| manalya a écrit le 30/03/2013 à 21h58: |
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Ah bon? Mais ça a quoi comme effet? Je ne vois pas, quand on tire sur les rênes ça réagit sur le mors, mais je vois pas le rapport avec la muserolle...
Oui, c'est sûr, beaucoup de gens pensent ça.
Pour ce qui est en gras, comment ça se fait? Comment ça corrige les imprécisions? |
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Ca "stabilise" le filet sur la tête, du coup le mors "bouge" moins dans la bouche et bute moins dans les dents en cas d'imprécision de la main. Mais ça ne remplace pas une bonne main, ça permet juste de lui apporter de la précision. Mais dans ce cas là, on peut utiliser une simple muserolle française pas trop serrée. C'est bien la seule utilité que je pourrai trouver à une muserolle. Enfin, je sais pas, encore une fois j'en utilise pas...
Piqué sur le site
saddlefitting.fr (Elfik, je crois):
David de Wispelaere, ancien cavalier de Grand Prix pour les USA, qui s'est implanté en Europe comme instructeur d'équitation classique. S'est formé auprès de légendes telles que Herbert Rehbein, le Dr. Reiner Klimke, Albert Stecken et Artur Kottas-Heldenberg (parmi d'autres) :
"Je préfère utiliser une muserolle allemande avec un filet simple. Je trouve qu'une muserolle combinée est "too much" : trop de boucles, trop de matière qui cache cette jolie chose qu'est la tête d'un cheval. J'ai le sentiment qu'une muserolle allemande procure les mêmes effets, tout en étant plus simple. Je l'apprécie aussi parce que plus prosaïquement, ça donne un air un peu suranné et classique au harnachement. Je n'aime pas la muserolle suédoise ou pull-back, parce qu'elle est facile à trop serrer ; ce n'est pas nécessaire, et ça embête le cheval plus qu'autre chose. J'imagine que c'est la même chose que si vous portez un casque trop petit pour votre tête tout du long d'une séance! Il est important de pouvoir passer deux doigts entre la muserolle et le nez du cheval, comme la règle le stipule. Pour ma part, j'utilise une muserolle parce qu'en compétition elle est exigée,
et qu'elle donne de la stabilité au contact sur les rênes, même quand celles-ci sont détendues.
Le seul autre type de muserolle que j'utilise, c'est une muserolle française, comme celle qu'on emploie avec une bride complète. Un de mes chevaux est devenu trop sensible au mors avec une muserolle allemande ; quand j'ai remarqué qu'il commençait à passer derrière la main, je suis revenu à une muserolle française. La muserolle allemande peut donc être trop sévère pour certains chevaux.
Je pense qu'un cheval bien dressé doit pouvoir être monté sans muserolle. Mais ceci n'est possible que si le cheval a été entraîné avec un contact léger et en apprenant à se porter lui-même. Cela signifie qu'il a été entraîné à ne pas ouvrir la bouche sans la contrainte d'une muserolle trop serrée."