Tu sais, on réagit surtout par rapport à ce que toi tu décris.
Tu dis être
obligée de te fâcher parce que ta jument n'est pas complètement soumise.
J'aurais préféré lire la question comme "comment puis-je faire pour mieux communiquer avec ma jument, parce qu'à certains moments elle n'est pas coopérative".
On t'aurait répondu qu'il y a énormément de choses à prendre en compte pour répondre à cette question :
- les conditions de vie que tu lui offres sont-elles respectueuses de ses besoins ?
- le travail que tu lui demandes est-il possible pour elle en fonction de ses aptitudes physiques ?
- a-t-elle confiance en toi, sait-elle que quoi qu'il arrive, tu la respecteras et ne te comporteras pas en prédateur malveillant ? déjà a-t-elle confiance en l'humain en général ?
- quel est son caractère particulier, est-elle plutôt craintive, plutôt sûre d'elle ? Si elle n'obéit pas au "doigt et à à l'oeil" n'est-ce pas tout simplement de la peur ?
- quelles sont tes propres émotions quand tu la montes, ne lui transmets-tu pas de la crispation ?
Ce n'est que le début des questions qu'on peut se poser quand la situation n'est pas aussi bonne qu'on le souhaiterait. Ce n'est en rien une critique envers toi, c'est plutôt le genre de questions que devrait se poser tout cavalier et que devrait enseigner tout professeur...
Pour moi, on n'est jamais obligé de se fâcher et se fâcher n'est jamais la bonne solution, car le cheval perçoit les émotions fortes et négatives, mais ne fait pas le lien avec son propre comportement --- tout au plus, cela le renforce dans l'idée que l'homme est dangereux, qu'on ne peut lui faire confiance.