S’il porte un regard lucide sur son environnement, ses désillusions sont souvent très douloureuses, et ce, même si elles lui servent de moteur pour avancer. Intelligent, sensible, créatif et clairvoyant : l’enfant surdoué, malgré les difficultés, à toutes les cartes en main pour bien grandir et réussir.

Il est possible, très tôt, de constater certains signes de précocité, notamment dans le développement de l’enfant et ses apprentissages. « Mais attention, avertit la psychologue, il y a des raccourcis à ne pas prendre. Un signe de cette liste ne suffit pas à poser le diagnostic, que seul un bilan complet réalisé chez un psychologue peut confimer. » Et l’inverse aussi est vrai : on ne peut affirmer qu’un enfant surdoué sera absolument conforme à tous les aspects énoncés.



Les signes qui peuvent être constatés dès la petite enfance :

- bébé très tonique
- bébé scrutateur : éveillé et curieux
- bébé petit dormeur, qui peut se contenter de nuits courtes
- enfant qui parle très tôt, ou plus tardivement mais tout de suite de façon correcte
- enfant dont le vocabulaire est rapidement très riche
- enfant qui, une fois entré dans le langage, se met tout de suite à poser beaucoup de questions et commence à s’interroger, bien avant les autres, sur des questions existentielles (sur la vie, la mort, le monde…)
- enfant désireux d’apprendre très jeune à lire et à écrire (seul ou avec l’aide des adultes)

C’est parce que les parents ont parfois peur de passer pour des gens prétentieux, de coller très tôt une étiquette à leur enfant, ou simplement parce qu’ils n’ont pas vu chez ce premier bébé les signaux précoces d’alerte, que c’est à l’école que surgissent généralement les premières difficultés. Mais, une fois encore, l’échec scolaire n’a rien de systématique (un tiers des surdoués seulement) et certains enfants parviennent sans aménagement, ni aide spécifique, à réussir et même à briller dans leurs études.

Ainsi, dès la maternelle, un contraste entre les jeunes surdoués et les autres enfants se dessine parfois. En décalage avec les enfants de leur âge, avec qui ils ne se trouvent pas de points communs, les enfants précoces se lient souvent d’amitié avec des enfants beaucoup plus âgés, ou à l’inverse, beaucoup plus jeunes. Certains ne voient pas l’intérêt de ce que la maîtresse leur demande, ou ne décodent pas les implicites de l’école. Résultat : ils répondent à côté de ce qu’on leur demande, voire apportent des réponses beaucoup trop complexes. Ils s’ennuient (notamment pour ceux qui ont déjà appris à lire et/ou à écrire) et s’agitent. C’est le premier moment d’alerte.

En primaire, les surdoués, qui apprennent très vite, ont donc tendance à ne pas travailler. Si certains s’en sortent avec de très bons résultats néanmoins, ce n’est le cas de tous. Les difficultés sociales deviennent de plus en plus pesantes. Les jeunes surdoués ont beaucoup de mal à se lier d’amitié avec leurs camarades. Leur rapport aux adultes et aux enseignants, par qui ils se sentent souvent incompris et rejetés, devient problématique et les enfants passent souvent pour des insolents, des impertinents.

Au collège, il semble que les jeunes surdoués parviennent à composer avec leur intelligence jusqu’en cinquième sans trop d’échec. C’est en quatrième, lorsqu’il devient nécessaire de mettre en œuvre de vraies stratégies d’apprentissage qu’ils n’ont pas acquises jusque-là, que tout s’écroule. Ils ont beau avoir les réponses aux problèmes, ils sont incapables d’expliquer comment et de développer leur réponse, ce que leur demande les professeurs. C’est là que les décrochages les plus spectaculaires sont observés. Avec certains ados surdoués qui vont alors se mettre à faire les imbéciles pour se sentir exister et d’autres qui vont sérieusement se déprimer. C’est en général à cet âge que le plus grand nombre de surdoués sont, tardivement, repérés.
Quant au lycée, la plus grande difficulté à laquelle ils vont être confrontés est l’orientation. Eux qui auraient voulu exercer tous les métiers du monde lorsqu’ils avaient 10 ans, il leur faut faire un choix. Et donc renoncer aux autres possibles. C’est ce cap de l’orientation, qui leur semble bien souvent insurmontable, qui les pousse à saborder leur scolarité pour repousser autant que possible le moment fatidique du choix.

Quel que soit l’âge auquel l’enfant est repéré, il est alors nécessaire de lui faire passer un bilan auprès d’un psychologue habilité. Il permet à l’enfant et à ses parents de mieux comprendre les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et d’envisager, si nécessaire, une aide efficace et adaptée. En aucun cas, ce bilan n’a pour but d’étiqueter l’enfant et de l’enfermer dans un profil. Outre les problèmes, il met aussi en lumière les ressources et les compétences de l’enfant. C’est sur elles qu’il pourra s’appuyer pour avancer, mais aussi, dans certains cas, pour retrouver l’estime de soi, parfois anéantie par des années d’échec scolaire.

Le bilan psychologique peut être réalisé en seulement quelques heures. Il se compose de tests d’intelligence (avec évaluation du QI) et de tests cognitifs (bilan de personnalité). Une fois le diagnostic posé et suivant les difficultés rencontrées, le psychologue pourra proposer des pistes de travail : rebooster l’image de soi, travailler sur les implicites de l’école, trouver une solution aux troubles connexes (dyslexie, hyperactivité…). Il pourra aussi proposer un suivi psychologique et, si besoin, rediriger la famille vers un psychiatre ou un neurologue.
Avec le soutien et l’aide nécessaires, de nombreux enfants apprennent à vivre avec leur différence et à en faire une richesse. Ceux qui s’en sortent le mieux témoignent généralement d’avoir pu s’appuyer sur trois éléments essentiels : un milieu affectif stable (un entourage familial concerné), des rencontres qui ont fait la différence (sur le plan médical mais pas seulement) et le sentiment d’avoir été compris et pris en considération (d’où l’importance d’un dépistage précoce).

Lincruste

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Posté le 12/01/2013 à 21h46


italiana8z a écrit le 12/01/2013 à 21h28:
les critères que j'ai donné c'est une liste exhaustive y en a bien d'autres.
l'échec = la plus grande phobie du surdoué.



Oui ce que je voulais dire c'est que ce que tu dis sur les surdoué c'est des choses que l'on peut retrouver sur bien des personnes non surdoué

En faite je pense que chaque personne à une façon différente de penser, de sentir, de réfléchir.
Comment peut on penser que l'on ne pense pas comme les autre, en faite comment peut on penser que les autre pense tous pareil mais que soit on pense différemment, sincèrement je pense que chaque être (je parle de tout les être vivant) à une sensibilité et une façon d'être (penser, réfléchir, concevoir le monde ...) propre à soi.

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Posté le 12/01/2013 à 21h53


lincruste a écrit le 12/01/2013 à 21h46:

Oui ce que je voulais dire c'est que ce que tu dis sur les surdoué c'est des choses que l'on peut retrouver sur bien des personnes non surdoué

En faite je pense que chaque personne à une façon différente de penser, de sentir, de réfléchir.
Comment peut on penser que l'on ne pense pas comme les autre, en faite comment peut on penser que les autre pense tous pareil mais que soit on pense différemment, sincèrement je pense que chaque être (je parle de tout les être vivant) à une sensibilité et une façon d'être (penser, réfléchir, concevoir le monde ...) propre à soi.



perso quand j'étais plus jeune je me suis toujours sentie différente, pourquoi je ne sais pas mais c'était comme ça : pas comprise par les camarades, réponses aux questions des profs plus complètes et complexes que les autres, temps d'apprentissage deux fois moins important que les autres. au primaire je mettais 10minutes pour faire un truc que les autres mettaient 30 minutes à faire, l'impression d'être "prise pour une débile" quand je disais quelque chose "d'intelligent. comme dit l'article que j'ai mis au-dessus, un surdoué fonctionne plus avec son cerveau droit, ça permet des connexions plus rapides entre les neurones, une plus grande perception des sens, et bien d'autres choses.

mais oui, chacun est différent. c'est pour ça qu'il y a des signes, mais que seul un test réalisé par un psy peut confirmer. y a aussi la génétique qui rentre en compte, mais ça peut sauter des générations ou atteindre une soeur et pas son frère.

Fedaia

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Posté le 12/01/2013 à 21h57

Certains processus cognitifs sont communs à une grande majorité.

Je me souviens au lycée d'un problème posé dans une interro de maths (1ère S), tout le monde avait répondu et suivi une certaine logique, tous sauf moi ... et elle m'avait demandé de lui expliquer ma logique, qu'elle a fini par comprendre même si pour elle ce n'était pas un processus de réflexion "normal". Le résultat était juste, mais j'ai pas eu les points, étant donné que je n'avais pas fait l'exercice de la façon attendue... C'est à partir de ce moment là que j'ai fait une croix sur les maths ^^

En fait c'est comme si tu avais une autoroute et une route de campagne pour atteindre la même destination au soleil. La très grande majorité va prendre l'autoroute, certains plus rares prendront la route de campagne. Mais celui qui prend l'autoroute n'ira pas forcément plus vite que celui qui prend un chemin détourné.

Chevalange

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Posté le 12/01/2013 à 22h16

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Edité par chevalange le 01-06-2013 à 11h33



Lincruste

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Posté le 12/01/2013 à 22h18


italiana8z a écrit le 12/01/2013 à 21h53:



perso quand j'étais plus jeune je me suis toujours sentie différente, pourquoi je ne sais pas mais c'était comme ça : pas comprise par les camarades, réponses aux questions des profs plus complètes et complexes que les autres, temps d'apprentissage deux fois moins important que les autres. au primaire je mettais 10minutes pour faire un truc que les autres mettaient 30 minutes à faire, l'impression d'être "prise pour une débile" quand je disais quelque chose "d'intelligent. comme dit l'article que j'ai mis au-dessus, un surdoué fonctionne plus avec son cerveau droit, ça permet des connexions plus rapides entre les neurones, une plus grande perception des sens, et bien d'autres choses.

mais oui, chacun est différent. c'est pour ça qu'il y a des signes, mais que seul un test réalisé par un psy peut confirmer. y a aussi la génétique qui rentre en compte, mais ça peut sauter des générations ou atteindre une soeur et pas son frère.


Moi je me suis aussi tjrs trouvé anormal, mais le truc c'est que je pense que tout le monde pense ça; mais je me trompe peut être.
Je comprenais pas mes camarades, et rester de côté.
En classe je ne comprenait vraiment pas l’intérêt, je me rappelle toute les fois ou je me suis dis " mais à quoi sa sert"
J'ai tendance à comprendre très vite ce qu'on m'explique, donc bien meilleur en math que en français (je suis dyslexique) pour moi ça n'a pas de logique.
En faite pour tout dire je me reconnais sur pas mal de point de ton texte juste avant, mais je sais ne pas être surdoué.

En faite ce qui me dérange c'est le fait de dire que parce qu'on est surdoué, c'est bcp plus dure, mais moi je suis pas d'accord.
Pour moi cela dépend des personnes, moi j'ai été bcp en souffrance toute ma vie (peur de mal faire, de pas être aimé, toute à la fois me foutant de ce que pouvait penser les autres, cherchant à faire au mieux pour moi même, jamais satisfaite , stressé pour tout, bcp de difficulté à discuter , à ce faire des ami(e)s, bcp de mal à me sentir à l'aise lorsque il y a du monde, me posant bcp de question existentiel ...), mais je pense pas que ce soit juste les surdoués qui puisse avoir ce genre de pb. Je pense que bcp de personnes on se genre de pb.

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Posté le 12/01/2013 à 22h30

Lincruste, je vais peut-être dire une c*nnerie, mais toi aussi tu as TA différence, ta dyslexie, peut-être que dans une certaine mesure, ce sentiment d'être "différent" a engendré des réactions similaires.


Chevalange, j'ai cru comprendre que tu avais des chevaux, est-ce des chevaux à très forte personnalité?

En ce qui me concerne, j'ai besoin d'un très fort répondant en face, et d'un cheval très exigeant. J'ai débourré 3 chevaux à la maison, le mien et 2 autres mâles entiers. J'aime quand l'exigence du cheval me permet de m'améliorer, bon on est d'accord, faut pas non plus que les rappels à l'ordre soient brutaux, mais j'ai besoin d'un cheval qui ne me passent pas mes erreurs, mais qui, au moins, me les signale. Je suis aussi très exigeante, autant avec les autres, y compris avec les chevaux qu'avec moi-même, et je fonctionne sur le même principe, je signale les erreurs en douceur (en même temps Aftan répond aux tentatives de domination par une ferme remise à sa place), d'où une relation "équilibrée" basée sur la coopération.

Italiana8z

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Posté le 12/01/2013 à 22h41


lincruste a écrit le 12/01/2013 à 22h18:


Moi je me suis aussi tjrs trouvé anormal, mais le truc c'est que je pense que tout le monde pense ça; mais je me trompe peut être. il ne faut pas confondre. le surdoué on le sait dès la naissance (voir article que j'ai mis un peu plus haut), c'est un comportement que l'enfant a dès ses premiers pas et ses premiers mots (qu'il fait d'ailleurs précocement en général)
Je comprenais pas mes camarades, et rester de côté.
En classe je ne comprenait vraiment pas l’intérêt, je me rappelle toute les fois ou je me suis dis " mais à quoi sa sert"
J'ai tendance à comprendre très vite ce qu'on m'explique, donc bien meilleur en math que en français (je suis dyslexique) pour moi ça n'a pas de logique.
En faite pour tout dire je me reconnais sur pas mal de point de ton texte juste avant, mais je sais ne pas être surdoué.

En faite ce qui me dérange c'est le fait de dire que parce qu'on est surdoué, c'est bcp plus dure, mais moi je suis pas d'accord.
Pour moi cela dépend des personnes, moi j'ai été bcp en souffrance toute ma vie (peur de mal faire, de pas être aimé, toute à la fois me foutant de ce que pouvait penser les autres, cherchant à faire au mieux pour moi même, jamais satisfaite , stressé pour tout, bcp de difficulté à discuter , à ce faire des ami(e)s, bcp de mal à me sentir à l'aise lorsque il y a du monde, me posant bcp de question existentiel ...), mais je pense pas que ce soit juste les surdoués qui puisse avoir ce genre de pb. Je pense que bcp de personnes on se genre de pb.


oui mais c'est aussi un gros problème de l'adolescence, la moindre différence devient une montagne et un obstacle insurmontable par rapport aux autres. le surdoué on le voit dès la naissance, l'enfant est différent il marche plus vite il parle plus vite, il dort peu, bouge sans cesse, etc bref les signes du surdoué se voit dès la naissance.
moi je pense qu'être surdoué ce n'est pas plus compliqué, mais différent. j'ai étais en échec scolaire tout mon secondaire, mais en études supérieures je suis première de promo en foutant sérieusement que dalle. je réussis mieux dans ce qui me plait ? tout à fait normal pour n'importe qui !

il y a ceux qui fonctionnent avec leur cerveau gauche, dautres leur cerveau droit, et puis il y a ceux qui jonglent parfaitement avec les deux

cerveau gauche : méthode, réflexion, sens de l'organisation, structure, analyse, répétitions de déjà vu pour la sécurité, vision terre à terre, réaliste
cerveau droit : originalité, fantaisie, intuition, sensibilité, rêverie, impression d'être incompris, aventure

on dit que le surdoué fonctionne avec les deux cerveaux, mais plus particulièrement avec le cerveau droit, oui, mais une personne lambda peut elle aussi fonctionner plus avec le cerveau droit. donc c'est subtile, c'est une façon d'être, ça ne s'explique pas vraiment.
j'ai appris à jongler avec mes deux cerveaux, aujourd'hui je ne me sens plus différente, ma vie est parfaitement "normale".

Edité par italiana8z le 12-01-2013 à 22h46



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Posté le 12/01/2013 à 22h45


fedaia a écrit le 12/01/2013 à 22h30:
Lincruste, je vais peut-être dire une c*nnerie, mais toi aussi tu as TA différence, ta dyslexie, peut-être que dans une certaine mesure, ce sentiment d'être "différent" a engendré des réactions similaires.

Peut être, qui sait je sais que la vie n'est pas simple en tout cas

Chevalange, j'ai cru comprendre que tu avais des chevaux, est-ce des chevaux à très forte personnalité?

En ce qui me concerne, j'ai besoin d'un très fort répondant en face, et d'un cheval très exigeant. J'ai débourré 3 chevaux à la maison, le mien et 2 autres mâles entiers. J'aime quand l'exigence du cheval me permet de m'améliorer, bon on est d'accord, faut pas non plus que les rappels à l'ordre soient brutaux, mais j'ai besoin d'un cheval qui ne me passent pas mes erreurs, mais qui, au moins, me les signale. Je suis aussi très exigeante, autant avec les autres, y compris avec les chevaux qu'avec moi-même, et je fonctionne sur le même principe, je signale les erreurs en douceur (en même temps Aftan répond aux tentatives de domination par une ferme remise à sa place), d'où une relation "équilibrée" basée sur la coopération.


La question ne m'ati pas adressé mais je vais quand même parlait des chevaux avec qui j'ai un très bon relationnel. J'aime les chevaux hyper sensible , qui comme tu dis ne permette pas les erreurs, souvent les chevaux que personne n'aiment, je me rappelle plus jeune on me donnait toujours les "rebelle" , les chevaux planté , les peureux ...

Gatoun

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Posté le 12/01/2013 à 22h50


italiana8z a écrit le 12/01/2013 à 20h22:
vous confondez, être surdoué ne veut pas dire avoir une plus grande capacité intellectuelle, ça n'a rien à voir avec l'intelligence pure et simple, mais plutôt avec l'intelligence émotionnelle.
Un surdoué est en fait un "hyperactif du cerveau", d'ailleurs les surdoués sont souvent hyperactifs car il se caractérise par : une activité cérébrale intense, des connexions entre les neurones plus importantes, un traitement des informations rapide, etc
On caractérise souvent le surdoué (avant de réaliser un test) par : l’hypersensibilité, l'hyperstimulabilité, l’hyperesthésie, la curiosité et l'imagination débordante, une grande capacité d'observation, une capacité d'attention immense pour un sujet qui plait et nulle pour un sujet qui déplait, une frustration rapide et facile, une intolérance à l'injustice, une rapidité d'apprentissage, un savoir sans apprendre, le fait d'être autodidacte, un vocabulaire étendu dès le plus jeune âge, un perfectionnisme qui entraîne une peur de l'échec. Un surdoué se sent incompris lorsqu'il n'est pas reconnu en tant que tel.
Un surdoué a un QI supérieur à la moyenne, oui, mais je vous assure que ce n'est pas un cadeau. La preuve, la plupart des surdoués sont dits en "échec scolaire". Un surdoué a juste un fonctionnement du cerveau différent, il ne réfléchit pas de la même manière. un vrai surdoué n'a pas de bons résultats à l'école tant qu'il n'est pas dans une filière qui lui plait, un surdoué est surdoué dans les sujets qu'il aime, sinon il est "plus nul que la moyenne". Un surdoué a le cerveau qui fonctionne plus vite que la moyenne, un petit côté précoce (cependant à ne pas mélanger, un enfant surdoué est précoce mais un enfant précoce n'est pas forcement surdoué). Un surdoué est introverti, ce qui peut l'amener à un manque de vie sociale, une histoire loin des sentiers battus. Un surdoué se questionne sans cesse, est exigeant avec lui-même et rarement satisfait de ce qu'il a : même avec tout pour être heureux il peut être triste. Un surdoué paraît froid et distant, mais au contraire c'est une vraie éponge à sentiments faisant preuve d'une empathie qui peut même parfois le détruire de l'intérieur. et j'en passe.
Donc oui un surdoué a des facilités intellectuelles (compréhension, apprentissage, etc), mais y a beaucoup de choses autour qui font que le QI n'est pas la seule différence.
en bref, être surdoué n'est pas être plus intelligent que les autres, c'est manifester une intelligence différente et particulière. Il est toujours "plus".
donc je pense, et je suis convaincue, que la relation qu'a un surdoué avec un cheval n'est pas la même qu'une personne "normale". Mon attirance pour les chevaux avec un lourd passé et souvent mis à l'écart pour quelque raison que ce soit ne vient pas de rien. quand on a un feeling avec un cheval, c'est parce qu'on s'identifie à lui. un surdoué est hypersensible à l’extrême, donc ressent je pense beaucoup mieux les sentiments.


Chevalange

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Posté le 12/01/2013 à 22h52

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Edité par chevalange le 01-06-2013 à 11h34



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Posté le 12/01/2013 à 23h20

Pardon si je m'incruste
J'ai lu le 1er post, celui de l’auteur de ce topic et quelques réponses.
Mon intervention n'a rien à voir avec le sujet, et je peux enlever si ca dérange.
Je suis hypersensible, mais pas surdouée (du moins pas que je sache ! ). Je le vis très mal car beaucoup de difficulté en public ou dans des endroits bruyants.
Au restaurant, je suis capable d'entendre toutes les conversations, alors que mes amis n'écoutent que la notre.
Je sais (je ressens) ce que les gens pensent sans qu'ils disent 1 mot (du coup on me traite de parano, mais la majorité du temps je ne me trompe pas).
Je vis très mal cette situation, j'essaie de faire abstraction de ce 6eme sens, alors qu'au contraire il pourrait m'être utile mais à quoi ?

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Posté le 12/01/2013 à 23h28


kapeel a écrit le 12/01/2013 à 23h20:
Pardon si je m'incruste
J'ai lu le 1er post, celui de l’auteur de ce topic et quelques réponses.
Mon intervention n'a rien à voir avec le sujet, et je peux enlever si ca dérange.
Je suis hypersensible, mais pas surdouée (du moins pas que je sache ! ). Je le vis très mal car beaucoup de difficulté en public ou dans des endroits bruyants.
Au restaurant, je suis capable d'entendre toutes les conversations, alors que mes amis n'écoutent que la notre.
Je sais (je ressens) ce que les gens pensent sans qu'ils disent 1 mot (du coup on me traite de parano, mais la majorité du temps je ne me trompe pas).
Je vis très mal cette situation, j'essaie de faire abstraction de ce 6eme sens, alors qu'au contraire il pourrait m'être utile mais à quoi ?



le plus important c'est de réussir à transformer ce que tu vis mal en force qui te permette d'avancer. avoir un 6ème sens est une force, un don. tirer avantage de chaque situation et contrôler ce sens. par exemple au restaurant quand tu entends les conversations des autres tables, arrives-tu à te concentrer sur une conversation à la fois ou sur les deux (celle de tes voisins et celle de tes amis)?
cela peut te servir dans ta vie de tous les jours, savoir ce que les gens pensent beaucoup de gens aimerait pouvoir le faire. c'est sur que quand tu le subis ça parait "monstrueux", mais il faut que cela devienne un atout pour toi. tu peux prendre une feuille et faire deux colonnes avec les avantages et les inconvénients de ce "6e sens", cela te permettra d'y voir plus clair.
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Hypersensibles et chevaux
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