Je ne sais pas trop si c'est dans un registre "non cavalier" ou "remarques de m*rde" mais bon, c'est drôle :
Je travaille dans un environnement assez masculin, et mes "camarades de repas" depuis quelques mois ne sont pas toujours des plus fins (mais oui oui, je choisis de manger avec eux, je pourrais manger avec d'autres gens mais je me sens bien dans ce groupe).
Un jour, notamment, peu après mon intégration dans le groupe, est arrivée une conversation ponctuée de remarques assez lourdes et franchement pas bien subtiles, sur une autre femme que moi, ou sur les femmes en général, je ne sais plus, avec des regards en coin pour voir si ça me faisait réagir (l'objectif était un peu de me provoquer, de me tester, enfin v'là le milieu quoi...).
Je ne me suis pas décontenancée, je les ais laissés finir, puis j'ai dit "ah bah tiens, vous parlez de votre passion, je vais parler un peu de la mienne, comme ça on apprend à se connaître" avec un grand sourire.
Et là j'ai commencé à raconter ma vie, à parler vermifuges des chevaux, parasitisme et coprologie. Je leur ai détaillé longuement et dans les détails le fonctionnement du parasitisme, la façon de faire une coprologie (aller chercher directement le crottin dans l'anus de son poney
), les différents vermifuges, etc.
Ca a eu le mérite de :
- les faire se taire d'abord
- en voir plusieurs me poser des questions parfois intéressantes (bon y'avait aussi du "et ça se transmet aux humains ?", auquel je répondais gentiment "bah tu me diras, je me suis pas lavé les mains depuis ma dernière coprologie, je t'ai bien serré la main ce matin ?"),
- me faire voir pas comme "la fille toute mignonne et toute douce qui fait du poney à paillettes parce que c'est bien un faux sport de fille" mais comme "la fille pas très impressionnable avec les trucs crades".
Bizarrement depuis on n'essaie plus de me tester en se demandant qui a la conversation la plus dégueulasse. Ca fait bientôt 5 mois, ils m'en parlent encore de temps en temps pour me dire que ça les as bien scié
.