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Charlenejerome

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Posté le 03/03/2013 à 19h11

Bien le bonjour les CA's !
Alors les vacances terminées, mais également commentaire fini ! Quelqu'un pourrai me corriger un peu s'il vous plait, car là, c'est une catastrophe ...

Voici le texte : http://www.bacdefrancais.net/badine_pas_III8.php

Et mon commentaire :
Au XIX° siècle, le courant romantique se développe notamment avec les œuvres d'Alfred de Musset. On ne badine pas avec l'amour, œuvre dramatique d'Alfred de Musset publiée en 1834 et représentée pour la première fois en 1861 à la Comédie-Française. Nous étudierons deux extraits des scènes 7 et 8 de l'acte III qui constituent le dénouement de la pièce. Cette pièce représente l'aveu comme un acte difficile à faire. Nous pourrons constater alors si l'amour entre Perdican et Camille s'épanouira ou si l'aveu aura de lourdes conséquences sur les personnages, pour cela, nous verrons dans un premier temps la forme de l’extrait, avec figures de styles utilisées, les champs lexicaux, puis dans un second temps le sujet de l’extrait, avec l’implication de Dieu, et les stratégies utilisées pour arriver au bout de leurs envies par les personnages.

Tout d’abord, dans un texte théâtral les didascalies sont très importantes pour le lecteur. Elles permettent d’imaginer la mise en scène avec les mouvements et les émotions des personnages, le décor utilisé. Ici, dans l’extrait étudié, les didascalies sont présentent pour montrer la gène entre Perdican et Camille. La didascalie « elle sort » à la ligne 5 montre que Camille fuit clairement le dialogue avec Perdican car elle n’ose tout simplement pas lui avouer ses sentiments. A la ligne 6, Camille « se jette au pied de l’autel » pour pouvoir communiquer au seul homme pour qui elle se dévoue : Dieu. Ces didascalies nous montrent que Dieu est au centre de toutes décisions. La didascalie qui montre qu’ «entre Perdican » est un accord de Dieu pour que les deux personnages communiquent ensemble et s’avouent leurs sentiments mutuels. C’est ainsi que les deux personnages interprètent cette entrée de Perdican devant l’autel. A la ligne 28 et à la ligne 34 nous savons qu’ «il la prend dans ses bras » et qu’ « il l’embrasse » seulement au même moment « on entend un grand cri derrière l’autel ». C’est alors que les deux personnages comprennent qu’ils étaient épiés. « Camille sort » pour vérifier l’état de santé de Rosette, sa sœur de lait. Quand « Camille rentre » c’est le signe que leur amour ne connaitra pas de suite, et que le fait que Perdican ai réussi à dialoguer avec Camille n’était pas la décision de Dieu. C’est comme cela que ce dernier les a punis, en autant la vie de Rosette.
Nous pouvons également constater la répétition du mot « Dieu » aux lignes 5, 6,21, 31, 46,53 ,57. Ces répétitions sont la preuve de l’omniprésence de Dieu dans la vie de nos personnages. Encore une fois pour montrer que c’est Dieu qui choisi de réunir deux êtres pour s’aimer, c’est Dieu qui décide d’absolument tout.

Ensuite, la communication entre les deux personnages est refusée par Camille des lignes 1 à 5 avec la répétition de l’adverbe de négation « non,non ». Camille préfère sortir de la pièce plutôt que d’avoir à affronter l’aveu avec Perdican. Lorsqu’elle apparait face à l’autel, s’est pour se sentir en sécurité au près de Dieu, l’homme pour qui elle est si fidèle.
Pour pouvoir communiquer avec sa bien aimée, Perdican trouve alors une stratégie à effectuer. A la ligne 21, il s’adresse à Dieu, il évoque l’amour de Dieu et l’amour humain se qui va toucher Camille. Lorsqu’il dit qu’ « il a bien fallu que nous nous fissions du mal, car nous sommes des hommes ! Ô insensés ! nous nous aimons » à la ligne 27 ça a pour but de montrer à Camille que Dieu n’y peux rien, et qu’il les laissera vivre leurs vies à deux.
Lorsque Camille trouve Rosette, inerte, elle interprète ça comme la décision négative de Dieu. Ce dernier ne voulait donc pas accorder l’amour entre Perdican et Camille. A la ligne 60 quand elle dit qu’ « elle est morte. Adieu Perdican » nous avons encore la référence à Dieu avec le mot « Adieu » qui montre également que Camille préfère alors retourner auprès de Dieu après avoir causé de si gros dégâts.
Pour conclure, l’amour entre Perdican et Camille est de nature impossible. Tout est contre eux, Dieu n’accepte pas leur relation sentimentale. L’aveu de Perdican et Camille a de très grosses conséquences, il provoque la mort de la sœur de lait de Camille, Rosette. Une vengeance de Dieu.




A partir de la deuxième partie, je sens bien que mes arguments ne sont plus à la hauteur d'un commentaire composé .

Merci à ceux qui répondrons

Lolit

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Posté le 03/03/2013 à 21h34

Oui, je suis d'accord sur Dieu.

Pourquoi ne pas y consacrer une partie entière ?
Je pense que la réflexion amoureuse mérite qu'on s'y intéresse. Notamment parce qu'on les retrouve dans les didascalies puis pour le lyrisme.
" Le vert sentier qui nous amenait l'un vers l'autre avait une pente si douce, il était entouré de buissons si fleuris, il se perdait dans un si tranquille horizon ! Il a bien fallu que la vanité, le bavardage et la colère vinssent jeter leurs rochers informes sur cette route céleste, qui nous aurait conduits à toi dans un baiser " Tu comprends quoi par ce passage ? Il m'a semblé vraiment très très intéressant.

Charlenejerome

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Posté le 03/03/2013 à 21h40


lolit a écrit le 03/03/2013 à 21h34:
Oui, je suis d'accord sur Dieu.

Pourquoi ne pas y consacrer une partie entière ?
Je pense que la réflexion amoureuse mérite qu'on s'y intéresse. Notamment parce qu'on les retrouve dans les didascalies puis pour le lyrisme.
" Le vert sentier qui nous amenait l'un vers l'autre avait une pente si douce, il était entouré de buissons si fleuris, il se perdait dans un si tranquille horizon ! Il a bien fallu que la vanité, le bavardage et la colère vinssent jeter leurs rochers informes sur cette route céleste, qui nous aurait conduits à toi dans un baiser " Tu comprends quoi par ce passage ? Il m'a semblé vraiment très très intéressant.


Moi justement je l'ai un peu zapper, car pour moi c'est la stratégie qu'utilise Perdican pour convaincre Camille que Dieu les laissera vivre heureux.

Qu'entends-tu pars le lyrisme ?

Lolit

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Posté le 03/03/2013 à 21h50

Les "ô" "cher". Tu devrais analyser le passage que je t'ai donné, on peut voir une référence au paradis, et moi j'y trouve le péché (peut-etre que je vais trop loin)
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